Ségolène Royal : "On ne pourra plus camoufler en licenciements économiques des licenciements boursiers"

Après Arnaud Montebourg et Manuel Valls, c'est Ségolène Royal qui a répondu aux questions de la rédaction de La Tribune. Retrouvez également en exclusivité le détail de ses deux projets de loi sur les licenciements boursiers et la réforme bancaire.
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Mardi après-midi, répondant, après Arnaud Montebourg et Manuel Valls, à l'invitation faite par « La Tribune » à l'ensemble des candidats socialistes, la présidente de la région Poitou-Charentes a développé son projet devant la rédaction. Un projet qu'elle assume comme socialiste, « mais le socialisme du 21ème siècle, celui qui marche ». Elle dit vouloir une nation d'entrepreneurs, refuse la facilité de la hausse des impôts et prône un fort volontarisme industriel, au moment où une nouvelle menace se profile sur la sidérurgie lorraine. Elle a dévoilé les deux premières lois qu'elle présenterait si elle était élue le 6 mai 2012 : une réforme pour reprendre le contrôle des banques et une loi pour interdire les « licenciements boursiers ». Sur la crise, elle reproche à Nicolas Sarkozy de n'avoir pas su discuter avec Angela Merkel pour trouver une solution au problème grec et réclame d'urgence la création d'eurobonds pour mutualiser les dettes souveraines.

Que pensez-vous de la façon dont les dirigeants européens ont géré la crise grecque ?

Ségolène Royal : Il aurait fallu créer les euro obligations, afin d'éviter cette mise en compétition des peuples les uns avec les autres. Pourquoi ne l'a-t-on pas fait ? La France y était favorable. Or, lors de sa rencontre avec Angela Merkel sur ce sujet, Nicolas Sarkozy a lâché en rase campagne devant les réticences des Allemands. Pourquoi n'avons-nous pas négocié de façon plus approfondie avec le gouvernement allemand ? Le ministre allemand des finances redoutait que les euro obligations n'entraînent une perte de souveraineté et finisse par pénaliser les pays vertueux. Il voulait que les politiques économiques et monétaires des pays européens soient contrôlées davantage par les ministres des finances de l'Union Européenne ou la BCE. Pourquoi n'a-t-on pas discuté de cela de façon sérieuse ? J'aurais dit aux Allemands, « puisque vous avez des idées, mettez les en ?uvre. Nous voulons des euro obligations, vous voulez un contrôle des politiques budgétaires, très bien, discutons-en ».

C'est cela la gouvernance. Si je suis portée au pouvoir, je serai plus volontaire dans les décisions, je réglerai les problèmes en négociant. Je connais très bien le fonctionnement des grands sommets internationaux, auxquels j'ai assisté aux côtés de François Mitterrand. Et je sais qu'il y a toujours un espace de discussion. Le plan de sauvetage de la Grèce, tel qu'il se déroule actuellement, est inadmissible. On impose aux grecs des mesures insupportables, pour sauver les banques et le système financier qui, de toute façon s'en sortiront toujours, car la finance est toujours sortie à son avantage des crises....

L'Allemagne a-t-elle joué le jeu ?


Angela Merkel, au début de la crise, n'a pas déployé suffisamment d'efforts de pédagogie en direction du peuple allemand. Elle n'a pas pris les citoyens à témoin de la gravité de la crise, elle ne s'est pas assez appuyée sur l'opinion publique pour désamorcer les manoeuvres d'appareils de la classe politique allemande. Ces appareils politiques ont pris l'Europe en otage pour des considérations politiciennes, sans rapport avec les vrais enjeux. La chancelière aurait du expliciter ces enjeux de façon beaucoup plus claire. Ma conviction est qu'il ne faut pas mettre en ?uvre un nouveau plan de sauvetage de la Grèce, tant que le système bancaire n'aura pas été réformé. Sinon, toute nouvelle aide financière à la Grèce atterrira d'une façon ou d'une autre dans la poche des banques.

Vous annoncez comme priorité la loi de réforme bancaire. Comment comptez-vous reprendre le contrôle des banques ?


