Comment "remotiver" les épargnants ?

Montée du chômage, pouvoir d'achat en berne, hausse des impôts, incertitudes sur les retraites... Les Français qui le peuvent mettent de l'argent de côté. Ils préfèrent les placements courts et sans risque comme le livret A. Le financement des entreprises requiert une épargne longue. Il faut donc trouver les moyens d'orienter différemment les ressources vers des produits comme l'assurance-vie, comme le suggère le rapport Berger Lefebvre, publié mardi. Ce rapport préconise d'imposer aux gros contrats, supérieurs à 500.000 euros, un investissement tourné vers le financement des entreprises
Copyright Reuters

C'est le paradoxe de l'épargne hexagonale : les Français sont apparemment les champions du monde du bas de laine, mais le total de leurs placements se situe largement en dessous des niveaux constatés en Grande- Bretagne ou aux États-Unis, et ils financent donc moins les entreprises. Comment rendre cette épargne plus utile pour l'économie et les entreprises? Le rapport que les députés socialistes Karine Berger et Dominique Lefebvre viennent de remettre au gouvernement  tented'apporter une réponse.
De fait, si l'on retient les indicateurs macroéconomiques, avec un taux d'épargne qui dépassera encore les 16% au cours du premier semestre 2013 (les ménages mettront de côté plus de 16% de leurs revenus, selon les prévisions de l'Insee), la France est au-dessus de tous les pays industriels, sous réserve des difficultés inhérentes aux comparaisons statistiques.
Ce chiffre doit toutefois être relativisé, car il englobe deux choses : l'achat de logements neufs, assimilé à de l'épargne (9,1% du revenu), et les flux de placements financiers (7% du revenu). Ce dernier chiffre correspond mieux à l'idée que l'on se fait de l'acte d'épargner. Il a beaucoup progressé depuis la crise de l'automne 2008. Pas vraiment parce que les particuliers ont décidé alors d'augmenter leurs placements. C'est plutôt en raison d'un coup d'arrêt brutal au recours à l'emprunt. Car, quand un particulier contracte un crédit à la consommation pour acheter une voiture, par exemple, celui-ci vient en déduction de son épargne, du point de vue des statisticiens. Moins d'emprunt égale donc plus d'épargne. Ce « plus » n'est donc pas si positif, puisqu'il est synonyme d'une consommation en berne (au moins la moitié des ventes d'autos neuves se font à crédit). D'où une remontée depuis 2009 du taux d'épargne en France, effectivement beaucoup plus élevé qu'aux États-Unis, où il dépasse à peine le niveau zéro. Cela n'empêche pas les Américains d'accumuler les placements financiers. Le stock de placements détenu par les ménages est beaucoup plus élevé outre-Atlantique : si, en France, il représente 2,69 fois leur revenu disponible, c'est 3,5 fois aux États-Unis, et même 3,9 fois en Grande-Bretagne, selon les dernières statistiques de la Banque de France.
L'explication tient simplement à l'existence de fonds de pension. L'argent qui y atterrit n'est pas considéré par les statisticiens comme de l'épargne des ménages, mais il contribue bel et bien au financement de l'économie. Nul n'imagine en France la création de tels fonds ex nihilo. Ne serait-ce que parce qu'il faudrait demander aux salariés de cotiser deux fois : pour les retraités actuels, et pour eux-mêmes, via ces fonds.
Là n'est donc pas la solution. Elle est plutôt dans la remotivation de l'épargnant. Plus que nécessaire : il a quasiment renoncé à tout placement. Les dernières statistiques disponibles sont édifiantes, de ce point de vue.

