A leur sortie de la Maison Blanche, les Clinton croulaient sous les dettes

Selon certaines estimations, leurs dettes présidentielles s'élevaient à quelque 10 millions de dollars.
Selon le site Vox, la capacité des Clinton à s'endetter autant, est un signe de vastes privilèges économiques et financiers dont ils ont pu jouir. /Reuters

Ils se sont retrouvés à sec. Hillary Clinton - récemment attaquée par Poutine sur le manque de subtilité de ses déclarations -  a en effet évoqué les sommes colossales qu'elle et son mari devaient en quittant la Maison Blanche lors d'une interview télévisée pour ABC News. Selon la démocrate, ils "n'étaient pas seulement fauchés, ils étaient endettés".

Frais d'avocats 

Elle explique ainsi qu'elle et son mari ont eu besoin des frais d'honoraires, liés aux discours qu'ils tenaient tous les deux, pour payer leur dette. La femme de l'ancien président des Etats-Unis ajoute que "ce n'était pas facile" et qu'il a fallu "travailler très dur" pour rembourser "les taxes, les dettes, les maisons" et "prendre soin des membres de la famille".

Au total, selon le journaliste du Washington Post, Philip Bump, qui a étudié les dossiers financiers de la famille, les Clinton avaient en 2000 une dette approximative de 10 millions de dollars. Un déficit personnel qui s'expliquerait en partie par leur départ du bureau présidentiel avec plusieurs millions de dollars de dette auprès de cabinets d'avocats très coûteux.  

Privilèges économiques 

Selon le site The Vox, il paraît évident que la situation, ou la capacité des Clinton à s'endetter autant, est un signe des vastes privilèges économiques et financiers dont ils ont pu jouir. Comme de nombreux politiciens américains, ils ont longtemps bénéficié de certains aspects du mode de vie des millionnaires pendant le mandat de Bill.

Mais il semblerait également que le "potentiel post-mandat" de celui-ci était très élevé pour leurs créanciers - d'où leur confiance aveugle dans le couple de Washington... Le temps les a fait mentir, puisque aujourd'hui, Hillary paraît être la seule à faire bouillir la marmite. Ses mémoires, parus hier, ont suscité les foudres de la presse américaine. Le New Yorker l'accuse même de les avoir écrits pour l'argent.

Elle aurait, selon eux, touché une avance de 14 millions de dollars avant même sa publication. Une amorce à ses caisses de campagne pour les présidentielles de 2016, ou peut-être lui restait-il des dettes à éponger…

Commentaire 1
à écrit le 12/06/2014 à 9:25
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A l'instar de la France, les Etats-Unis n'ont plus de renouveau politique, on y voit toujours les mêmes têtes attelées aux mêmes groupes d'intérêts ("lobbies"), ceux-ci dans la même sphère de l'industriel et militaire, de Wall Street pour la façade, ...

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