Rémunération des patrons : Parisot va finalement répondre à la demande de Sarkozy

La présidente de la grande association patronale française promet une réponse au Chef de l'Etat cette semaine après s'y être d'abord opposée.

La présidente de la grande association  patronale française, le Medef, Laurence Parisot, avait énervé le Chef de l'Etat et le gouvernement en indiquant récemment n'avoir ni les moyens juridiques, ni l'envie d'imposer des contraintes aux rémunérations des dirigeants en France, soumise, rappelait-elle, au droit contractuel.

Mais devant la pression montante assortie d'affaires comme celle des stock-options de la Société Générale, la responsable du Medef a dû mettre de l'eau dans son vin. Elle qui avait refusé l'ultimatum lancé par Nicolas Sarkozy à son association et à l'Afep, l'association française des entreprises privées qui regroupe les plus grandes sociétés cotées au CAC 40 - le Chef de l'Etat voulait des propositions dans les quinze jours - met de l'eau dans son vin.

Dans une courte interview ce lundi au Parisien, Laurence Parisot déclare en effet : "le président de la République souhaite mettre en cause la part variable de la rémunération de tous les mandataires sociaux, qu'ils soient dirigeants de PME ou de sociétés cotées, en cas de licenciement ou de chômage partiel dans leur entreprise. Le Medef n'a pas le pouvoir d'imposer quoi que ce soit. Mais nous sommes conscients de notre autorité morale. C'est pourquoi nous allons répondre dans la semaine, en rappelant les valeurs de responsabilité et de solidarité auxquelles nous croyons".

Elle a toutefois ajouté que "très vite sur ce sujet, on bute sur des difficultés pratiques, voire des risques d'incohérences ou d'injustices. je connais aujourd'hui plus d'un patron de PME qui, par solidarité pour son entreprise, choisit de réduire sa rémunération fixe, comptant essentiellement sur une part variable indexée sur les ventes ou le résultat. Par ailleurs, pour les multi-nationales, le périmètre d'application d'un tel principe est très compliqué à déterminer".

Commentaires 21
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Quelle POUF ! le MEDEF est vraimant bien reflété par Mme PAROSOTTE... et la France va vivre une lente décadence assurée...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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PARISOT a peur que FILLON légifère. Baise la main que tu ne peux couper (dicton arabe)

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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A force d'entendre ses oreilles siffler, Laurence s'est dit "il faut quand même que je fasse quelque chose si je ne veusx pas avoir tout le monde contre moi "

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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A force d'entendre ses oreilles siffler, Laurence s'est dit "il faut quand même que je fasse quelque chose si je ne veusx pas avoir tout le monde contre moi "

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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QUE DE TEMPS ET D'ARGENT PERDU

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Merci camarade sarkotchev de repondre a l'appel de la demagogie. Merci a Laurence Parisovisky de plier aux exigences populistes du kremlin-elysée. Enfin, les nostalgiques du vrai communisme vont pouvoir venir en masse en france, pendant ce temps, les...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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que de temps perdu

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Et voila nous y sommes!! il suffisait d'entendre Mr FILLON la vérité sur les salaires des dirigeants ;on s'approche de plus en plus de mon analyse du début de la crise,mais quel perte de temps ;je sais que c'était une analyse draconienne à 12000? pou...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ce n'est pas en légiférant dans tous les sens que la France surmontera la crise. L'Elysée se trompe en ne faisant pas confiance aux acteurs économiques.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pour Sarkotchev. Si pour vous le capitalisme c'est le pas suivre de règles, supprimons dès aujourd'hui toutes lois et constitutions, et nos amis dirigeants auront la tête coupée par plus musclés qu'eux...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pour Sarkotchev, Si pour vous le capitalisme c'est n'obéir à aucune règle, supprimons dès aujourd'hui lois et constitution, et nos amis patrons auront peut-etre la tete coupée par plus musclés qu'eux...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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On ne porte pas atteinte à la performance des entreprises... bien au contraire! Il y a eu trop d'abus, surtout de la part de gens finalement peu compétents, et qui ne méritent pas les ponts d'or qui leur ont été faits. N'oublions pas tous les autres ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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A la Générale au moins en se préparait à se gaver de stock options avant que le nettoyage des imcapables soit décrété par Sarko et que le petit personnel des guichets de plus en plus malmené par la clientéle ne s'en apercoive .... Je crois que c'e...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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A voir aussi rapidement le salaire,primesss et retraite de tous nos dirigeants politique!!!!!!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les stock options sont utiles comme complément de leurs maigres salaires pour les salariés de start up, qu?ils toucheront s?ils ont tellement bien travaillé que la start-up a réussi. Par contre dans les sociétés déjà bien établies les salaires sont ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Au Japon les bonus n'existent pas et les DG ont volontairement et naturellement baissé leurs rémunérations. La différence entre des gens civilisés et des latins, chacun prêchant ici pour sa paroisse au détriment de l'intérêt général. Keep it up!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Arrêtons de polémiquer sur le problème et agissons de façon plus efficace : payons les patrons au SMIC et voilà !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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1)il est clair que pour toute les entreprises ayant reçu des aides de l'Etat les dirigeants ne doivent percevoir aucune stock option où bénéficier d'éventuels parachutes dorés-même si leur contrat le prévoyait2) pour les autres c'est une question d'é...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il fallait voir plutot qui été en vérité Madame. Pas seulement de la part de ses employés mais de son bilan entreprise!!Le Baron Seillére est encore là et bien là!!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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touche pas a mes potes

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il y a d?un côté la classe qui amplifie ses profits déjà démesurés, il y a de l?autre la classe qui subit le smic partiel (intérimaires), le chômage, le licenciement. Il y a aussi la classe moyenne qui est de plus en plus chargée fiscalement et dont ...

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