La défiance pour tout placement non liquide
De septembre 2011 à septembre 2012, les ménages n'ont quasiment réalisé aucun placement à moyen ou long termes! Tout l'argent mis de côté a été conservé sous forme de liquidités (billets et comptes courants), ou sur des livrets défiscalisés, qui ont connu un succès inattendu. Leur collecte nette (placements moins les retraits) a atteint un record, frôlant les 50 milliards d'euros, soit plus que les trois années précédentes cumulées...De fait, la crise a provoqué une défiance à l'égard de tout placement non liquide. « L'épargnant ne craint pas plus le risque qu'avant, estime l'économiste Luc Arrondel, spécialiste des questions d'épargne. Mais il voit s'accumuler les incertitudes - marché du travail, évolution des revenus, fiscalité, etc. - et se montre pessimiste sur l'évolution à venir de la Bourse. »Les Français préfèrent désormais mettre de l'argent de côté pour pouvoir l'utiliser immédiatement en cas de coup dur plutôt qu'épargner sur le long terme, ne serait-ce que pour préparer leur retraite.
Un problème de fond pour l'économie française qui a plus que jamais besoin d'épargne longue, le moteur essentiel pour son développement économique. L'écart entre les besoins de financement et l'épargne financière devient en effet préoccupant, « puisque les acteurs économiques portent des investissements longs et risqués tandis que les épargnants cherchent des placements courts et sans risque », a pu récemment souligner Gérard Rameix, président de l'Autorité des marchés financiers.

La cible décisive : les 5% d'épargnants « riches »
Transformer des placements à court terme, liquides, en prêts à long terme, c'est notamment le métier des banques, même s'il n'est pas sans risque. Mais les établissements de crédit le font de moins en moins. Car les futures normes réglementaires de Bâle III, auxquelles les banques se conforment déjà, leur imposeront de disposer d'une épargne de plus longue durée pour financer des crédits longs. Tout l'objectif du rapport Berger-Lefebvre est donc de remotiver les épargnants. Pas la majorité d'entre eux, qui comptent surtout sur le livret A, mais la minorité de 5% de « riches » qui réalisent de véritables arbitrages. Il s'agit de les inciter à revenir vers des placements de long terme. Déplacer 20 à 30 milliards d'euros pourrait suffire, estime Karine Berger. Ce qui n'est pas immense, en regard du « stock » de placements, qui a atteint 3770 milliards d'euros. Pour inciter les épargnants à revenir vers le long terme, le gouvernement dispose en premier lieu de l'arme fiscale. Pour l'instant, l'exécutif n'a fait que renforcer l'attrait des livrets en augmentant leur plafond. La Fédération des associations indépendantes de défense des épargnants pour la retraite (Fai-der) déplore dans son Livre blanc que « l'épargne non risquée bénéficie de 9 milliards d'euros de dépenses fiscales, quand les placements à risque captent à peine 2,4 milliards d'euros de ces avantages ». Comme prévu,  le rapport Berger ne crée pas de nouvelle carotte fiscale en faveur de l'épargne longue. Il préconise la création d'un nouveau contrat, dénommé "Euro-croissance", qui serait notamment investi en actions. Les contrats d'assurance vie dépassant les 500.000 euros devraient être investis dans ce type de contrats, si les épargnants veulent conserver l'avantage fiscal attaché à l'assurance-vie.

Il s'agit par ailleurs de mieux lier les avantages fiscaux à un réel investissement à long terme. Très concrètement, la très faible imposition attachée à l'assurance-vie (7,5%) ne serait plus accordée huit ans après l'ouverture du contrat, comme c'est le cas aujourd'hui : l'échéance serait calculée en fonction de la date d'investissement. Les sommes devraient rester bloquées réellement pendant huit ans pour bénéficier du taux d'impôt favorable. Cette mesure ne concernerait quel es nouveaux contrats.
Mais même avec une fiscalité adaptée, un effort de pédagogie de la part des professionnels de l'épargne sera indispensable pour faire revenir des épargnants - refroidis par la crise financière de 2008 - vers des produits primordiaux au développement de l'économie. Il faut dire que « l'impuissance des régulateurs face à de grands scandales tels que l'affaire Madoff ou la manipulation du Libor » a fait fuir des épargnants de placements complexes et parfois risqués, estime Gérard Rameix. La Bourse a par exemple perdu « 2,4 millions d'actionnaires individuels depuis quatre ans », observe-t-il.
Le grand défi des conseillers patrimoniaux sera à l'avenir de faire comprendre aux épargnants où va exactement leur argent et de mesurer au mieux le risque qu'ils prennent. Ce, alors que « sept Français sur dix disent se reposer sur leur conseiller financier pour prendre une décision », indique la Faider. Dans le même temps, « un Français sur quatre considère avoir été mal conseillé au cours des trois dernières années », souligne l'association.
La finance de proximité a sûrement un rôle à jouer dans ce cadre. Elle prône en effet le développement local d'activités sur un territoire donné et assure que chaque euro épargné sera investi dans l'économie locale, PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI). Poumon de l'économie française, ces entreprises ont cruellement besoin de l'épargne domestique pour se financer, car un quart d'entre elles ont une santé financière dégradée à cause de la crise, relève la Faider dans son Livre blanc. Un temps évoquée, la création d'un plan d'épargne en actions orienté spécialement pour ces PME ne semble plus à l'ordre du jour. Karine Berger avait indiqué début mars que la création d'un nouveau produit d'épargne « ne serait pas la solution la plus pragmatique ». Elle estime qu'il serait préférable de « capter une part de l'épargne de l'assurance-vie » pour les besoins des PME.

