Quatre ans après, l'Islande nargue l'Europe

Le 6 octobre 2008, les trois grandes banques islandaises faisaient faillite, provoquant une grave crise dans ce petit pays. Mais à présent, l'économie va beaucoup mieux grâce à une méthode inverse de celle suivie dans la zone euro.
Comment l'Islande a-t-elle réalisée ce «miracle»? En suivant, il faut bien le dire, le chemin inverse de celui où s'est engagée la zone euro depuis 2010.

Voici quatre ans, le 6 octobre 2008, le premier ministre islandais d'alors, Geir Haarde, provoque une onde de choc sur ce petit pays de 320.000 habitants. Trois semaines après la faillite de Lehman Brothers, il annonce que les trois grandes banques du pays, Kaupthing, Glitnir et Landsbanki, sont désormais incapables de faire face à leurs engagements. L'île nordique entre alors dans une des crises économiques les plus sévères de son histoire.

 

Un pays redressé

 

Quatre ans plus tard, l'économie islandaise affiche de nouveau une santé des plus robustes. Le PIB, qui avait reculé de 6,6% en 2009 et de 4% en 2010, devrait croître de 2,1% cette année, bien plus que le niveau de la plupart des pays européens. Le déficit budgétaire, de 13,5% du PIB en 2008 devrait être équilibré l'an prochain. Le chômage, qui était monté à près de 8% de la population active en 2010 devrait redescendre en 2013 à près de 5%. Enfin, le prêt d'urgence du FMI, de 2,1 milliards d'euros a été remboursé en avance.

 

Pas de pitié pour les banques et les créanciers

 

Comment l'Islande a-t-elle réalisée ce «miracle»? En suivant, il faut bien le dire, le chemin inverse de celui où s'est engagée la zone euro depuis 2010. Première clé du succès islandais : Reykjavik n'a «jamais essayé de sauver ses banques», comme le remarquait récemment le ministre de l'Industrie, Steingrimur Sigfusson au quotidien allemand FAZ. Les trois géants bancaires, dont les bilans cumulés étaient 10 fois supérieurs au PIB du pays, n'ont pas été recapitalisés. Les créanciers étrangers ont été mis à contribution d'emblée. Reykjavik n'a jamais tenté de sauver leur mise, comme cela a été le cas pour les créanciers islandais. Ainsi, il n'y a pas eu, comme en Espagne, de transfert du risque bancaire vers les finances publiques.

 

Une dévaluation réussie

 

Mais la vraie raison du succès islandais, c'est la dévaluation de la couronne qui a atteint jusqu'à 70%. Certes, cette baisse de la monnaie dans une économie si dépendante de l'étranger a provoqué une inflation qui a frôlé les 18% en rythme annuel au cours de l'année 2009 (elle atteint encore 4,3%). Il a fallu ralentir la hausse des salaires en 2009 et 2010. Mais cette baisse de la monnaie nationale a permis aux «parties saines» de l'économie nationale de profiter à plein de la reprise de l'économie mondiale. Ces parties saines sont principalement la pêche et le tourisme (le nombre de touristes est en hausse de 16% sur un an en 2012). Deux éléments qui ont permis au pays de bénéficier d'un fort et constant excédent courant. Au final, cet argent réinvesti dans l'économie nationale a créé un cercle vertueux en relançant les investissements.

 

Mécontentement

 

L'histoire du redressement islandais n'est certes pas un conte de fées. La population a été traumatisée par l'apparition d'une pauvreté et d'une précarité jusqu'ici inconnues. Reykjavik a fortement augmenté ses impôts, notamment sur les entrepreneurs, comme nul autre pays d'Europe depuis 2008. Du reste, le gouvernement social-démocrate qui avait déboulonné les conservateurs en 2009 après la crise est aujourd'hui au plus bas dans les sondages. Le pays est également très divisé sur la question de l'adhésion à l'UE et l'adoption de l'euro, vantée récemment par la banque centrale. Il est vrai que cette perspective, attractive voici quatre ans, l'est beaucoup moins aujourd'hui.

