Vivendi prépare-t-il une OPA sur Telecom Italia ?

Vivendi détient désormais 24,9% du capital de l'opérateur italien, indique l'agence économique RadioCor, qui cite la SEC américaine. S'il passe la barre des 25%, le groupe français pourra lancer une OPA sur ce groupe qui suscite les convoitises dans le secteur des télécoms européennes.
Telecom Italia est perçu en Europe comme une cible particulièrement appétissante en raison de sa structure capitalistique ouverte et du fort potentiel offert par le marché italien, très en retard en matière d'internet, de fibre optique ou de bande ultra-large.

Le groupe français de médias Vivendi, premier actionnaire de Telecom Italia, est désormais propriétaire de près d'un quart du capital de l'opérateur italien, à un cheveu d'une possible OPA, annonce samedi l'agence économique RadioCor, citant la SEC américaine.

Le groupe de Vincent Bolloré avait fait son entrée en juin 2015 au capital de Telecom Italia, en acquérant 14,9% de son capital. Il a ensuite augmenté progressivement sa participation, pour atteindre 23,8% au 1er mars.

Des informations communiquées à la SEC

Selon les informations communiquées à la SEC, le gendarme boursier américain, cité par RadioCor, Vivendi a acheté plus de 148 millions d'actions ordinaires supplémentaires entre le 1er et le 9 mars, pour un montant total de 155 millions d'euros, grimpant ainsi à 24,9% du capital.

Le groupe français se trouve donc désormais à peine en dessous du seuil des 25%, synonyme d'offre publique d'achat selon la loi italienne.

A la Bourse de Milan vendredi, Telecom Italia a clôturé en hausse de 5,47% à 1,042 euro.

Quatre sièges au concept d'administration de l'opérateur

Lors d'une assemblée générale d'actionnaires le 15 décembre, Vivendi avait obtenu quatre sièges au conseil d'administration de l'opérateur. Il était alors parvenu à neutraliser une manœuvre qui aurait dilué sa participation.

Vivendi se présente comme un "investisseur industriel et non financier" et un acteur "engagé sur le long terme".

En octobre, le fondateur du groupe Iliad (Free) Xavier Niel avait pris de court les marchés en annonçant avoir acquis une participation potentielle de 15,14% dans l'opérateur italien.

Telecom Italia est perçu en Europe comme une cible particulièrement appétissante en raison de sa structure capitalistique ouverte et du fort potentiel offert par le marché italien, très en retard en matière d'internet, de fibre optique ou de bande ultra-large.

(avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 12/03/2016 à 17:30
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"Quatre sièges au concept d'administration de l'opérateur"... Alors là, chapeau ! Qui est responsable d'une telle énormité ? Le rédacteur? Le clavièriste ? Le relecteur ? Pour un journal d'actualités économique, cela me laisse rêveur . Bon, je reto...

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