Assurance chômage : Laurence Parisot demande à nouveau la baisse des cotisations

Par latribune.fr  |   |  290  mots
La baisse des cotisations est "l'enjeu numéro un" des négociations sur l'assurance chômage, a déclaré ce lundi 8 décembre Laurence Parisot. La présidente du Medef a par ailleurs exprimé son désaccord avec l'amendement du sénateur Philippe Marini visant à permettre aux particuliers de déduire leurs pertes en Bourse de leur revenu imposable.

La présidente du Medef, Laurence Parisot, a estimé lundi que "l'enjeu numéro un" des négociations sur l'assurance chômage était "de baisser les cotisations, que ce soit pour l'employeur ou pour le salarié". "Nous avons aujourd'hui un taux de cotisations sociales quasiment insupportable pour les entreprises", a-t-elle déclaré sur Europe 1.

Elle a également mentionné la possibilité de simplifier les filières et du coup de modifier certaines durées d'indemnisation du chômage.

Au sujet de la négociation sur la formation professionnelle, elle a souhaité "une approche forte et sobre", et "notamment qu'on pense un peu au contenu". "Parlons contenu et arrêtons de parler des mécanismes de financement", a-t-elle martelé. "Le contenu de la formation professionnelle, cela doit être un socle de compétences principalement fondé sur la maîtrise de l'anglais, la maîtrise des nouveaux outils technologiques et informatiques et la capacité de travailler en équipe", a indiqué Laurence Parisot.

 

La présidente du Medef réagit à l'amendement Marini

Ce lundi sur Europe 1, Laurence Parisot s'est également déclarée défavorable à l'amendement au projet de budget que doit déposer lundi le sénateur Philippe Marini (UMP), visant à permettre aux particuliers de déduire leurs pertes boursières de leur revenu imposable, dans la limite de 10.700 euros. "Je ne comprends absolument pas cette approche (...) Il me semble que le marché boursier est ce qu'il est, il y a des bonnes années, des moins bonnes années. Tout le monde sait que c'est quelque chose qui se passe sur la durée, et je ne vois pas pourquoi il faudrait envisager un dispositif spécial et avantageux pour ceux qui ont pris certaines positions sur le marché", a-t-elle déclaré.