 

Un modèle?

 

L'Islande peut-elle être un modèle? Difficilement. La taille du pays rend la transposition de cette expérience difficile. Mais elle montre que la voie européenne qui consiste à se préoccuper d'abord des intérêts des créanciers et des banques n'est pas sans alternative. De même, elle prouve qu'il peut y avoir des expériences de dévaluations réussies, alors que l'on prétend que toute sortie de l'euro provoquerait la ruine des pays concernés.

 

Commentaires 106
à écrit le 29/07/2023 à 12:55
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Une leçon qui démontre que l État doit se désolidariser des Banques en faillite en cas de faillite. L État doit créer sa propre banque.

à écrit le 11/10/2013 à 9:21
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Je n'aime pas ! Mon avis est contestataire ... Le modèle de l'Islande n'est pas du tout à suivre dans nos contrées pour changer le modèle Européen. Tout d'abord les islandais ne sont que 321000, environ, soit 3 habitants au km² contre 97 pour la Fran...

le 14/03/2015 à 15:23
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Avocat du diable non, c'est intéressant de comparer les points de vue. On pourrait aisément écrire des pages la dessus, cependant pour y aller simplement, vous parlez de "vol" en ce qui concerne la perte sèche pour les petits épargnants....pourtant ...

le 29/07/2023 à 12:59
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L État doit créer sa propre banque et ne plus dépendre des banques privées

à écrit le 18/10/2012 à 7:28
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on pense l'union fait sa force. c est vrai aussi

à écrit le 09/10/2012 à 16:05
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On peut faire bien mieux : changer de système. Ce n'est pas dans l'intérêt d'une poignée de "puissants", mais c'est possible, cela le sera si les gens se réveillent, arrivent à voir leur conditionnement. Comprendre, c'est changer. Mais pour comprendr...

le 09/10/2012 à 22:09
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tu as raison le passant et tu as bien fait de passer et comme tu dis il faudrait prendre le temps de s'informer mais les gens ne le prennent et beaucoup n'ont pas envie de le prendre trop enracinés dans leur petit confort,ils n'ont pas envie que ça c...

à écrit le 07/10/2012 à 18:23
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Et voici qu'on nous rebat les oreilles avec un prétendu modèle suédois, quand on sait ce que sont devenus les précédents on n'a vraiment pas envie d'essayer.

à écrit le 07/10/2012 à 9:55
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Na nana nanèreeee !!!! C'est moi qui vous nargueeeee !!!! Mais on s'en fou de la Norvège !!!

à écrit le 06/10/2012 à 18:22
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il n'y a aucune transposition possible. Elle a laissé ses clients ruinés parce qu'ils etaient étrangers. Rine ne l'a intéréssé des anglais et autres étrangers qui y ont laissé leur sous. ça c'est résté dans ces autres pays. Si les banques européennes...

à écrit le 06/10/2012 à 7:05
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Le titre est flambant mais pas en accord avec le texte. Concernant la sortie des pays de l'euro, il fallait tout d'abord pour la Grèce étudier le cas. Pas pour le pays mais les consequences pour les banques des autres pays de l'euro, car le pb n'est ...

à écrit le 06/10/2012 à 3:12
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Comme le conclut très justement l'article , " la taille du pays rend la transposition de cette expérience difficile". Un euphémisme pour le moins. La piste du non-remboursement des dettes, ou de certaines d'entre elles - pour cause d'implication des ...

le 06/10/2012 à 16:02
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Poivrot:"La piste du non remboursement des dettes semble plus prometteuse." ************** T'aurais pas 10 millions? Don Camillo

à écrit le 06/10/2012 à 0:46
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Je rappelle à ceux qui l'ont oublié que depuis la faillite de Lehman Brothers il y a quatre ans, la croissance moyenne en France est de 0,1% par an. Lehman, c'est une banque non française, même pas européenne, avec un bilan avant la faillite bien plu...

le 11/10/2013 à 9:05
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N'importe quoi, vous voulez faire peur aux gens, c'est tout, laissez les banques faire faillite et assumer leurs conneries

à écrit le 05/10/2012 à 23:45
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Tout ça c'est bien beau mais qui paye la facture de la faillite des banqyes et de l'inflation ? Les épargnants et retraités et en Allemagne , ils votent ... pur un gouvernement qui défend leurs intérêts. Si on laisse les banques couler qui paye ? l...