Si le système bancaire en est arrivé là c'est parce qu'il s'est asphyxié lui-même. Les banques ne font plus leur métier car l'Etat n'a pas eu le courage de se faire respecter. Il faut remettre de l'ordre en brandissant, au besoin, la menace de retirer l'agrément d'établissement bancaire à tous ceux qui ne respectent pas les règles. Dans ce cadre, il est urgent de revoir toutes ces limites et c'est la raison pour laquelle je propose un projet de loi de réforme bancaire. Celui-ci est articulé autour de cinq piliers :

1/ La séparation des activités de dépôts de celles d'investissement avec le renforcement de la tutelle publique sur les établissements bancaires avec la présence au conseil d'administration d'un représentant de l'Etat pour veiller au respect des lois.

2/ La création d'une banque publique d'investissement afin de financer les PME. Avec une compétence reconnue aux régions pour constituer une banque régionale publique.

3/Le rééquilibrage des rapports entreles banques et les consommateurs en revoyant significativement les grille des tarifs bancaires et les problèmes de surendettement.

4/ la prise de contrôle par l'Etat des établissements bancaires en difficultés soit par l'acquisition de tout ou partie du capital du groupe moyennant une indemnisation, soit par l'achat par l'Etat d'une action dotée de pouvoirs spécifiques.

5/ la taxation des transactions financières à l'échelle européenne et la restauration du droit de bourse disparu en 2008.

Une autre de vos priorités est d'interdire les licenciements boursiers. Par quels moyens ?

Ce sera très simple, il s'agira de reprendre dans la loi la jurisprudence de la Cour d'Appel de Paris sur l'affaire LU/Danone. De quoi s'agit-il ? Non pas d'un retour à l'autorisation administrative de licenciement économique mais de dire que les licenciements qui n'ont pour objectif que d'améliorer la rentabilité d'une entreprise déjà rentable ne pourront pas être assimilés à des licenciements économiques. Cela signifie que l'on ne pourra pas plus camoufler en licenciements économiques des licenciements intervenus dans des entreprises qui marchent bien. C'est aussi un intérêt pour l'entreprise car le juge des référés pourra lui dire rapidement que ce type de licenciement n'étant pas légal, elle sera obligée de reprendre les discussions. Dans l'exemple Danone/LU, cette entreprise était très rentable, il s'agissait seulement de la déménager dans des pays à bas salaires afin d'améliorer encore la rentabilité de l'entreprise et d'augmenter les dividendes. Avec ma loi, le juge n'aurait pas autorisé ces licenciements purement boursiers. Ceux qui pensent que ce n'est pas possible seront incapables d'emmener le pays vers d'autres règles du jeu. J'entends des socialistes dire qu'il n'est pas possible d'inscrire dans la loi une décision de justice qui a mis 10 ans à être rendue et qu'il faudrait rester inerte. Moi, je considère qu'être socialiste c'est engranger dans la loi les avancées sociales obtenues par le combat social.

Autre exemple, de quel droit Arcelor Mittal a fermé Gandrange et s'apprête à faire de même à Florange, donc à liquider ce qui reste de la sidérurgie française ? Alors que c'est un groupe qui gagne beaucoup d'argent et qui va augmenter les dividendes versés aux actionnaires. Si j'étais à la tête de l'Etat, je dirais à Monsieur Mittal de nous céder pour 1 euro symbolique la sidérurgie Lorraine et je retrouverais un autre opérateur. Il y a un avenir pour la sidérurgie française pour créer les véhicules du futur, les éoliennes off shore ou l'enfouissement du CO². Je n'ai pas envie d'aller acheter ma sidérurgie à l'étranger.

En 2007, vous aviez annoncé le SMIC à 1500 euros en 2012. Il sera à 1365 euros bruts. Si vous êtes de nouveau candidate, que proposerez-vous sur le Smic et les bas revenus ?

Dans le projet socialiste, il n'y a pas de nouveau montant arrêté pour le Smic. A la différence d'il y a cinq ans où il était fixé à 1.500 euros : on ne savait pas si c'était du net, du brut, un objectif sur cinq ans. Ce qui est dramatique c'est que le Smic est beaucoup trop bas. Plus généralement les rémunérations en France sont beaucoup plus basses, par rapport au coût de la vie, que dans les autres pays européens. Et cela est grave car le Smic est trop près des minima sociaux et du seuil de pauvreté fixé à 900 euros. Or avec un Smic net à 1.070 euros, ce n'est pas la peine de travailler. Je veux donc un écart entre les revenus de l'assistance et le salaire minimum. En outre, je ne veux pas que l'on commence sa vie au Smic et qu'on la termine au Smic. Il n'y a qu'en France que l'on voit ça. Ce que je propose donc c'est une conférence salariale annuelle obligatoire dans les entreprises ou les branches afin que, via le dialogue social, on arrive à une juste répartition des fruits de la croissance, comme cela se fait en Allemagne et dans les pays du Nord. Ces politiques salariales doivent inclure la validation des acquis de l'expérience et la formation professionnelle. Il faudra aussi y inclure la question de la pénibilité et de la souffrance au travail. Vous verrez que lorsque tous ces élément auront été pris en compte, il y aura une amélioration de la compétitivité économique parce qu'avec un meilleur dialogue social, des gens qui se sentent respectés et qui ont des perspectives et qui partagent la stratégie de l'entreprise sont beaucoup plus performants que des gens oubliés. Cela fait entièrement partie de ma stratégie de relance..

