Séquestration de dirigeants d'Essex : le gouvernement se fâche

Par latribune.fr  |   |  207  mots
Le ministre chargé de l'Industrie, Christian Estrosi, ne prévoit pas de médiation possible tant que les dirigeants retenus depuis mercredi ne sont pas libérés. Il a déclaré ce vendredi "inacceptable et révoltant" le comportement des salariés de l'entreprise Essex à Mâcon.

Pas de médiation possible sans la libération des dirigeants d'Essex à Mâcon. Le ministre chargé de l'Industrie, Christian Estrosi, a jugé "inacceptable et révoltant" le comportement des salariés de cette entreprise de Mâcon, en Saône-et-Loire.

Le ministre s'est également déclaré "profondément choqué par le comportement d'une petite minorité de salariés qui retient en otage, depuis deux jours deux dirigeants de la société Essex dans le but d'obtenir de l'argent sous forme d'indemnités de départ de 120.000 euros par salarié".

Ces derniers retiennent deux dirigeants pour tenter d'obtenir des primes de départ substantielles, après l'annonce de la fermeture du site. Une médiation de l'Etat, assure Christian Estrosi, ne pourra avoir lieu qu'à la condition unique que les dirigeants soient relâchés.

Les négociations sont restées au point mort jeudi entre la direction et les salariés. Du coup, les employés de la société qui fabrique du fil de cuivre ont passé une deuxième nuit sur place. Quatre-vingt salariés d'Essex ont menacé de jeter dans la Saône du matériel et des bobines de cuivre après avoir appris la fermeture de leur usine en octobre dernier.