à écrit le 05/10/2012 à 20:52
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Et effectivement un taux est en lui Même une Rémunération du risque pris... La garantie d'un état est inutile et complètement inverse et a l'intérêt qu'il existe des taux differents et a l'esprit du capitalisme... Si certains états sont assez débiles...

à écrit le 05/10/2012 à 18:13
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Bienvenue en Suède, le pays où la crise n?est déjà plus qu?un mauvais souvenir?! Depuis quelques mois, toute la zone euro en bave d?envie. L?affaire était pourtant mal engagée?: en 2009, le royaume a été frappé par une récession de 5%. Ni plus ni moi...

le 05/10/2012 à 23:20
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Racine@ oublie de dire que la Suède n'est pas dans la zone euro et qu'elle a donc la maîtrise de sa monnaie,et qu'elle peut donc dévaluer (comme a fait l'Islande).

le 06/10/2012 à 15:16
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Et Observateur oublie de dire que les réformes structurelles, en Suède, ont eu lieu dans les années 90, AVANT la naissance de l'euro. Ce sont ces réformes qui permettent à la Suède d'être dans une situation profitable. Donc l'euro, dévalué ou pas, n'...

le 07/10/2012 à 0:30
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@Racine Je n'ai retenu que le fait que les suédois déclarent leurs impôts par sms. Belle réussite. Mais ma mémoire me rappelle qu'ils ont aussi été proches des nazis, et il en reste des traces, ce qui ne me permet pas de considérer la Suède comme on ...

le 07/10/2012 à 0:30
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@Racine Je n'ai retenu que le fait que les suédois déclarent leurs impôts par sms. Belle réussite. Mais ma mémoire me rappelle qu'ils ont aussi été proches des nazis, et il en reste des traces, ce qui ne me permet pas de considérer la Suède comme on ...

le 07/10/2012 à 1:39
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Burp oublie de dire que le Canada a aussi réalisé des "réformes structurelles" en 93(sous le faux prétexte que le Canada était trop endetté) des centaines d'écoles et hôpitaux furent fermés et des dizaines de milliers de profs et infirmières se retro...

à écrit le 05/10/2012 à 18:05
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Bon article mais il y a à mon avis un grand "trou" dans le déroulement des événements. D'abord, Geir Haarde a été viré par le peuple, ainsi que leur parlement. S'en est suivi une constitution d'un nouveau gouvernement et la poursuite en justice des r...

le 06/10/2012 à 14:18
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Islande démontre que si le gouvernement de Sarko avait nationaliser les banques comme on fait les anglais sans sauver les actionnaires, aujourd?hui la dette publiques serais remboursé, ce qui se passe au contraire c'est que c'est même banques on pris...

à écrit le 05/10/2012 à 17:37
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L'Euro aujourd'hui est un point au milieu du désert. Soit on fait demi tour et on reprend comme avant, sauf que la donne mondiale a changer. Soit on tente l'affaire jusqu'au bout, mais on y va vraiment; parce qu'à force de ne rien décider, les acteur...

