SFR : direction et syndicats d'accord sur un plan de départs volontaires

Ces départs devraient intervenir entre cet automne et l'été 2017. La direction du groupe s'est par ailleurs engagée maintenir les effectifs du pôle télécoms au-delà des 10.000 emplois jusqu'à mi-2019.
L'annonce du plan de départs volontaires chez SFR s'inscrit dans une vague de réduction d'effectifs dans plusieurs groupes français depuis le début de l'année. (graphique/Statista*).

La nouvelle est parvenue aux salariés via leur boîte email. La direction du groupe de télécoms et médias SFR a confirmé jeudi soir la signature d'un accord avec les organisations syndicales en vue de la restructuration de l'opérateur en deux phases, sans préciser le nombre de départs envisagé.

"Un accord vient d'être signé avec des organisations syndicales représentatives du pôle télécom de SFR Group, en vue de nous permettre de nous adapter plus rapidement aux exigences du marché des télécoms", a annoncé aux salariés le directeur général, Michel Paulin, dans cet email.

Première vague de départs dès la fin du mois

Selon lui, cette restructuration interviendra en deux temps, avec d'abord une réorganisation de la distribution, qui se traduira par un premier plan de départs volontaires entre fin août et début novembre, puis du reste du groupe en juillet 2017 et un nouveau plan de départs volontaires, sans préciser le nombre d'emplois concernés. La direction s'engage par ailleurs à un maintien des effectifs du pôle télécoms au-delà des 10.000 emplois jusqu'à mi-2019.

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Cet accord doit permettre "au pôle télécom de SFR de se doter rapidement d'une organisation plus agile, plus compétitive, plus efficace et plus moderne, comme l'ont déjà fait nos concurrents", a ajouté Michel Paulin.

Perte nette de 41 millions d'euros

Un peu plus tôt dans la journée, la CFDT et l'Unsa, majoritaires à eux deux, ont annoncé avoir signé un accord sur un plan de 5.000 départs volontaires. La CGT, qui "ne signera pas l'accord", a déploré de son côté "un passage en force" de la direction et d'avoir été "écartée de la poursuite des négociations" dans un courrier adressé à cette dernière, dont l'AFP a eu copie.

SFR, qui doit publier ses résultats semestriels mardi, a connu un début d'année difficile avec une baisse de 6,1% de son chiffre d'affaires, à 2,57 milliards d'euros, et une perte nette de 41 millions d'euros.

(Avec AFP)

*Graphique réalisé par Statista.

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Commentaires 11
à écrit le 06/08/2016 à 10:46
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Le déploiement des réseaux télécom traîne en France. Trop de zones non couvertes, pas assez de fibres, manque de cloud et data centers. Pour investir, il faut du cash. L'emploi reviendra après, avec l'augmentation de l'activité permise par l'investis...

à écrit le 05/08/2016 à 15:59
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Dans l'accord signé, Il y peut-être de conditions avantageuses pour les employés et pour SFR. Par exemple, si SFR paie 2 ans de salaire brut par licenciement, l'employé reçoit une somme non imposable et il peut recevoir les indemnités chômage au bou...

le 06/08/2016 à 13:34
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Pas de "carence" applicable si on prend soin de faire rédiger correctement le compte rendu de non conciliation... Le salarié doit y accepter la TRANSACTION comme ayant en TOTALITE un caractère REPARATOIRE de son préjudice . Simple mais efficace ca...

à écrit le 05/08/2016 à 14:25
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On dit merci à qui........ à SFR. Notre Président l'a dit "Si le chômage ne diminue pas..... ....................."". Merci encore à SFR.

à écrit le 05/08/2016 à 13:27
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Ces sont les mêmes syndicats qui sont vent debout contre la loi travail et le travail le dimanche !

le 06/08/2016 à 13:37
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En réalité les syndicats ne représentent plus PERSONNE ! Ils sont simplement CONTRE le travail puisque même leurs permanents ne vivent qu'en PARASITES des ADHERENTS et des CONTRIBUABLES via les SUBVENTIONS accordées par l'Etat pour FAIRE CROIRE ...

à écrit le 05/08/2016 à 11:28
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Puis : Dans la moitié des cas, la rupture conventionnelle « sécurise des ruptures qui auraient eu lieu », en « remplaçant avantageusement » une démission ou un licenciement ; dans l'autre moitié des cas, elle « facilite des ruptures dont les motif...

le 06/08/2016 à 13:39
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Dans la plupart des cas la " rupture conventionnelle " est une CONNERIE préjudiciable au seul salarié.

à écrit le 05/08/2016 à 11:12
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les syndicats hurlent a l'abattoir et a la boucherie et deux jours plus tard on apprend qu'il y a accord! ca c'est de la mass manipulation!

à écrit le 05/08/2016 à 11:11
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comment une centrale syndical peut approuve une tel destruction d'emploi si elle n'est pas corompu c' est a croire que les delegues ont touche une enorme enveloppe

le 05/08/2016 à 13:06
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C'est scandaleux ! Voter CFDT qu'on vous dit, et vive la co-gestion des entreprises...

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