Christine Lagarde évalue à 390 millions d'euros le coût de la prime à la casse

Par latribune.fr  |   |  202  mots
La prime à la casse a été victime de son succès. Au lieu des 220 millions d'euros prévus, elle en a coûté 390 millions. La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, s'est ainsi prononcée ce jeudi pour une suppression "progressive" du dispositif.

La prime à la casse devait coûter 220 millions d'euros. Ce sera finalement 390 millions, a déclaré la ministre de l'Economie, Christine lagarde, ce jeudi. Après le ministre de la Relance, Patrick Devedjian, et celui de l'Industrie, Christian Estrosi, Christine Lagarde se prononce donc à son tour pour l'arrêt progressif du dispositif, programmé initialement le 31 décembre.

Victime de son succès, donc. Mais la prime à la casse a permis, selon la ministre, de soutenir la production automobile française. Cette dernière a enregistré une progression de 0,2% au premier semestre 2009 malgré la crise.

A partir de 2010

Afin d'éviter une chute brutale de la consommation de véhicules, "nous examinons actuellement les sorties en 'sifflet', c'est-à-dire progressive de ce mécanisme. Ce sera un exercice que nous mènerons à partir de 2010 et nous serons très attentifs à ses modalités, au cadrage et au calendrier, en tenant compte et de nos finances publiques et de la situation économique", a expliqué Christine Lagarde.

Patrick Devedjian a suggéré mercredi que la prime à la casse, actuellement de 1.000 euros, soit réduite progressivement "pendant au moins un an", avec pendant les six premiers mois une prime de 700 ou 800 euros, ramenée ensuite à 400 euros.