à écrit le 05/10/2012 à 16:12
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Sans évoquer la dissolution de l'euro, sa d'évaluation serait elle envisageable ?

le 06/10/2012 à 0:54
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Ca fait un bout de temps qu'on dévalue, le problème c'est que les anglais et les américains en font autant donc ça s'annule. Mais si vous avez un doute, regardez l'évolution du prix du pétrole ou de l'or, ça monte de plus en plus .... parce que l'eur...

le 06/10/2012 à 23:50
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Oui mais encore le pétrole monte par raréfaction et coûts d'exploitation exponentiels, quand à l'or, viendra un jour où le déclenchement de ventes massives(il faut bien un jour prendre son bénéfice) fera boire le bouillon, comme d'habitude, au plus g...

à écrit le 05/10/2012 à 16:10
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J'ai l'impression que nous n'avons pas lu le meme article, car derniere l'optimosme engendré par le retour à un taux de croissance positif, il ne faut pas oublier ce qui s'est apssé depuis 2008: - plusieures années de recession severe, (-6.6 et -4%),...

à écrit le 05/10/2012 à 15:46
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Article intéressant ,et solution radicale. Impossible de comparer à la correze (lol!),on doit comparer avec des régions ou départements ayant un espace maritime et une richesse touristique. Bretagne ,vendée ,ça reste dans les possibles ,mais en Corse...

le 05/10/2012 à 16:17
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L'euro est une monnaie flottante

le 05/10/2012 à 16:38
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Au contraire, l'euro est fixe : aucune dévaluation n'est possible. Ce sont les taux de changes qui sont flottants.

le 05/10/2012 à 17:34
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La réalité: l'euro est une monnaie flottante ET la BCE a la mission principale de maintenir la stabilité des prix. Elle peut mener une politique de change. Déjà à travers les différentiels des taux de refinancement fixés et qui seront en compétition ...

le 06/10/2012 à 8:01
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Les taux de chômage gigantesques de 25% en Grèce et Espagne, toujours en augmentation du fait de la politique de déflation menée par les intégristes européistes néolibéraux, ne sont pas tenables. Les pays extérieurs à la zone euro s'en tirent mieux o...

le 06/10/2012 à 23:57
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Juste constat Merl mokeur. On va dans le mur, mais le camp d'en face dit aussi la même chose, on va dans le mur.Ce pourrait être le même mur, un bulldozer devrait pouvoir en venir à bout, avec un bon conducteur aux manettes.

à écrit le 05/10/2012 à 14:48
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pour nous les français, au vu de cet article, faut-il rester dans la zone euro pour mieux rebondir ?

à écrit le 05/10/2012 à 14:29
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Quand la dette d'un pays est multiplié par 5 en 5 ans je crois que c'est la moindre des choses. J'espère maintenant qu'ils vont arrêter de prendre exemple sur la Grêce.

à écrit le 05/10/2012 à 14:29
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Quand la dette d'un pays est multiplié par 5 en 5 ans je crois que c'est la moindre des choses. J'espère maintenant qu'ils vont arrêter de prendre exemple sur la Grêce.

à écrit le 05/10/2012 à 14:28
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Aux libéraux dans les commentaires qui disent : les islandais s'en sortent en étant libéraux, puisqu'ils ont laissé tombés leur banques et sont passés à autre chose. D'une, ça ne s'est pas fait comme ça, genre entre copains costard-cravate "les banqu...

le 05/10/2012 à 15:33
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Si ca ne s'est pas passer comme ca, dites comment ca s'est passer alors...

le 05/10/2012 à 18:19
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Le libéralisme ne mène pas forcément à la richesse. Mais ce qui est sûr, c'est que c'est le seul chemin menant à la justice sociale.

le 05/10/2012 à 19:40
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faudrait développer

le 07/10/2012 à 0:03
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@malar Le libéralisme bien compris peut mener à plus de justice sociale, plutôt à un certain paternalisme. Mais nous sommes au-delà, pour le cas où vous ne vous en seriez pas aperçu, nous passés au néo-libéralisme, qui n'en a rien à "secouer " de la ...

le 07/10/2012 à 0:03
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@malar Le libéralisme bien compris peut mener à plus de justice sociale, plutôt à un certain paternalisme. Mais nous sommes au-delà, pour le cas où vous ne vous en seriez pas aperçu, nous passés au néo-libéralisme, qui n'en a rien à "secouer " de la ...

