Conseil constitutionnel : les nominations se précisent

Feraient leur entrée l'ex commissaire européen Jacques Barrot, de Marie-Laure Denis, membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel, et du sénateur UMP du Haut-Rhin Hubert Haenel.

Trois personnalités de droite feront leur entrée au Conseil constitutionnel la semaine prochaine pour remplacer les membres nommés en 2001 , selon Le Monde.  Il s'agirait de l'ex commissaire européen Jacques Barrot, de Marie-Laure Denis, membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel, et du sénateur UMP du Haut-Rhin Hubert Haenel.

Nicolas Sarkozy aurait finalement renoncé à nommer l'ancien ministre de François Mitterrand, le socialiste au franc parler Michel Charasse. "C'est en tout cas le casting qui était arrêté vendredi 19 février par Nicolas Sarkozy, le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer et celui du sénat Gérard Larcher" écrit Le Monde. Cer sera une première pour tous les trois.

Vont sortir à cette occasion Olivier Dutheillet de Lamothe, secrétaire général de l'Elysée sous Jacques Chirac, la sociologue Dominique Schnapper, fille de Raymond Aron, et l'ancien ministre de François Mitterrand, Pierre Joxe dernier représentant de la gauche parmi les Sages. "Pour corriger ce déséquilibre, l'Elysée envisage de nommer à la Cour des comptes le député socialiste Didier Migaud, 57 ans, actuel président de la commission des finances de l'Assemblée nationale", précise Le Monde.

Le Conseil constitutionnel s'est illustré ces derniers mois en "retoquant" notamment le projet gouvernemental sur la taxe carbone.

Commentaires 3
à écrit le 22/02/2010 à 10:08
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Ce qui me semble aberrant dans ces nominations c?est qu?il n?y a plus un seul professeur de droit au sein du CC? Ces nominations sont politiques, toujours et encore du copinage, des personnes incompétentes qu?il faut recaser absolument ! Les autorité...

à écrit le 22/02/2010 à 7:33
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Et moi? Et moi? Je ne connais rien à la Constitution, mais a-t'on besoin d'un juriste pour une place de baladin?

à écrit le 21/02/2010 à 11:50
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Eh oui, ainsi va le monde : le traître n'est plus utile au Prince. Une forme de justice immanente ?

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