Faire plus avec l'assurance-vie
L'assurance-vie représente aujourd'hui 54% des 2600 milliards d'euros d'encours d'épargne longue. Ce placement est donc, et de loin, le principal pourvoyeur de financement à long terme. Les assureurs arment contribuer de plus en plus au financement de l'économie. Ils soulignent ainsi que 56% de leurs placements finançaient des entreprises en 2012, contre seulement 50% en 2003. Mais cette progression tient uniquement à un investissement massif dans les obligations émises par les entreprises, soit surtout quelques grands groupes.
En 2012, les assureurs finançaient les PME et les ETI à hauteur de 42 milliards d'euros, dont 4,2 milliards d'investissements nouveaux. Le gouvernement estime qu'il est possible de faire encore plus. La proposition de Karine Berger concernant l'assurance-vie pourrait ainsi rappeler les contrats d'assurance « DSK » ou « NSK » qui contenaient une part en actions d'entreprises dites risquées. Ces produits n'avaient pourtant pas séduit le grand public.
In fine, le but du gouvernement n'est pas de modifier en profondeur l'assurance-vie, mais bien d'optimiser l'allocation de ces fonds. Le ministre de l'Économie, Pierre Moscovici, l'a rappelé récemment : « Ce que nous souhaitons, c'est qu'on puisse effectivement orienter l'épargne vers des placements longs, des placements en actions et aussi vers l'immobilier. Il ne s'agit pas d'écorner le produit vedette et aimé des Français qu'est l'assurance-vie ».

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 55
à écrit le 21/06/2013 à 15:14
Signaler
A situation donnée, il y a toujours des solutions concrètes: Comprenons d'abord : De 1800 Mds ?, nous sommes descendus à 1175 Mds ? de collecte globale d'Assurance vie... Savez-vous à quoi sert l'Assurance Vie ? - Au financement de notre Economie ( u...

à écrit le 12/06/2013 à 17:27
Signaler
Le soucis c'est l'instabilité fiscale; Un jour on avantage l'assurance-vie et le lendemain on la taxe. pourquoi investir si l'état ponctionne vos économies. De plus le nouveau gouvernement a tout fait pour avantager l'épargne passive telle que le LI...

le 21/06/2013 à 17:04
Signaler
Chère Nadia, le soucis, c'est la conjoncture... L'Etat qui a besoin de notre Epargne (44,5% du PIB), s'adapte au circonstances du moment. En matière d'Argent, rien n'est figé. Pour vous aussi, votre Epargne doit s'adapter aux circonstances et votre o...

à écrit le 27/05/2013 à 6:38
Signaler
Autoriser les placements à l'étranger lorsqu'ils sont mieux rémunérés qu'en France et disposent d'une taxation plus favorable.

à écrit le 12/04/2013 à 18:19
Signaler
Remember : "Des manifestants à Chypre portaient récemment des panneaux disant : " Nous sommes les premiers, vous êtes les suivants sur la liste". Etaient ensuite énumérés les noms : Grèce, Espagne, Portugal, Italie, France."

à écrit le 11/04/2013 à 16:45
Signaler
Au delà de tous les arguments développés dans les post précedents et exprimant à juste titre un sérieux scepticisme, du simple bon sens : comment "motiver les epargnants" en " leur imposant" ? Il n'y a pas de meilleure proposition pour accelerer la s...

