Prem Watsa, le Warren Buffet canadien qui vient à la rescousse de BlackBerry

Le milliardaire canadien, connu pour être le roi des causes perdues, est le fondateur du fonds Fairfax Financial Holdings, qui vient de racheter BlackBerry pour 4,7 milliards de dollars.
Prem Watsa, le fondateur de Fairfax Financial Holdings, va-t-il sauver BlackBerry, qu'il vient de racheter 4,7 milliards de dollars? | REUTERS

"C'est le gars le plus riche et le plus avisé dont vous n'avez jamais entendu parler". Voici ce qu'écrivait en 2009 le Toronto Star à propos du milliardaire canadien qui vient de racheter BlackBerry pour 4,7 milliards d'euros, rapporte Business Insider.

Egalement surnommé "le Warren Buffet canadien" - le fameux investisseur canadien - Prem Watsa, le fondateur du fonds canadien Fairfax Financial est  connu pour être le roi des causes perdues. Une réputation en parfaite harmonie avec son profil de self-made-man, parti de (presque) rien.

Un investisseur hors pair, dans les pas de l'américain Warren Buffet

Prem Watsa est né en Inde en 1950, où il grandit et fait des études de génie chimique à l'Institut indien de technologie. Il décide ensuite de partir pour le Canada - avec seulement huit dollars en poche, selon certains écrits - où il poursuit des études de Commerce à l'Université de Western Ontario.

Puis, l'investisseur en herbe monte son conglomérat, dans les pas de Warren Buffet. Comme l'Américain, il a étudié la stratégie de l'investissement axé sur la valeur de Ben Graham - dont il donnera d'ailleurs le nom à l'un de ses enfants, selon Business Insider - qui cherche à parier sur les sociétés dont les actions semblent sous-évaluées par le marché.

Un don de prémonition ?

Et comme Warren Buffet, Prem Watsa a misé sur le secteur de l'assurance. Une stratégie qui semble plutôt avoir bien réussi à Fairfax Financial, vu le mastodonte à 31 milliards de dollars que la holding est devenue. L'action de l'entreprise a augmenté de 21% par an au cours des deux dernières décennies, rapporte The Verge. En 2008, Fairfax est même sacrée l'entreprise la plus rentable au Canada.

Prem Watsa aurait également prédit plusieurs événements économiques majeurs tels que le krach de 1987, la bulle spéculative japonaise dans les années 1990 où encore la crise des subprimes de 2007. Aurait-il prédit le retour en grâce de BlackBerry qui n'a pas réussi à prendre le tournant du tactile ? Quoi qu'il en soit, Prem Watsa aime les défis. Et la partie ne fait que commencer.

Pour aller plus loin: BlackBerry, c'est fini ?

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Commentaires 4
à écrit le 24/09/2013 à 12:22
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On se rappelle d'Apple quasi mort à une époque, qui n'a pas fait faillite uniquement à cause d'une décision de justice obligeant Microsoft à le financer pour préserver un semblant de concurrence. Tout fonctionne par cycle, c'est la base du capitalism...

à écrit le 24/09/2013 à 10:01
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Acheter Blackberry avec son syst?me de clavier totalement obsol?te; un pr?sident ringard qui faute d'avoir su innover pr?dit encore la fin de la tablette tactile. Peux t'on dire qu'il est avis??

le 24/09/2013 à 19:15
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Désolé, mais le clavier classic est plus pratique que le tactile ... Pour le reste, c'est moins convivial que les autres smartphones, mais c'est le seul à être entièrement crypté et réputé inviolable, du moins sauf erreur de ma part.

à écrit le 24/09/2013 à 9:57
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