à écrit le 05/10/2012 à 14:25
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Tous complices. L'Islande a pillé les créanciers qui lui avaient fait confiance en ne remboursant pas alors qu'il est évident que toute la population était complice de la dérive financière. Ce type d'arnaque n'est possible qu'à petit niveau on le com...

à écrit le 05/10/2012 à 14:14
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Ce petit pays laboratoire par sa taille démographique est à peine plus petit que notre illustre département laboratoire de Corrèze. Serait-il possible que la Corrèze, département le plus endetté de France, cesse de payer ses dettes? A titre de fausse...

le 06/10/2012 à 15:07
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L?Islande na pas payer la dette des créanciers parce que pour la plupart ils n?étais pas Islandais mais bien anglais est la GB à fait bien pression avec des forts menaces pour que L'Islande rembourse partiellement les dépôts au anglais dans les banqu...

à écrit le 05/10/2012 à 14:02
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Je ne suis pas d'accord avec cet article. L'Islande n'a PAS devalué sa monnaie. Pour dévaluer il faut avoir un systeme de taux de change fixes comme dans le SME par exemple. Le système monétaire islandais est un systeme de taux de change flottants. L...

le 05/10/2012 à 16:12
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Oui Mortimer, vous avez raison; Je ne suis pas d'accord avec l'article. L'Islande a tout fait pour éviter l'effondrement de sa monnaie. Par des mesures de contrôle des flux des capitaux etc. Elle n'a jamais devalué. Le déni passe toujours par la rec...

à écrit le 05/10/2012 à 12:52
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Merci d'avoir parler de l'Islande. Et oui : « Mais la vraie raison du succès islandais, c'est la dévaluation ». Votre conclusion est à transmettre aux plus hautes instances : « la voie européenne qui consiste à se préoccuper d'abord des intérêts des ...

le 05/10/2012 à 17:17
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On se souvient du temps du franc français et de la lire, des dévaluations sordidement appelées "compétitives" qui n'avaient d'autre effet qu'un appel d'air frais temporaire...avant une nouvelle dévaluation compétitive...c'est comme cela que le mark a...

à écrit le 05/10/2012 à 12:26
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Tout cela apporte de bonnes pistes de reflexion pour l'Europe. La Tribune oublie de dire cependant que parallelement au lachage de ses banques, le pays a mis en place une severe cure d'austerite pour assainir ses finances publiques (ainsi que des loi...

à écrit le 05/10/2012 à 11:54
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Une fois de plus La Tribune se distingue par son courage, sa capacité à aller à l'encontre de la pensée unique (exemple: hors de l'Euro point de salut). Bravo ! Continuez et grand merci pour ce vent d'air frais, quasi islandais...

à écrit le 05/10/2012 à 11:52
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Question: d'après vous le "modèle islandais " est-il transposable à l'Europe ? Je ramasse les copies dans 4 heures! Et qu'en pensent les entrepreneurs rapaces qui se sont déguisés en colombes si on leur demandait de payer plus d'impôts pour redresse...

le 05/10/2012 à 12:07
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Et pourquoi pas tout simplement demander a vos énarques cheris totallement inproductifs de depenser moins?

à écrit le 05/10/2012 à 11:14
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Pays non systémique dont la population représente la moitié de Grenoble agglomération.. Toute comparaison transposition du modèle est vaine et non avenue.

le 05/10/2012 à 11:35
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Un peu d'imagination ne saurait faire de mal. Tous les fleuves coulent vers la mer: on vous l'a enseigné, à l'école socialiste républicaine. Et bien non! l'Okavango, et quelques autres, sont là pour nous prouver la faiblesse de La Grande Vérité.

