Allez-vous laisser un robot gérer vos finances ?

De votre premier pas sur la plateforme à l'ouverture de votre portefeuille d'investissement, votre seul interlocuteur sera un robot. Voilà la drôle d'expérience que propose la start-up Yomoni à ses potentiels futurs clients.
Hugo Baudino
Le robo-advisor de Yomoni vous posera une vingtaine de questions afin de déterminer votre profil et les investissements adaptés.

Après les ouvriers, les caissiers et même les journalistes, les robots s'apprêtent à prendre également la place des conseillers en gestion de patrimoine. La startup française Yomoni propose donc en effet à ses utilisateurs de faire appel à un robo-advisor, "concept tout droit inspiré des États-Unis", soit un "conseiller en gestion de patrimoine basé sur des algorithmes et sur l'étude du Big Data", précise le communiqué publié le 30 janvier.

L'objectif pour Yomoni est d'orienter les potentiels clients vers une des solutions d'épargne présentes sur la plateforme : assurance-vie, PEA ou compte-titres. Le Livret A ou le PEL, non proposés par Yomoni, ne seront donc pas suggérés par le robo-advisor...
Pour déterminer le ou les produits adapté(s) au profil de l'utilisateur, ce dernier devra répondre à une vingtaine de questions. Le robo-advisor pourra alors déterminer un "profil de risque entre 1 et 10". Le profil 1 donnera lieu à une sécurisation à 100% du capital investi. Pour les autres profils, le risque de perte en capital sera plus ou moins élevé. Le robot de Yomoni recommandera également la façon dont l'enveloppe d'investissement sera répartie entre les différents produits. Pour bénéficier de ce service, l'enveloppe d'investissement devra être d'un montant supérieur à 1.000 euros.

Un processus entièrement en ligne du début à la fin

Si après ces deux premières étapes, l'utilisateur est convaincu par ce que lui propose Yomoni, il pourra ouvrir un compte "100% en ligne, en moins de 15 minutes", précise la start-up. Ce processus entièrement numérisé est possible grâce au protocole de signature électronique Universign, fonctionnant via une confirmation par SMS.

Ensuite, viendra une phase d'investissement plus détaillé, où le robot choisira les actions, obligations d'entreprises, ou encore bons du Trésor dans lequel l'épargnant placera son argent. Seulement, dans cette phase là, le robo-advisor sera aidé de l'équipe de gestion de Yomoni, preuve (rassurante) de la nécessité de garder une présence humaine dans ce travail de conseil.

Lire aussi : Banques & Fintechs : quelle alliance pour célébrer les fiançailles ?

Hugo Baudino

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Commentaires 8
à écrit le 14/06/2017 à 21:09
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franchement oui pourquoi pas

à écrit le 14/06/2017 à 21:06
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franchement oui pourquoi pas

à écrit le 04/02/2017 à 0:11
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les "conseillers en gestion de patrimoine" sont au mieux, pour les sans dents et ceux qui portent des dentiers, des vendeurs de produits financiers de leur banque ou institution. Le robot permettra bien entndu de se passer d'eux. J'ai toujours été ét...

à écrit le 03/02/2017 à 11:16
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j'attend avec impatience la liste des gogos qui vont se faire plumer par des robots dont personne ne comprendra comment ils ont ete programmes ( avec du big data et des machines de boltzmann, tres certainement) remarquez ca sera un bon exepmle pour ...

à écrit le 03/02/2017 à 11:13
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Quand il n'y aura plus que des robots pour travailler, que feront les humains? La fête perpétuelle? Non, les humains deviendront les esclaves des robots qui finiront par constater qu'il y a trop d'humains qui ne servent à rien. La conclusion est sans...

à écrit le 03/02/2017 à 9:42
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Vous pourriez prévenir quand vous faites des publi reportages

à écrit le 03/02/2017 à 9:15
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Ça va être marrant au premier cas de défaut de conseil.

à écrit le 03/02/2017 à 8:41
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La finance est un phénomène binaire, gagner plus ou gagner moins, il semble donc logique que la programmation informatique lui sied comme un gant. Ce qui est triste c'est que des humains s'y rabaissent plutôt, là nous voyons que le numérique prend la...

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