Zones blanches : l'opérateur britannique EE investit dans les drones et les ballons

Avec des drones et des ballons, l'opérateur EE veut déployer la couverture 4G dans des zones rurales et pour des événements ponctuels au Royaume-Uni.
Anaïs Cherif
Les ballons de l'opérateur télécom britannique EE seraient aptes à planer à environ 45 mètres de hauteur pour déployer une couverture de 4 à 5 kilomètres.
Les ballons de l'opérateur télécom britannique EE seraient aptes à planer à environ 45 mètres de hauteur pour déployer une couverture de 4 à 5 kilomètres. (Crédits : EE)

"Nous développons le concept de "couverture à la demande", assure dans un communiqué Marc Allera, directeur général de EE. L'opérateur télécom britannique veut se constituer une flotte d'ici trois ans de ballons hélium et de drones pour déployer la 4G dans les zones blanches, affirme le Financial Times. Leurs cibles : les zones rurales, mais aussi les événements sportifs et culturels d'envergure où les réseaux locaux sont souvent saturés, comme lors de manifestations au Wembley Stadium ou le festival Glastonbury. "À l'avenir, pourquoi un organisateur d'événement ne pourrait-il pas demander à EE une augmentation temporaire de la capacité du réseau dans une zone rurale ?" avance au Guardian Marc Allera.

Jugés résistants aux intempéries, les ballons seraient aptes à planer à environ 45 mètres de hauteur pour déployer une couverture de 4 à 5 kilomètres. Ils pourraient rester un mois dans le ciel. Dans son communiqué, l'opérateur télécom britannique dit espérer déployer un ballon hélium dès 2017.

Les drones destinés aux situations d'urgence

Les drones quant à eux permettraient une couverture d'environ 2 kilomètres. D'après EE, l'utilisation des drones serait donc ciblée pour les situations d'urgence comme des "opérations de recherche et de sauvetage". Déployables en quelques minutes, ils pourraient également pallier aux coupures de réseau en cas de catastrophes naturelles, précise le Financial Times.

Depuis 2013, Google explore aussi cette piste avec son projet baptisé "Loon". L'idée est de créer un réseau de montgolfières géostationnaires dans la stratosphère et de les utiliser comme relais entre le réseau internet mondial et des bâtiments équipés d'une antenne spécifique. Mi-janvier, le géant américain a toutefois renoncé à son projet de drones comme relais internet afin de permettre des connexions depuis des zones reculées de la planète.

| LIRE AUSSI : Internet : pour conquérir les zones reculées, Google préfère les montgolfières aux drones

Anaïs Cherif

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