le 05/10/2012 à 11:47
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Surtout ne jamais parler des exemples contradictoires à son idéologie. Si l'exemple émerge, le défausser immédiatement sous un prétexte ou un autre. Si un exemple de même nature mais applicable à son idéologie (ex "les contrats de travail sont trop...

le 05/10/2012 à 11:47
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Surtout ne jamais parler des exemples contradictoires à son idéologie. Si l'exemple émerge, le défausser immédiatement sous un prétexte ou un autre. Si un exemple de même nature mais applicable à son idéologie (ex "les contrats de travail sont trop...

le 05/10/2012 à 12:47
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On peut imaginer que le consensus social est très différent dans un pays de 300,000 habitants vivant dans une relative autarcie (du point de vue des flux migratoires) et soudé par des siècles de conditions de vie difficiles comparé à un carrefour eur...

le 05/10/2012 à 14:05
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"Pays non systémique dont la population représente la moitié de Grenoble agglomération.. Toute comparaison transposition du modèle est vaine et non avenue" Phrase à méditer... il est bien connu que la France est trop petite pour exister sans l' Heuro...

à écrit le 05/10/2012 à 10:03
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Merci la tribune, ca fait 2 ans qu'on attendait que la presse alignée européenne parle un peu du cas Islandais. Ils ont tout fait voler en éclat. Ils ont viré le Fmi ce grand vampire (tt comme l'argentine avant eux et qui s'en porte bcp mieux!), ils ...

le 05/10/2012 à 10:25
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Ce n'est pas la première fois que Romaric Godin rédige, fort à propos, des articles dissonants de la pensée dominante pro-européiste. C'est à souligner et à apprécier.

le 05/10/2012 à 10:29
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Lordon propose une pensée magique suivant laquelle l'Etat produirait un meilleur résultat que les personnes libres poursuivant leurs rêves. Et ça ne marche pas, jamais, même pas une fois par hasard. Pour ceux qui l'ont compris, Orwell critique justem...

le 05/10/2012 à 12:08
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@Pensée magique : +1000

à écrit le 05/10/2012 à 10:02
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augmentation des impots, augmentation de l'inflation ( qui agit comme un impot) ca arrive en zone euro ( les impots ' c'est maintenant'), l'inflation ' c'est demain'......... pour les creanciers, un credit crunch sur un pays de 300 000 habitants ou s...

le 05/10/2012 à 10:29
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C'est peut-être parce que l'Allemagne vit encore pour quelque temps avec le souvenir et la honte du nazisme... Mais nous Français, qu'avons nous fait de mal devant l'Histoire?

le 05/10/2012 à 10:31
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Vous oubliez un point crucial : la dette! Eux n'en ont plus ! Voilà qui change tout, n'est ce pas! Ils sont maitres de leur monnaie et la banque centrale nationale pourvoit directement aux besoins de l état. Comme ici du temps de De Gaulle. Cela fait...

le 05/10/2012 à 11:02
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Ah, c'est beau les fantasmes de grève et de violence prônés par le peuple de gôche indiniais. Arrêtez de rêver les gars, c'est fini. Personne ne veut de votre idéal. Vous avez perdu, deux fois, d'abord avec l'URSS, maintenant dans le reste de l'Europ...

le 07/10/2012 à 0:14
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@Tania "Les banquiers font leur job de base", oui , celui de faire payer des intérêts aux Etats en leur octroyant des prêts, ce qu'il leur était interdit de faire avant 1973. @Tutututut Les fantasmes du peuple de droite arrogant peuvent aussi finir e...

à écrit le 05/10/2012 à 9:59
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Un pays de 250 000 habitants, l'explication ne tient qu'à cette caractéristique.

le 05/10/2012 à 10:25
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Small is beautifull...

le 05/10/2012 à 10:36
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vous êtes pour l'auvergne indépendante, vous !!?

le 05/10/2012 à 11:31
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L'Auvergne? Mais pourquoi? L'Occitanie, ou la Catalogne cis et trans-pyrénéenne pourquoi pas? Qu'on m'explique la justification des DOM par rapport à l'euro! Et qu'on regarde, à l'inverse, les cas de la norvège, de la Suède... ou du Kiribati. Qu'avon...

le 05/10/2012 à 12:48
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Non, certes plus de 320 000 habitants, c'est peu, mais c'est surtout l'état d'esprit des Islandais qui change tout. Leur courage, leur volonté, leur calme, leur réalisme. Leur réaction a été pragmatique, pas idéologique.

