Se poser la question du rachat de trimestres, c'est naviguer entre piège et opportunité. En effet, la déduction des versements de son revenu imposable ne justifie pas, à elle seule, l'intérêt du rachat des trimestres. La seule méthode scientifique permettant d'aboutir à une conclusion fiable consiste à calculer l'âge de retour sur investissement.
Quel sera le montant de ma dépernse (coût du rachat) après impact fiscal ? Quel sera son effet sur mon niveau de pension ou sur ma date de départ ? Combien de temps me faudra-t-il vivre pour que l'opération soit rentable ? Seule une étude au cas par cas donne un résultat pécis. Toutefois, il existe des cas dans lesquels le rachat n'est jamais intéressant. Avoir déjà le nombre de trimestres requis au moment de son départ à la retraite (on ne peut pas avoir plus que le taux plein), partir à 65 ans (le taux plein est automatique), ou au contraire avoir trop peu de trimestres (un taux minimum est accordé quel que soit le nombre de trimestres validés).
Si vous partez après le 31 décembre 2010 (date terme de l'accord AGFF), le rachat est plus risqué : malgré le taux plein sur le régime de base (Sécu), subir une décote sur les régimes complémentaires (Arrco et Agirc) ne peut pas être exlcu en cas de modification de l'accord AGFF. En revanche, l'opération est à coup sûr intéressante pour le cadre partant en 2010. Il a généré de très nombreux points aux régimes complémentaires et effacera, grâce au rachat, les pénalités sur ces régimes en n'ayant pas son taux plein sur le régime de base.
Enfin, sachez qu'il existe plusieurs types de rachats envisageables. L'examen préalable des possibilités offertes permettra de choisir le moins onéreux et le plus rentable.
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« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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