Bruxelles : Paris va proposer Michel Barnier comme commissaire

Par latribune.fr  |   |  296  mots
Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, interviewé ce mercredi par le Figaro, met fin au supense : "ce n'est un secret pour personne que la France proposera Michel Barnier comme commissaire européen. reste à savoir à quelle fonction".

Les négociations vont bon train en ce moment à Bruxelles et dans les différentes capitales de l'Union européenne (UE) pour la désignation des futurs commissaires européens.

A paris, le nom de Michel Barnier est sur toutes les lèvres. Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, interviewé ce mercredi par le Figaro, met fin au supense : "ce n'est un secret pour personne que la France proposera Michel Barnier comme commissaire européen. reste à savoir à quelle fonction".

Sur ce dernier point circulent deux hytpohèses : le poste de commissaire aux affaires intérieures, celui qu'a occupé l'irlandais Charlie McCreevie qui a souvent poussé la France dans ses retranchements sur des questions d'ouverture du marché à la concurrence internationale - par exemple sur les jeux en ligne, d'actualité ce mercredi avec le projet de loi - ou le poste de commissaire aux affaires économiques et monétaires mais Michel Barnier a peu d'expérience en la matière selon ses détracteurs (voir concurrents).

Claude Guéant tord le coup au passage à l'idée d'un départ de l'actuel Premier ministre François Fillon pour Bruxelles : "c'est absurde ! Les nominations vont se faire en novembre. Les contacts sont déjà en cours entre chefs d'Etat et de gouvernement. Il n'y a de ce fait aucune perspective européenne pour François Fillon à court terme."

On notera ce "court terme" qui n'exclut rien pour un avenir plus lointain. Mais en attendant, le secrétaire général de l'Elysée l'affirme : Nicolas Sarkozy souhaite que François Fillon reste à son poste :"le président considère que leur collaboration fonctionne bien". Quant à Nicolas Sarkozy lui-même, Claude Guéant aimerait, "à titre personnel", qu'il se représente en 2012 pour un second mandat.