à écrit le 05/10/2012 à 9:44
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Y aurait il plusieurs verites? Dire non aux creanciers, augmenter les impots, laisser a son triste sort le secteur financier qui nous a abandonne depuis longtemps ne releverait pas du mythe? Quelle triste nouvelle pour les ideologues...La conclusion ...

le 05/10/2012 à 9:57
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Rassurez-vous, il n'y a qu'une vérité intangible : toutes les idéologies, tous les collectivismes, tous ceux qui pensent imposer à l'homme une finalité ("l'Homme Nouveau" socialiste de Hollande ou encore "l'Entreprise France" mercantiliste chère à Sa...

le 05/10/2012 à 12:09
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Tout a fait d'accord. Vive les hommes libres a bas les sytemes qui les oppriment! Mais restons optimistes, nous sommes maintenant 2 a etre d'accord et 2 c'est deja plusieurs. Tous les espoirs sont donc permis

le 06/10/2012 à 8:59
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Il est exact que tous les systèmes, TOUS ' oublient bien vite qu'ils ne doivent qu'être au service des hommes, et pas l'inverse . Nous sommes inféodés aux sytèmes , c'est une bine triste vérité . Npous avons besoin de PLUS de démocratie .

le 06/10/2012 à 15:19
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La démocratie est pour les ânes élus par des ânes

le 07/10/2012 à 0:21
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@Démocratie Certainement Monseigneur vous préférâtes une royauté et des tas de petits serfs. Le Moyen-âge vous va si bien, si possible teinté d'ultra-libéralisme (Pour faire moderne).

à écrit le 05/10/2012 à 9:00
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en france et en Europe , ce sont les rentiers qui dictent les règles ! Ils prêchent le libéralisme mais se comportent comme des fonctionnaires , LEUR SECURITE FINANCIERE doit, selon eux ,être la priorité du pays et tous les hauts fonctionnaires et l...

le 05/10/2012 à 9:41
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Oui, le diktat des rentiers bénéficiaires des subventions publiques (les rentiers de la sécurité sociale, les politiciens, les faux fonctionnaires non régaliens en surnombre, les oligopoles pseudo-privés subventionnées, EDF ou GDF en tête) est de plu...

le 05/10/2012 à 10:03
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@exact +1 'les rentiers de la republique', c'est autorise en france vu qu'ils sont de gooooooche

le 06/10/2012 à 14:22
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Vous oubliez de dire que les 1ers des rentiers... ce sont les retraités. Et ca, ca fait un paquet d'électeurs.

à écrit le 05/10/2012 à 8:47
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Ce qui ne marche pas et qui est injuste c'est certaine entreprise, tel les banques, sont subventionner pour ne pas faire faillite!

à écrit le 05/10/2012 à 8:05
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C'est une approche libérale et de marché libre et ça fonctionne. Laisser faire les entrepreneurs, s'ils font des conneries, comme les banques islandaises, ils doivent assumer et faire faillite et on recommence avec des gens plus compétent. Il faut d...

le 05/10/2012 à 8:55
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quand sarkosy voulait sauver les banques, j'avais pas l'impression qu'il s'agissait d'un communiste !!!

le 05/10/2012 à 9:28
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Dévaluer la monnaie ou instaurer un contrôle des changes n'a rien de libéral : c'est du constructivisme pur et dur. Si vous êtes vraiment ce que votre pseudo suggère, vous ne pouvez ignorer que la monnaie n'appartient pas à l'Etat mais aux individus ...

