La nouvelle ligne de TGV Tours-Bordeaux bloquée par le Tarn-et-Garonne

Jean-Michel Baylet, le président du conseil général du Tarn-et-Garonne refuse de participer au financement de cette nouvelle ligne jusqu'à nouvel ordre.
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Le projet de ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux a essuyé un nouveau coup jeudi avec la décision du conseil général du Tarn-et-Garonne et de son président Jean-Michel Baylet de ne pas participer au financement jusqu'à nouvel ordre.
Jean-Michel Baylet, qui préside également le parti radical de gauche, a regretté l'absence des garanties réclamées sur le tracé de la LGV, à savoir que quand celle-ci sera prolongée de Bordeaux à Toulouse, elle passera par son département.

Différentes réunions cette semaine entre élus et associations d'une part, Réseau ferré de France d'autre part se sont mal passées, a expliqué Jean-Michel Baylet à l'AFP. Et il ajoute : "Nous avons constaté que RFF revenait sur ses engagements et ne voulait pas en réalité investir dans les demandes que nous présentions pour améliorer le sort de nos populations et (pour) prendre en compte l'impact de cette ligne à grande vitesse sur nos territoires. En conséquence, le conseil général de Tarn-et-Garonne, jusqu'à nouvel ordre, ne financera pas ce projet. Nous avons décidé de recruter un Monsieur LGV qui s'occupera de défendre nos intérêts et nous mènerons si nécessaire le combat contre ce projet."

Une participation de presque 7 millions d'euros

Le conseil général du Tarn-et-Garonne est appelé à participer au financement de la future LGV Tours-Bordeaux à hauteur de 6,935 millions d'euros (pour un projet chiffré à 6,7 milliards en euros constants 2009). Les collectivités territoriales de cinq régions sont appelées à contribuer financièrement à ce projet, dans le cadre d'un partenariat public-privé.

Seulement les collectivités négocient âprement leur participation, quand elles ne la refusent pas. En Midi-Pyrénées, seulement un peu plus de 80% des contributions escomptées des collectivités sont réunies à ce jour alors que le ministère de l'Ecologie et des Transports doit décider sous peu de l'avenir du projet.

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