Signature des premiers compléments d'assurance-crédit publics

Par latribune.fr  |   |  248  mots
C'est le grand assureur crédit français Euler Hermes Sfac, filiale du géant allemand de l'asurance Allianz, qui l'annonce ce vendredi. Une opération réalisée en présence de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde.

C'était une des craintes du gouvernement face à la crise financière : que l'assurance crédit, indispensable au fonctionnement des entreprises et à leur gestion des créances avec leurs clients, se fasse plus exigeante et donc plus rare. 

Pour éviter ce phénomène qui aurait pu déboucher sur un ralentissement accru d'activité en France voire sur des dépôts de bilan, les pouvoirs publics ont annoncé le lancement des contrats CAP, complément d'assurance-crédit public. Et les premiers viennent d'être signés ce vendredi.

C'est le grand assureur crédit français Euler Hermes Sfac, filiale du géant allemand de l'asurance Allianz, qui l'annonce ce vendredi. Une opération réalisée en présence de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde. Ils ont été signés avec quatre entreprises : Lafarge, Richardson, Saint-Gobain Vitrage et Vicat, à Marseille.

Michel Mollard, président du directoire d'Euler Hermes Sfac, a toutefois prévenu que la généralisation de ce dispositif "nécessite maintenant la finalisation au plus vite des discussions avec la Caisse Centrale de Réassurance sous peine de décevoir l'attente des entreprises."

Le CAP permet de doubler la garantie accordée par les assureurs crédits aux fournisseurs assurés sur certains de leurs acheteurs. Selon Nicolas Delzant, membre du directoire d'Euler Hermes Sfac, en charge des engagements, "nous pensons que le CAP est susceptible d'assurer la pérénnité de 5 milliards d'euros de crédit interentreprises accordé à des acteurs fragiles."