Les régulateurs européens tentent de trouver des solutions pour limiter la spéculation sur les matières premières

La ministre française Christine Lagarde est à la recherche de mécanismes pour permettre une bonne régulation
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 La problématique des matières premières reste l'une des priorités des responsables européens : la France a insisté samedi pour instaurer des limites aux positions que peuvent prendre les traders sur les marchés de matières premières afin de limiter la spéculation.

Après une décision en ce sens des Etats-Unis, de telles limites pourraient bientôt être rendues possibles en Europe, selon une proposition qui a été endossée samedi par les ministres européens des Finances et que la Commission européenne reprend maintenant à son compte.

"Nous avons besoin de mécanismes pour permettre une bonne régulation", a dit la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, à Godollo, près de Budapest, où elle se trouve depuis vendredi avec ses homologues européens pour une réunion informelle.

Les ministres des Vingt-Sept ont appelé à la création d'un "régime effectif pour identifier et prévenir les abus de marchés, en particulier les manipulations inter-marchés en marchés physiques et marchés de dérivés", selon les conclusions de la réunion.

"Ils reconnaissent également le besoin pour les régulateurs de disposer des instruments nécessaires pour empêcher ces abus de marchés et notent l'intention de la Commission de considérer l'inclusion des moyens de mettre en oeuvre des limites de positions dans la prochaine révision de la directive sur les instruments de marchés."

 

Commentaires 2
à écrit le 09/04/2011 à 17:22
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La gestion des matières premières ne peut suivre le même schéma que la bourse en générale. Les intervenants professionnels sont identifiables et l'accés à ce marché ne doit être qu'accordé à eux seuls? Cette idée peut paraître simpliste. Mais voilà u...

le 10/04/2011 à 7:56
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Qui fixe les cours des matières premières? Qui régule les transactions internationales? Ne sont-ce pas les mêmes? En quoi les producteurs sont consultés? On ne leur impose le cours, à prendre ou à laisser. Ridicule ce monde des affaires.

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