Crise financière : le gouvernement promet des mesures pour relancer l'économie

Nicolas Sarkozy a réuni ce mardi à l'Elysée les principaux banquiers et assureurs français. Le chef de l'Etat s'est engagé à des mesures pour le "financement" de l'économie alors que la tempête financière contraint pour la première fois Paris à intervenir, en volant au secours de l'établissement franco-belge Dexia.
Nicolas Sarkozy a réuni les banquiers et assureurs français

Dans un climat de menaces encore alourdi par le refus lundi de la Chambre des représentants américaine d'avaliser le plan de sauvetage présenté par l'administration Bush Nicolas Sarkozy  a durant une heure et demi fait le point sur la situation des établissements financiers français.


A l'issue de cette réunion, l'Elysée s'est contenté d'un bref communiqué pour indiquer que Nicolas Sarkozy avait rappelé aux dirigeants des principales banques et compagnies d'assurance françaises "leur mission prioritaire de financement de l'économie", à savoir l'octroi de crédits. Le gouvernement annoncera "à cet égard de nouvelles dispositions" d'ici à "la fin de la semaine", a ajouté la présidence, sans plus de détails.


Le Premier ministre François Fillon, la ministre de l'Economie Christine Lagarde, le gouverneur général de la Banque de France Christian Noyer -qui avait exprimé plus tôt sa "confiance totale" dans le système français- et le directeur du Trésor Xavier Musca ont quitté la présidence sans faire la moindre déclaration. A peine plus loquaces, deux participants à la réunion, le directeur général du Crédit agricole Georges Pauget et le président d'Axa Henri de Castries ont, eux, répété leur confiance dans la "stabilité" du système financier français.
 

"L'ensemble du dispositif français est solide, diversifié et bénéficie du soutien des autorités publiques", a déclaré Georges  Pauget, également président de la Fédération bancaire française. "Le système financier français est un système financier stable, qui a une solvabilité très confortable", a pour sa part renchéri Henri de Castries.

Avant même cette réunion, le ministre du budget Eric Woerth avait lui aussi tenu à assurer sur LCI que "aucun euro déposé sur un compte en banque ou une assurance vie ne (pouvait) être touché" en France. "Les banques françaises ne sont pas les banques américaines, elles sont beaucoup plus régulées".
 

Malgré ces assurances maintes fois réitérées ces derniers jours, les autorités françaises ont toutefois, pour la première fois, été contraintes d'intervenir mardi à l'aube, avant l'ouverture des marchés financiers, pour venir au secours du bancassureur franco-belge Dexia.

Un peu plus tard, Christine Lagarde, a appelé de ses voeux une amélioration de la coordination au sein de l'Union européenne face à la crise financière internationale. Les ministres des Finances des 27 se réunissent mardi 7 octobre à Luxembourg pour parler de la crise financière actuelle.

"C'est une question que l'on devrait évoquer au niveau de notre travail à l'Ecofin: dans quelle mesure on peut améliorer ce mécanisme et dans quelle mesure on pourrait travailler de manière plus étroite et concertée que jusqu'à maintenant si cela était nécessaire", a déclaré la ministre. "Je ne suis pas inquiète pour les banques françaises", a déclaré Christine Lagarde, qui a répété que le système bancaire français était "solide".


 


 

Commentaires 2
à écrit le 08/10/2009 à 13:54
Signaler
Va-t-on encore taxer le livret A, pourquoi les classes moyennes (cadre, agents de maitrises, travailleurs indépendants) sont-elles toujours mises à contribution ! La mesure sur le bouclier fiscal n'a pas permis de remettre en marche l'économie, cela...

à écrit le 08/10/2009 à 13:54
Signaler
bonjour j'ai un compte courant sur lequel j'ai 70000 euros ,en cas de faillite de ma banque l'etat garantit 70000 euros Cela veut il bien dire que l'etat me garantit mes 70000 euros ? cordialement

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.