Les syndicats des transports se joindront à la journée de grève du 29 janvier

Par latribune.fr  |   |  346  mots
Les syndicats des transports ont appelé ce mercredi à participer à la journée d'action nationale interprofessionnelle prévue le 29 janvier à l'initiative de l'ensemble des confédérations syndicales françaises.

Les fédérations CGT, CFDT, FO et CFTC des transports ont appelé ce mercredi les salariés du secteur à cesser le travail dans le cadre de la journée d'action nationale du 29 janvier.

Lancée par l?ensemble des syndicats le 15 décembre, cette journée appelle l?ensemble du monde du travail à refuser de "payer la crise" en manifestant sur les thèmes de la défense de l'emploi "privé et public" et le "maintien du pouvoir d'achat".

"La crise économique née de la crise financière touche durement les salariés du transport, que ce soit dans leurs emplois et leurs salaires, alors qu'ils ne sont en rien responsables", ont déploré les quatre fédérations.

Cet appel ne concerne pas pour l'instant les cheminots, regroupés dans des fédérations distinctes. Des représentants de la CFDT cheminots seront cependant reçus vendredi matin par la SNCF, dans le cadre de la demande de concertation immédiate (DCI) prévue par un accord d'entreprise sur le dialogue social et la prévention des conflits. "On s'oriente vers un préavis de grève", a d?ores et déjà indiqué Arnaud Morvan, secrétaire général de la fédération des cheminots CFDT. La CFTC cheminots est pour sa part en train de consulter ses adhérents.

Sept fédérations de l'Education - FAEN, Ferc-CGT, Fnec-FP-FO, FSU, SGEN-CFDT, SUD-Education, UNSA-Education - ont appelé le 23 décembre "à participer massivement" au mouvement. Sont appelés à la grève à la fois les personnels de l'Education, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ainsi que de la Jeunesse et des Sports, ont précisé les syndicats.

Les fédérations CGT, Sud, CFDT, FO et CFTC de La Poste ont également appelé "tous les postiers à s'inscrire massivement" dans cette journée. Ils s'opposent au changement du statut de La Poste en société anonyme, et à l'ouverture de son capital, annoncés le 19 décembre, qui selon eux "ne font que confirmer la volonté du gouvernement de privatiser La Poste".