Assurance-maladie, retraite : objectifs affichés sur les réformes qui fâchent

Lors de voeux adressés aux personnels de santé à l'occasion d'un déplacement à Perpignan, dans le sud de la France, le président de la république a présenté ses objectifs dans ce secteur en lourd déficit. Le gouvernement met aussi sur la table le dossier des retraites. Ils doivent répondre aux critiques sur le dossier de la grippe A.

La conférence nationale sur les finances publiques, qui sera lancée fin janvier, devra trouver les moyens de rééquilibrer les comptes de l'assurance maladie, a déclaré mardi Nicolas Sarkozy.

Le président de la république a souligné que l'assurance maladie avait été mise "à rude épreuve" par la crise, comme l'ensemble des comptes sociaux. Les deux tiers du besoin de financement du régime général de l'assurance maladie en 2009 sont imputables à la crise et cette proportion atteindra les trois quarts en 2010, a-t-il précisé.

Le gouvernement doit être particulièrement vigilant, car "rien ne peut expliquer que nous financions les dépenses de santé par de la dette" et "les malades d'aujourd'hui ne peuvent pas faire financer leurs soins par les actifs de demain", a insisté Nicolas Sarkozy. "A la fin du mois, je tiendrai une conférence sur le déficit qui évoquera la méthode pour rééquilibrer les comptes de l'assurance maladie, puis pour maintenir cet équilibre dans le temps", a-t-il poursuivi.

La conférence, qui se tiendra après la présentation le 20 janvier d'un collectif budgétaire en conseil des ministres, doit traiter à la fois des finances de l'Etat, des finances des collectivités territoriales et du financement de la protection sociale.

2010 promet donc bien, comme la Tribune l'écrivait récemment, d'être l'année des réformes qui fâchent puisque le gouvernement met aussi sur la table le dossier des retraites.

Par ailleurs, le chef de l'Etat a défendu les mesures prises par le gouvernement français face à l'épidémie de grippe A (H1N1), dont un programme massif de vaccination controversé suivi d'une revente des vaccins excédentaires tout aussi critiquée. "Le gouvernement a tenu le cap et a fait ce qu'il fallait pour protéger la population. Il semble que le virus de la grippe A (H1N1) s'avère moins dangereux que ce que tous les experts prévoyaient en septembre: tant mieux". Mais le président a souligné que l'hiver n'était pas fini et demandé qu'aucune conclusion définitive ne soit tirée en la matière.

La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a dû répondre dans la soirée aux critiques des députés de la Commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale sur sa gestion de la lutte contre la grippe A.

Commentaire 1
à écrit le 12/01/2010 à 15:49
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