à écrit le 11/04/2013 à 12:16
Signaler
la fiscalitée et les aléas des intérêts a la baisse n'encourage pas a épargner , surtout qu'on confonds fiscalement le petit épargnant et les très gros qui peuvent placer au delà du million d'euro , pourquoi ne pas installer une fiscalitée progressiv...

à écrit le 05/04/2013 à 5:38
Signaler
Je propose de demander à CAHUSAC qui connait bien le dossier.

à écrit le 03/04/2013 à 20:08
Signaler
On pourrait les remotiver à la française, à savoir une prime à la casse de 5000 euros pour ouverture de tout nouveau compte :-) :-)

à écrit le 03/04/2013 à 18:04
Signaler
Les placements ne sont plus intéressants, assurance vie, pel, etc...le taux minimum garantie n' est même plus tenue, il diminue chaque année, vos placements sont bloqués pour 6 à 10 ans, et quant vous voulez disposer de votre argent, avec les taxes ...

à écrit le 03/04/2013 à 18:02
Signaler
En 1990 la plus value boursière est imposée à 25%,en 2010 à 40%,en 2013 à 15.5%+irpp donc à 60% pour les plus hauts revenus.Pourquoi prendre des risques avec les actions si ce n'est qu'enrichir le tonneau des Danaides de l'Etat?le rapport Berger-Lef...

le 03/04/2013 à 20:01
Signaler
Vous seriez plus crédible si vous précisiez que vous achetez des actions lors de leurs émissions ( augmentation de capital). Acheter des actions sur le marché secondaire ne finance en rien les entreprises.

à écrit le 03/04/2013 à 17:58
Signaler
Les épargnants n ont pas confiance et ce n est pas les nouvelles propositions sur l assurance vie qui vont les attirer vers le risque, la raison de la perte de confiance ELLE A UN NOM LE MATRACAGE FISCAL notamment sur l immobilier, l augmentation des...

à écrit le 03/04/2013 à 16:56
Signaler
On impose au même taux aussi bien le petit boursicoteur que les gros actionnaires , or l'enjeu est différent , car pour le petit actionnaire , il est obligé de calculer ses frais de bourse plus les prélèvements sociaux, pour que cela devienne rentabl...

le 03/04/2013 à 17:10
Signaler
et quelle est la différence dans le calcul de rentabilité avec un gros actionnaire (avec le cigare et le chapeau haut de forme ?) le petit boursicotage serait donc préférable au gros actionnariat de long terme ?

le 03/04/2013 à 20:11
Signaler
@sécurité: je parie depuis longtemps que le livret A sera imposable parce que les réformes françaises sont toutes inspirées du Canada où tout revenu supérieur à 2 dollars est imposable.

à écrit le 03/04/2013 à 16:09
Signaler
Beaucoup de français ont essuyé des pertes sur le marché Action et plus insidieusement sur les contrats d'assurance-vie en Unité de Compte. L'austérité ne favorisant pas l'euphorie, il ne faut pas s'étonner qu'ils se soient rués sur le Livret A et le...

à écrit le 03/04/2013 à 16:01
Signaler
Facile, en baissant les taxes et impôts ! Depuis quelques années aussi bien sous Sarkozy que sous Hollande, les actions et les placements risqués ont été surtaxés, à tel point qu'il n'y a plus d'intérêt à y aller car avec les prélèvements sociaux, le...

à écrit le 03/04/2013 à 15:59
Signaler
En cessant la double répression financière avec d'un coté l'inflation (produite par les banques à réserves fractionnaires avec le soutien de l'état), et de l'autre la fiscalité. Lire à ce sujet l'excellent livre de Guido Hulsmann "l'éthique de la pro...

à écrit le 03/04/2013 à 15:56
Signaler
En achetant des dollars (l'euro va s'effondrer) ou de l'or. L'epargne elle meme est trop dangereuse; 60% au dela de 100k... Avec nos socialos, ce sera 99%...

à écrit le 03/04/2013 à 15:23
Signaler
en nous donnant la recette CAHUZAC.

à écrit le 03/04/2013 à 15:05
Signaler
En luttant contre la fraude fiscale (qui représente 80 milliards d'EUR/an en France).

