Une semaine marquée par la censure de la taxe carbone

A la Une de l'actualité cette semaine, le Conseil constitutionnel qui censure la taxe carbone. L'alourdissement de la dette publique de la France, et le renforcement des mesures de sécurité après l'attentat raté à bord d'un avion ont également fait les gros titres.

Le Conseil constitutionnel censure la taxe carbone en France

Coup dur pour le gouvernement, le Conseil constitutionnel invalide le texte sur la taxe carbone. Les Sages ont jugé que "l'importance des exemptions totales de contribution carbone étaient contraires à l'objectif de lutte contre le réchauffement climatique et créaient une rupture d'égalité devant les charges publiques". Cette censure inquiète les entreprises qui bénéficiaient d'une exemption totale ou partielle. "Cette décision est surprenante. On ne voit pas comment des entreprises pourraient à la fois être soumises à la taxe carbone alors qu'elles vont devoir payer pour leurs émissions à partir de 2013", a ainsi déclaré à l'AFP Jean Pelin, de l'Union des industries chimiques (UIC). Afin de ne pas trop pénaliser les entreprises françaises, la CGPME réclame une taxe européenne.
Le gouvernement présentera donc le 20 janvier, en conseil des ministres, un nouveau dispositif tenant "pleinement compte des observations du Conseil constitutionnel".

La dette publique française se creuse

La dette publique française atteint des sommets. Elle ressort à 75,8% du PIB au troisième trimestre en 2009, soit une hausse de 1,9 point de pourcentage de plus qu'au trimestre précédent. Le Traité de Maastricht recommandait pourtant une dette publique à 60% du PIB. Dans la loi de finances 2010, le gouvernement anticipe que la dette publique passera de 67,4% du PIB en 2008 à 77,1% en 2009, puis à 84% en 2010, 88% en 2011, 90% en 2012 et 91% en 2013. Bref, aucun allègement de la dette ne semble prévu dans les quatre prochaines années au moins.

L'attentat raté du 25 décembre déclenche un renforcement de la sécurité aérienne

Le 25 décembre, un jeune homme de 23 ans a tenté de faire exploser un avion en plein vol. Umar Farouk Abdulmutallab a avoué avoir injecté grâce à une seringue un liquide chimique dans une poudre qu'il avait cachée sur sa cuisse, pour tenter de faire exploser l'avion. Immédiatement, Washington a demandé aux aéroports étrangers de "mettre en place des mesures de sûreté supplémentaires" pour les passagers des vols en partance vers les Etats-Unis. Le Canada a interdit temporairement les bagages en cabine sur les vols vers les États-Unis. A Londres, le ministre de l'Intérieur, Alan Johnson, a dit que le gouvernement voulait installer des scanners corporels, à la place des détecteurs de rayons X. A Roissy, tous les passagers font l'objet d'une palpation corporelle et leurs bagages à main sont examinés. Brice Hortefeux menace d'une amende les compagnies aériennes qui ne respecteront pas les règles de sécurité. Le ministre de l'Intérieur a déclaré que pour certains pays "considérés à risques" (Afghanistan, Algérie, Mali, Iran, Pakistan, Yémen et Syrie), les compagnies aériennes qui ne communiqueraient pas "l'identité le nom, le lieu de naissance, la date de naissance des passagers" aux autorités françaises sur les passagers risqueront à partir du 1er janvier 50.000 euros d'amende.

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