Réagissant aux informations du Figaro qui assure ce mardi que les premiers éléments provenant des boîtes noires de l'Airbus A330, "orientent les enquêteurs vers une erreur de l'équipage d'Air France", le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a tenu à mettre les choses au clair : "Sacrifier au sensationnalisme en publiant des informations non validées alors que l'exploitation des données des enregistreurs de vol ne fait que commencer est une atteinte au respect des passagers et des membres d'équipage décédés" insiste le BEA dans un communiqué.
"A ce stade de l'enquête aucune conclusion ne peut être tirée" explique cette instance officielle qui a en sa possession les boîtes noires. Au dementi apporté aux informations du Figaro, s'ajoute une sorte de rappel à l'ordre : "toute information sur l'enquête provenant d'une autre source est nulle et non avenue si elle n'a pas été validée par le BEA".
S'ils assurent ne pas douter que "toute la lumière va pouvoir être faite sur cet accident", ses dirigeants insistent su rle fait que les enquêteurs doivent maintenant "analyser et valider de multiples informations". Et le BEA confirme qu'il ne publiera pas de rapport intérimaire avant l'été".