à écrit le 03/04/2013 à 14:37
Signaler
demandez à Cahusac..;il sait lui... Suisse ?...Singapour..? autres... vite avant qu'on nous fasse le coup de Chypre

à écrit le 03/04/2013 à 14:31
Signaler
En %age, les Francais épargnent le plus, en valeur absolue le moins. Peut-être à chercher du côté du salaire brut ? J'ai été estomaqué de savoir que le décile supérieur touche + de 36000 eur brut par an. Ce n'est rien à côté de nos voisins du Nord de...

à écrit le 03/04/2013 à 14:24
Signaler
Les dernières nouvelles prouvant que nous sommes gouvernés par des racketteurs sans scrupule font que je vais mettre la totalité de mes économies dans un compte d' assurance-vie au Luxembourg.

le 03/04/2013 à 14:36
Signaler
Oui, mais faite attention car il y a des socialistes aussi au Luxembourg ! !!!! Des raquetteurs comme vous le dite !!!

le 03/04/2013 à 14:43
Signaler
je ne suis pas sur que les banques du Luxembourg soient vraiment sures. les banques chypriotes avaient toutes passé les stress-tests haut la main :-)

à écrit le 03/04/2013 à 14:19
Signaler
Au secours !!! je viens d' avoir pour ma retraite à partir du 1er avril .... 8 euros d' augmentation par mois !! Dites moi si je dois le placer en assurance vie ou bien sur un compte en suisse ??? vite une réponse avant que les socialistes me prenn...

le 03/04/2013 à 15:30
Signaler
Si vous avez réussi à accumuler de l'épargne, peut-être est ce dû, (en plus de votre dévouement à votre carrière professionnelle auquel je ne doute point, comme à vos éventuelles capacités à frauder comme tout un chacun ou presque), à la gratuité de ...

le 03/04/2013 à 15:46
Signaler
@seee: toujours la même argumentation socialiste : ce que vosu avez ne vous appartient pas, le libre arbitre n'existe pas, c'est la société qui vous a créée, etc etc etc ..... Mais dites nous alors pourquoi seuls certains réussissent ? Pour informati...

le 03/04/2013 à 17:40
Signaler
+ 1000 !!

le 03/04/2013 à 18:26
Signaler
"""capacités à frauder comme tout un chacun ou presque)"", ---> vous pensez a quel ministre de GAUCHE en particulier ? ""à la gratuité de l'enseignement""" ---> comme chaque ' misereux de banlieu qui n'aime pas trop le travail, car le sucre, ca rap...

à écrit le 03/04/2013 à 14:12
Signaler
j' aurai confiance le jour où je pourrai metrre le fruit de mon travail en Suisse et pas dans un puits sans fond d'illuminés socialistes

le 03/04/2013 à 18:29
Signaler
cool! appelez ca ' l'internationale socialiste' le jour ou on vous donne des lecons de morale deplacees sur votre ' anti patriotisme' ( si vous voyez a qui on pense...), ca passera bcp mieux ;-))))

à écrit le 03/04/2013 à 14:09
Signaler
btw, tt le monde sait que la fiscalite changera avant l'arrivee a echeance des contrats longs, comme pour tt produit ' long' qui se respecte ( pea en tete); c'est comme l'immobilier, ils ont vomi sur les vilains assureurs pdt 15 ou 20 ans, et voudrai...

à écrit le 03/04/2013 à 14:07
Signaler
si les epargnants vont sur l'assurance vie, c'est qu'ils n'ont pas envie de se faire plumer en bourse sur sanofi ou france telecom; alors se faire plumer sur l'entreprise tartempion du coin pour que le politicien du coin puisse se faire reelire, c'es...

à écrit le 03/04/2013 à 14:02
Signaler
En arrêtant de prendre les épargnants pour des crétins. En ayant de la visibilité à terme. confier son argent c'est avoir confiance. Nous n'avons plus confiance parce que nous avons été roulé dans la farine. Exemple : vous prenez une assurance vie à ...

