Le préfet de police de Paris veut lutter contre la non-exécution des peines

En 2009, le service d'exécution des décisions de justice a été saisi de 3.500 affaires. Il a permis l'arrestation d'un millier de délinquants condamnés.

Le préfet de police de Paris veut lutter plus efficacement contre l'insécurité. Pour cela, Michelin Gaudin a décidé d'étendre au Grand Paris l'action d'un service spécialisé pour retrouver les personnes condamnés et laissées libres, mais qui ont disparu dans la nature, selon une information du Figaro confirmée par la préfecture.

Ce service (service d'exécution des décisions de justice) est composé d'une cinquantaine de fonctionnaires. Il a vu sa compétence sur Paris étendue récemment aux trois départements limitrophes (Hauts-de-Seine, Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis).

En 2009, le SEDJ a été saisi de 3.500 affaires. Il a permis l'arrestation d'un millier de délinquants condamnés. Pour 2.500 autres cas, les délinquants avaient soit déménagé, soit ils étaient déjà en prison. "Nous arrêtons en moyenne trois personnes par jour et le rythme va inévitablement s'accélérer après la réforme", a déclaré dans Le Figaro Jean-Jacques Herlem, directeur adjoint à la PJ parisienne. Selon Le Figaro, 12,7% des condamnés n'effectuent pas leur peine en prison (semi-liberté, bracelet électronique, ou autres).

Par ailleurs, toujours selon Le Figaro, le préfet de police a aussi fait effectuer des recherches sur le nombre de personnes ayant commis 50 délits et plus à Paris intra-muros. 11.4000 noms sont ressortis. La police a effectué un triage car beaucoup de ces noms sont des alias. Il reste tout de même 19.000 personnes. Parmi eux, 69 sont considérés comme dangereux et étaient en liberté au moment du comptage.
 

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