60.000 à 70.000 emplois sans charges créés dans les PME depuis décembre, selon Laurent Wauquiez

La mesure d'exonération réservée aux entreprises de moins de dix salariés qui embauchent pendant la crise a permis de créer entre 60.000 et 70.000 emplois depuis décembre, a déclaré ce lundi à Paris le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez.

Baptisée "zéro charges", la mesure lancée en décembre qui exonère les entreprises de moins de dix salariés qui embauchent, a créé 60.000 à 70.000 emplois malgré la crise, a précisé ce lundi Laurent Wauquiez.  Ce dispositif, qui selon le secrétaire d'Etat ne sera pas pérennisé après la crise, consiste en une exonération totale de cotisations patronales au niveau du Smic. Le coût pour l'Etat est estimé à 700 millions d'euros, pris sur le plan de relance.

"On est plutôt plus rapide que prévu et l'on doit être à 250 millions d'euros engagés", a précisé Laurent Wauquiez lors d"un déplacement dans un salon de coiffure parisien, en affirmant que c'était "de tous les outils de la politique de l'emploi, le plus performant".

Environ 4.600 embauches sont déclarées chaque jour par des artisans ou commerçants qui veulent bénéficier de l'exonération, soit 200.000 depuis son entrée en vigueur le 4 décembre. "Dans un cas sur trois, l'embauche n'aurait pas eu lieu sans cet accompagnement. Dans deux cas sur trois, cela permet de conforter la trésorerie de l'entreprise pendant la crise", a exposé Laurent Wauquiez, en compagnie de Pierre Martin, président de l'UPA (patronat de l'artisanat) et lui-même coiffeur. "C'est une bonne mesure qui mériterait d'être reconduite", "nous avons une pyramide des âges très élevée et des départs en retraite ont été renouvelés plus rapidement", a déclaré Pierre Martin.

"Dans la crise, il ne faut pas mégoter", lui a répondu Laurent Wauquiez, "mais dans l'après-crise, on a un budget à gérer et des déficits à ne pas laisser filer", la mesure n'est donc "pas destinée à être structurelle".

Le patron du salon où a eu lieu le point de presse a indiqué que, sans cette exonération, il "aurait hésité" à embaucher et qu'il s'apprêtait à faire sa troisième embauche avec ce dispositif. "Cela me permet de payer un bon salaire (1.450 euros net pour une jeune fille de 22 ans, qui prépare un BEP par correspondance, selon lui) et d'avoir un coup de pouce pour dégager quelque chose à la fin de l'année. C'est toujours bienvenu", a-t-il expliqué.

Commentaires 5
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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J'espère que ces emplois "sans charges" ne sont pas faits pour remplacer des salariés "avec charges", .... opération = zero ??? ....

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Peu probable que cette innovation apporte la solution au problème de l'emploi! Question: qui paye les charges ou leur absence?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Peu probable que cette innovation apporte la solution au problème de l'emploi! Question: qui paye les charges ou leur absence?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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C'est malheureusement des embauches d'entreprises qui se detournent de l'interrim qui leur coute plus cher avec les frais d'agence et les charges Ce n'est qu'un vase communiquant si nous l'ecoutons ce jeune pitre, 4600 embauchés declarés par jour a...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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j'aurais aimé entendre une solution au lieu des critiques frustrés.que faut il faire,enlever 100 % les charges ou bien payer les debts des entreprises et payer les chaumeurs 3000 ? par mois et a MBernard je lui dit que du travail il a par mleir si i...

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