le 05/10/2012 à 9:32
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Plus dirigiste que Sarkozy, tu meurs! C'est typiquement un socialo-communiste à la française, qui avance en rampant pour ne pas effrayer les rares personnes travailleuses et de bon sens qu'il reste encore dans notre pays de centralisme despotique.

le 05/10/2012 à 9:38
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Encore des clichés genre tout le monde il est communiste, et c'est seulement le libéralisme qui va sauver le monde.Connaissez vous au moins ce que vivaient les gens du temps du communisme où pour de telles paroles vous finisiez votre vie au goulag ! ...

le 05/10/2012 à 9:42
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Sarkosy est un interventionniste. Il a donc la même perception du pouvoir de l'Etat qu'un socialiste ou communiste, même si ses motivations sont légèrement différentes (soutenir les entreprises françaises plutôt que de vouloir redistribuer directemen...

le 05/10/2012 à 9:45
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Que serait devenue l'économie des pays industrialisés ? Prospère, tout simplement.

le 05/10/2012 à 13:47
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On pourrait encore parler de l'Estonie ou de l'Irlande qui est en passe réussir de s'en sortir dans la douleur certe, mais elle va y arriver. La Suisse avec un frein à l'endettement depuis 2003, alligne les exédents budgetaire et la dette a diminué d...

le 05/10/2012 à 15:42
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Tout à fait d'accord avec vous à propos de l'Estonie, de l'Irlande et de l'exemplaire suisse qu'on envie pour son Etat bien géré et fermement contenu dans ses limites. Cependant, vous vous trompez sur le cas islandais qui n'a rien de libéral. C'est d...

le 06/10/2012 à 14:20
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Parler de "vol en bande organisée" est un peu exagéré, mais je vous rejoins sur l'idée. Surtout, n'oublions pas que c'est un fusil à un coup. Qu'a fait l'Islande? Emprunter à l'étranger des centaines de milliards, et puis dire 10 ans plus tard "nous ...

à écrit le 05/10/2012 à 8:05
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La Grece aurait beaucoup plus de chance de s'en sortir en s'inspirant de l'expérience islandaise qu'en se laissant dicter ses options par les fonctionnaires de Bruxelles !.......Les européistes extrémistes de Bruxelles sont les memes qui nous disent ...

le 05/10/2012 à 8:45
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+1 les"européistes extrêmistes de Bruxelles" sont issus de la fiance internationale il ne faut pas compter sur eux pour pénaliser les banques au contraire ils les font passer avant les citoyens.

le 05/10/2012 à 9:44
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Les gars, vous devez connaître un sacré herboriste. Mais ça vous monte au cerveau.

le 05/10/2012 à 12:56
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Un sacré herboriste, vive l'anis! Bon c'est l'heure de mon petit jaune...

à écrit le 05/10/2012 à 8:00
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D'un côté l'europe propose aux grecs ( par exemple ) la pauvreté dans une économie en constante récession et de l'autre, on a certes la pauvreté, mais apparemment moins généralisée, mais dans une économie en redressement. Tout ceci pour aboutir au fi...

le 05/10/2012 à 9:49
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Il n'y a qu'une conséquence positive à la "solution finale" islandaise : l'Etat ne peut plus accéder aux marchés financiers et ne peut plus s'endetter. Plus question d'acheter des votes avec des promesses financées par la dette publique. Autrement di...

le 05/10/2012 à 10:18
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Bien vu en effet, un Etat qui ne peut s'endetter, ce sont des politiciens qui ne peuvent promettre la Lune :-).

le 05/10/2012 à 12:28
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Exactement, l'etat ne peu plus s'endetter et donc va devoir laisser l'economie se debrouiller toute seule... Ce qui est tres bien puisque que cela a tendance a tiré vers un regime liberale qui ne peut etre que constructif pour l'economie. La seule ch...

le 05/10/2012 à 19:04
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J'approuve à 100% ce qui a été dit par M92 sans rien rajouter.

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