Laurence Parisot veut "vite" de nouvelles négociations avec les syndicats

La présidente du Medef espère qu'une première réunion entre le patronat et les syndicats pourra se tenir avant le 1er mai. Elle a également mis en place un groupe de travail sur les questions de participation et d'intéressement.

Patrons et syndicats doivent tenir un nouveau cycle de négociations sociales au plus vite, d'après les propos tenus par Laurence Parisot, lors de sa conférence de presse mensuelle. La présidente du Medef a déclaré "espérer" voir se tenir "très vite" une première réunion avec les organisations syndicales. Peut être même avant le 1er mai.

Le gouvernement pousse les partenaires sociaux à relancer leurs négociations. La semaine dernière, François Fillon, le Premier ministre, leur a adressé une liste de thème qu'il souhaite leur voir aborder "au plus tard au second semestre", comme la gouvernance des entreprises ou encore la gestion et le financement du paritarisme.

Les questions d'intéressement et de participation sont deux autres thèmes dont le Medef va devoir débattre avec les syndicats. En mars, le président de la République l'a menacé de légiférer sur ces points s'il ne se mettait pas d'accord avec les autres partenaires sociaux. Nicolas Sarkozy avait jugé "inacceptable" que la présidente du groupe patronal refuse d'évoquer la question du partage des profits.

Laurence Parisot s'est défendue en déclarant que le Medef "avait toujours fait le maximum pour inciter les entreprises à développer ces dispositifs" de participation et d'intéressement. Elle a ajouté qu'elle était ouverte au débat mais estimait que les problèmes étaient "mal posés", faisant ainsi référence à la règle des trois tiers souhaitée par le chef de l'Etat (un tiers des profits pour les actionnaires, un tiers pour les salariés et un tiers réinvesti).

Preuve de la bonne foi de son organisation, elle a annoncé la création d'un groupe de travail sur la participation et l'intéressement. Celui-ci est présidé par le directeur des ressources humaines de Champion, Marc Veyron et devrait rendre ses travaux fin mai.

Concernant la suppression de la taxe professionnelle annoncée par le gouvernement, Laurence Parisot a souhaité qu'elle se fasse "sans nouveaux impôts" et a suggéré aux collectivités locales de "travailler sur des gains de productivité".

Enfin, la présidente du Medef, tout en se montrant particulièrement prudente sur l'évolution de la conjoncture économique dans un futur proche, a estimé "entrevoir des micro-signes positifs". Elle a jugé que l'économie avait "atteint un plancher" et qu'il "faut intégrer l'idée qu'on ne retrouvera pas les rythme de croissance" connus avant la crise, à moins d'être "capables d'inventer de nouveaux secteurs d'activités, de nouveaux produits, de nouveaux services".

Commentaires 16
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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TROP TARD! C'es bien de se reveiller après le "Crash" mais ca fesait quelques années que ca va "mal" en exemple: "Avril 2002" ou le "29 mai 2005" et j'en passe...... Vaut mieux tard que jamais me dirai vous!! Eh Bien "Bienvenue dans le monde réel"

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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L'idéee des 3 tiers du président est à mon avis une bonne base.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Mme PARISOT veut en attendant que Mme PARISOT exige. Elle sait d'ores et déjà que le 1er Mai va être très mauvais pour tous ces cadres supérieurs qui se prennent pour des patrons, avant que cela se propagent à tous ces possédants qui se sont content...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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ça y est , elle commence a flipper . les non syndiqués débordent la base syndicale dont ses alliés la cgt et la cfdt faux réformistes et ses copains sont séquestrés. attention danger

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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PARISOT, et la médiocrité de l'outrance insignifiante

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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ah c'est bien elle va surement evoquer et prendre les mesure dans le sens que le président sarkosi a évoqué trés fermement a savoir 1/3 des benfices pour l'actioonaie,1/3 pour les salariés de base ,1/3 pour l'investissemnt! impec je pense que s'est c...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les discours de Mme PARISOT son passage aujourd'hui devant des parlementaires "minables par leur question" montre toute l'arrogance de cette femme et le mépris qu'elle porte aux salariés car elle n'a jamais pendant cette crise eut un discours pour ce...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Discuter avec les syndicats? oui, mais lesquels? La population syndicale représente moins d'un salarié sur dix. Qu'elle exige d'avoir des interlocuteurs représentant neuf salariés sur dix.Les syndicats actuels sont aussi dépréciés que nos partis poli...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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ben moi j'étais encore trop crédule, il y'a quelques années, quand elle est arrivée, j'ai cru en elle et depuis que je me penche un peu plus sur ses discours et pire ses actions, je me suis vite rendue compte qu'elle dit ce qu'on veut entendre de man...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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ok pour les 3 tiers!!!et vite....comme ça l année prochaine je pourrai payé beucoup d impot!merci et sans ironie

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Apres avoir tout entendu et digere, on accepte plus facilement le compromis. Au fait, c'est a qui de relancer la partie?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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JE NE CROIS PLUS AU PATRONAT PARCE QUE (et c'est historique!) Dans les années trente, "Plutôt Hitler que le Front populaire" fut le slogan d'une droite soutenue financièrement par le grand patronat. Le modèle Hitlérien semblait le meilleur pour écra...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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@danton: il n'est pas inutile de rappeler que Hitler n'était pas d'extrème droite mais socialiste (nationaliste), comme d'ailleurs ses frères Lenine et staline

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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LA RINGARDISE DES INSTANCES patronale CONSTITUE LE PIRE ENNEMIE des PATRONS - SI LES PETITS PATRONS, les VRAIS PATRONS abandonnaient le chemin de croix que leur impose les financierspatronsvoyous, le tissus écononmique et industriel national s'en por...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Toujours pas de signe de vie des "syndicats" dans le secteur! ???

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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On ne peut pas discuter avec quelqu'un en disant qu'il ne représente personne; dans le cas des syndicats, c'est différent: le nombre des adhérents rapportés à la population active n'a cessé de diminuer, ce qui veut dire qu'ils n'ont pas le même proje...

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