Réforme des retraites : les points que le gouvernement prévoit de modifier

Le gouvernement est notamment prêt à discuter de la pénibilité du travail dans le cadre du débat parlementaire sur les retraites. Il ne compte en revanche pas toucher aux points qui hérissent le plus les syndicats : l'âge de départ à la retraite, la durée de cotisation et le taux de cotisation dans le public.

Le gouvernement déposera durant le débat parlementaire sur les retraites des amendements sur les sujets de la pénibilité, des polypensionnés et des carrières longues, a dit dimanche son porte-parole Luc Chatel.

L'exécutif a déjà annoncé qu'il était prêt à revoir sa position sur ces questions mais qu'il ne souhaitait pas toucher aux points qui hérissent le plus les syndicats, l'âge de départ à la retraite, la durée de cotisation et le taux de cotisation dans le public.

"Sur les trois sujets que le président de la République avait évoqués, la pénibilité, les polypensionnés et les carrières longues, nous travaillons", a dit Luc Chatel lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.

"Le gouvernement sera amené à déposer un certain nombre d'amendements lui-même", lors du débat à l'Assemblée nationale qui commence le 7 septembre, a ajouté le porte-parole du gouvernement.

Le ministre de l'Education n'a pas précisé le contenu de ces amendements mais dit qu'ils seraient discutés avec les parlementaires, avec les organisations syndicales "si elles le souhaitent", et tranchés par Nicolas Sarkozy.

Sur les carrières longues, le projet actuel prévoit que les salariés ayant commencé à travailler avant 18 ans puissent partir entre 58 et 60 ans, sous réserve d'avoir cumulé la durée de cotisation nécessaire plus deux ans.

Sur la pénibilité, la retraite à 60 ans doit être maintenue pour les salariés ayant une incapacité physique supérieure ou égale à 20% du fait d'une situation d'usure professionnelle constatée.

Les syndicats et la gauche appellent à manifester et à faire grève le mardi 7 septembre pour faire plier le gouvernement contre la réforme des retraites. Ils espèrent rassembler plus de monde que le 29 juin dernier, où, selon eux, deux millions de personnes avaient défilé en France.

"Je pense qu'il y aura une mobilisation", a dit Luc Chatel.

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