Grippe A : fermeture des classes au cas par cas

Dans une interview au Journal du Dimanche, le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, déclare que la rentrée aura bien lieu le 2 septembre. Mais si " trois cas de syndromes grippaux sont constatés dans une même classe en moins d'une semaine, celle-ci pourra être fermée".

"Un dispositif sera mis en place dès la rentrée". Dans une interview du JDD, le ministre de l'Education, Luch Chatel, dévoile son plan pour les établissements scolaires en cas de pandémie de grippe A.

La rentrée se déroulera, comme prévue, le 2 septembre. Mais le préfet pourra décider de "ne fermer qu'une seule classe, ou bien plusieurs, ou bien encore tout l'établissement, voire ceux qui se trouvent à proximité".

En effet, Luc Chatel, dans une circulaire qui sera envoyé aux préfets et aux recteurs, a fixé le seuil pour la fermeture d'une classe a trois cas en moins d'une semaine : " nous avons décidé que si au moins trois cas de syndromes grippaux sont constatés dans une même classe en moins d'une semaine, celle-ci pourra être fermée".

La décision pourra être prise du jour au lendemain, précise le ministre car "dans ce type de situations, la rapidité est un élément clé. Les parents seront alors avertis par les chefs d'établissements".

Mauvais nouvelle pour les parents, les pouvoirs publics n'ont "pas prévu de moyens de garde de substitution" et feront appel "à la solidarité familiale, comme lors d'une épidémie de grippe classique". En effet, "nous n'allons naturellement pas reproduire des systèmes de garde collective si nous sommes amenés à fermer des écoles. Ce serait absurde", a souligné Luc Chatel.

La réouverture d'un établissement fermé pour cause de grippe dépendra également du préfet et devra répondre à "trois conditions": l'établissement "devra avoir été fermé pendant au moins six jours consécutifs; les élèves et les personnels devront avoir achevé ce que nous appelons la période de contagiosité, estimée à 7 jours; les locaux devront avoir été nettoyés entièrement".

Pour le moment un certificat médical ne sera pas exigé pour le retour des enfants en classe. Et le gouvernement n'envisage pas "à ce stade" une campagne de vaccination obligatoire, en particulier des enfants. Mais pour Luc Chatel, le principe "du plan de riposte défini par le gouvernement est de s'adapter à la situation, en permanence. Peut-être serons-nous appelés à corriger telle ou telle position, nous verrons le moment venu".

 

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