Interview exclusive de Carla Bruni-Sarkozy : "une fondation, ça n'a rien à voir avec la politique"

Par latribune.fr  |   |  289  mots
Retrouvez en exclusivité l'interview de Carla Bruni-Sarkozy, à lire dans La Tribune et Moi. Disponible ce samedi en kiosque avec La Tribune. La première Dame de France revient ici sur sa volonté de créer une fondation pour l'éducation et la culture, "richesse à laquelle tout le monde devrait avoir accès". Extraits

La Tribune et moi - Pourquoi créer aujourd'hui une fondation pour la culture et l'éducation ?

Carla Bruni-Sarkozy - L'éducation et la culture sont au centre de l'exclusion sociale. Danton a dit : "Après le pain, l'éducation est le premier besoin du peuple". Cette phrase est toujours d'actualité. Il y avait mille causes possibles, mais celle-ci me tient particulièrement à coeur et me procure un certain espoir.

- Depuis 1958, les premières dames oeuvrent dans l'humanitaire, vous vous inscrivez dans cette tradition ?

Je trouve cette tradition très saine. Les premières dames n'ont aucun rôle institutionnel, ce qui est naturel. On ne fait pas de la politque parce qu'on épouse quelqu'un. Une fondation, ça n'a rien à voir avec la politique. Cela donne un cadre, un but à ma fonction. Le lien qui se tisse avec les gens, du fait de mon mariage, est beau. Si je peux aider, le plus possible, pendant les années de mandat de mon mari, et au-delà, je serai ravie.

- Quelle serait votre définition personnelle du mot "culture" ?

A mon sens, la culture fait partie des besoins de l'être humain. C'est une richesse à laquelle tout le monde devrait avoit accès, quel que soit son statut social ou l'épaisseur de son porte-feuille. Notamment dans notre pays, qui est une nation de culture et de savoir, et un pays où le social et les droits de l'homme sont historiquement fondamentaux. Pour moi, l'accès à la connaissance, à la culture, à la la lecture est un droit auquel chaque enfant et chaque adulte de ce pays peut et doit prétendre.

La suite dans La Tribune et Moi, magazine proposé en kiosque avec l'édition du samedi de La Tribune.