à écrit le 03/04/2013 à 13:52
Signaler
A la "très faible imposition" des contrats d'assurance vie de 7.5 %, il convient de rajouter les 15.5 % de ps, csg, crds qui montent le taux final d'imposition à 23 % au bout de 8 ans, ce qui est très supérieur à la moyenne internationale pour un pla...

le 03/04/2013 à 16:04
Signaler
Bien vu. Et il faut rajouter les frais de gestion souvent planqués dans les contrats... C'est ça l'épargne orientée par l'état omnipotent. En attendant la répression financière qui consistera à taxer tous les contrats (on commence par les contrats au...

à écrit le 03/04/2013 à 13:51
Signaler
Bref nos "responsables" se demande comment faire revenir le petit épargnants du Livret A & Cie, seuls produits défiscalisés actuellement, vers la Bourse & Cie, sous le contrôle du trading haute fréquence ou du shadow banking contre lesquels il ne peu...

à écrit le 03/04/2013 à 13:43
Signaler
en baissant la masse salariale de la fonction publique et en rinçant les niches fiscales ( les retraites des intermittents , les 30% des baveux et autres, des scandaleuses indemnités des élus , les dépenses dans les possessions exotiques qui nous r...

à écrit le 03/04/2013 à 13:39
Signaler
1- Cessez de taxer à mort l'épargne investie. 2- Cessez de vouloir contrôler les durées de détention et autres mesures de micro-gestion. Après 40 années consécutives de déficit, l'État ne dispose ni de l'autorité ni de la compétence requise pour dic...

à écrit le 03/04/2013 à 13:31
Signaler
Ce que constate l'épargnant c'est que son argent est investit ailleurs que sur le sol français d'où sa méfiance sachant que plus il épargne et moins il en voit l'utilité!

le 03/04/2013 à 13:54
Signaler
ce que constate l'épargnant, c'est que dès qu'on lui demande d'investir pour des durées longues sur le sol français, il est encore perdant au bout de 14 ans : la majorité des contrats DSK........... L'épargnant cherche à ce que son argent soit invest...

à écrit le 03/04/2013 à 13:27
Signaler
Demandons aux épargnants de jeter leur argent par la fenêtre, les politiciens le font aussi..non???

le 03/04/2013 à 14:11
Signaler
les politiciens et les syndicalistes jettent par la fenetre l'argent des autres, l'epargnant peut jeter qqch, ca ne sera jamais que ce qui lui appartient! c'est moins drole!

à écrit le 03/04/2013 à 13:21
Signaler
En rémunerant leur epargne... et pas avec des clopinettes!

à écrit le 03/04/2013 à 13:21
Signaler
Que l'Etat fassent déjà un produit stable sur 8 ans, fiscalement et juridiquement, avant de faire un produit au rendement attractif. Tout les rapports, changements, modifications en cours de route, rendent méfiant sur l'intérêt d'un placement sur le ...

à écrit le 03/04/2013 à 13:12
Signaler
Hollande dans la campagne nous a dit "moi president je doublerais le plafond du livret A et du livret durable" nous on a suivi toute notre épargne est là on en a plus ailleurs .. merci françois

à écrit le 03/04/2013 à 13:10
Signaler
Comment "remotiver" les épargnants ?... suffit de demander conseil à Jérôme !

à écrit le 03/04/2013 à 13:09
Signaler
Dommage de favoriser l'épargne,vu l'incertitude et le manque de responsabilité de l'état à prendre des décisions pour redresser le pays ,j'épargne comme jamais je n'ai épargné il y a 10 ans je changeais de voiture tous les ans et je dépensais sans co...

à écrit le 03/04/2013 à 12:54
Signaler
LE gouvernement ne sait pas ou il va . REMITIVER LES EPERGNANTS ....ok mais commencez a créer un CLIMAT DE CONFIANCE ...Cesser de nous annoncer tous les jours taxes , prélèvements etc ...Face a cela Le Citoyen fait des économies et des réserves acce...

à écrit le 03/04/2013 à 12:29
Signaler
Qu'elle s'occupe des économies de Cahuzac on verra apres

à écrit le 03/04/2013 à 12:17
Signaler
En arrêtant de les faire chier et de les taxer de tous cotés.

le 03/04/2013 à 13:56
Signaler
+ 1000 !!!!!!!! c'est court, c'est bref, mais cela résume parfaitement ce qu'il faut faire !!!

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.