France : croissance revue à la baisse, déficit budgétaire réduit

La Banque de France a révisé à 0,4% sa prévision de croissance du PIB au deuxième trimestre, au lieu de 0,5% attendu précédemment. Bonne nouvelle en revanche du côté du budget puisque le déficit s'élevait à 67,9 milliards d'euros fin mai, contre 82,1 milliards un an plus tôt, une amélioration liée notamment à la fin des mesures de relance et à la hausse des recettes fiscales, selon Bercy.

La Banque de France (BdF) a révisé en baisse sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre à 0,4% contre 0,5% précédemment, selon son enquête mensuelle de conjoncture publiée ce jeudi.

L'indicateur du climat des affaires dans l'industrie a reculé d'un point à 100 en juin après 101 en mai. Il est resté stable dans les services à 97. Dans l'industrie, "les prévisions font état d'une stabilité de la production dans les prochains mois", précise la Banque de France dans un communiqué. Dans les services, "les perspectives sont orientées vers une progression modérée de l'activité à court terme".

Selon l'enquête de conjoncture, l'activité industrielle s'est établie en légère augmentation par rapport au mois précédent. A l'exception du secteur de l'automobile et des autres matériels de transport, l'ensemble des secteurs a progressé. Le taux d'utilisation des capacités de production s'est légèrement accru, demeurant cependant en-deçà de sa moyenne de longue période. Les carnets sont jugés légèrement mieux garnis que la normale et les stocks de produits finis sont proches du niveau désiré.

Dans les services, "l'activité a progressé en juin, mais à un rythme nettement moins soutenu qu'en mai", avec un ralentissement de la hausse de l'activité dans le travail temporaire et les activités informatiques. Dans les services toujours, les prix "se sont maintenus globalement" et "les effectifs se sont accrus significativement", précise la BdF.

En revanche, bonne nouvelle sur le front du déficit budgétaire puisqu'il s'établissait à 67,9 milliards d'euros fin mai contre 82,1 milliards d'euros (88,7 milliards y compris les prêts au secteur automobile) un an plus tôt, selon la dernière situation mensuelle budgétaire publiée ce jeudi par le ministère du Budget.

Au 31 mai 2010, les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) atteigent 157,4 miliards d'euros, contre 152,1 milliards un an plus tôt. Les recettes (nettes des remboursements et dégrèvements) s'établissent quant à elles à 102,4 milliards contre 90,5 milliards à la même date de 2009, avec notamment une hausse de 12,1 milliards des recettes fiscales nettes à 96,5 milliards.

Le produit des recettes non fiscales enregistre en mai le versement par GDF-Suez d'un dividende de 500 millions d'euros. Le solde des comptes spéciaux enregistre par ailleurs en mai un décaissement de 3,3 milliards d'euros au titre du prêt accordé à la Grèce.

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