La Banque de France table sur un recul de 0,5% du PIB au deuxième trimestre

La Banque de France prévoit une atténuation de la récession au deuxième trimestre, avec un produit intérieur brut (PIB) qui se contracterait de 0,5%, selon son enquête de conjoncture publiée ce mardi.

Il s'agit de la deuxième estimation de la Banque de France (BdF), qui a par ailleurs fait état d'une nette amélioration du climat des affaires en mai. Le mois dernier, sa première estimation pour le trimestre était de -0,6%. Le PIB s'est contracté de 1,2% au premier trimestre après un recul de 1,5% sur les trois derniers mois de 2008, selon des chiffres de l'Insee qui confirment que la France traverse sa pire récession de l'après-guerre.

Les chiffres révisés du PIB du premier trimestre seront publiés le 26 juin tandis que l'estimation préliminaire pour le deuxième trimestre ne sera pas connue avant la mi-août.

L'indicateur du climat des affaires dans l'industrie a bondi à 81 en mai contre 75 (confirmé) en avril alors que celui dans les services a progressé d'un point à 77 contre 76 (75 en première estimation), précise la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture. L'activité s'est stabilisée mais les perspectives à court terme restent défavorablement orientées.

"L'activité industrielle s'est dans l'ensemble stabilisée en mai ; la baisse de la production dans les biens d'équipement a contrebalancé l'augmentation enregistrée dans l'agro-alimentaire et l'automobile, les autres secteurs demeurant stables," indique la banque centrale. Le taux d'utilisation des capacités de production s'est établi à 69,2% dans l'industrie contre 69,3% en avril, 69,9% en mars et 70,5% en février.

"Le flux de commandes nouvelles s'est légèrement accru ; le niveau des carnets est demeuré néanmoins très insuffisant. Les stocks de produits finis ont légèrement diminué mais sont encore jugés un peu élevés," ajoute la BdF.

Les prévisions d'activité pour les prochains mois restent orientées à la baisse, du fait notamment de perspectives négatives dans les biens intermédiaires et les biens d'équipement, alors que les autres secteurs devraient évoluer plus favorablement, note encore la BdF. Dans les services, l'activité a là aussi cessé de diminuer et la chute de la demande s'est ralentie après plusieurs mois de baisse continue, selon l'enquête. Les prix ont poursuivi leur diminution, les effectifs se sont également encore réduits et les prévisions d'activité et de demande à court terme demeurent défavorables.

(retrouvez l'enquête de conjoncture de la BdF).

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Cette crise dans un monde qui bouge de partout laisse nos politiques et nos prévisionnistes en plein potage ils ne peuvent que constater les faits qui se déroulent devant eux sans très bien savoir qui ou quoi influera sur quoi c'est la seule réalité ...

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