Souhaitez vous le retour de la retraite à 60 ans ?

Dès le premier Conseil des ministres j'inscrirais le retour à 60 ans de l'âge de départ possible à la retraite pour ceux qui ont suffisamment cotisé car nous avons accepté l'augmentation des durées de cotisation. Combien de personnes sont concernées ? 450.000 personnes en 2012 et 230.000 en 2013. Sachant que la moitié de ces personnes, voire un peu plus, sont soit au chômage, soit en invalidité alors qu'ils ont cotisé plus de 40 ans Au niveau des financements, c'est donc juste un transfert de caisse. Je vais plus loin. Il faudrait que dans les métiers à forte pénibilité, l'on puisse partir avant 60 ans dès lors que l'on a cotisé la duré requise. Des gamins qui ont commencé à travailler à 16 ans devraient pouvoir partir à 56 ans : ils ne peuvent plus être charpentier ou monter sur des façades. Actuellement, ils sont mis au chômage. D'autant plus que rien n'est prévu en France pour les seniors, dans ce domaine c'est vraiment encore le moyen âge. Le BIT définit très bien la pénibilité : travail de nuit, travail posté, travail debout, exposition à des matières dangereuses. Ceux qui ont été exposés à ce type de difficultés devraient pouvoir partir dès qu'ils ont assez cotisé, il n y a pas besoin d'attendre 60 ans.

Vous vous dites favorable aux entreprises, à « une France d'entrepreneurs ». Comment les aider ?

Ma priorité, c'est la relance de l'activité économique dans les PME, notamment autour du plan de reconquête industrielle. C'est la seule catégorie d'entreprise qui se développe. Il faut réduire les délais de paiement, mettre en place des structures de capital risque. Et aider les PME à innover. J'ai conçu dans ma région une structure qui centralise les dépôts de brevets, et les met à disposition ensuite des PME. Ainsi, nous avons pu déposer de nombreux brevets, notamment dans le domaine de l'environnement. Exemples : une éolienne à axe vertical, du plastique recyclable...

J'ai réussi à tenir bon sur Heuliez. J'y ai mis tout mon poids personnel pour redresser l'entreprise, car nous avions tout le monde contre nous. Le FSI a tergiversé, ce qui a conduit les investisseurs à hésiter. Cela nous a fait perdre six mois. Le FSI a été politique, alors que le sujet du développement des entreprises devrait être affranchi des clivages politiques.

Ce que révèle la crise actuelle, ne serait-ce pas le problème de notre modèle social, qui vit depuis des années à crédit ?

S'il ne doit pas vivre à crédit, notre modèle social ne doit pas être rogné. Il faut relancer la machine économique, ce qui le financera. Je ne suis pas comme certains socialistes qui disent : dès qu'on arrive, on crée des impôts. C'est par la relance du pouvoir d'achat qu'on redynamisera l'économie.

Quelle politique fiscale faut-il conduire dans le contexte actuel de très faible croissance, voire de récession ?

Il faut alléger les prélèvements sur le travail, pour redonner du pouvoir d'achat aux salariés, ce qui dopera l'activité. On pourra le faire grâce à la réforme des prélèvements obligatoires, car il ne s'agit pas de creuser les déficits via des baisses d'impôts.

Quels prélèvements faut-il augmenter en contrepartie de la baisse des cotisations ?

Sûrement pas la TVA. Un salarié moyen consacre deux mois de salaire à payer la TVA. C'est vraiment l'impôt le plus injuste. Il faut s'attaquer avant tout aux niches fiscales.

Le projet socialiste prévoit 50 milliards d'euros de recettes en plus, autrement d'impôts nouveaux. Vous approuvez ?

Je pense qu'il faut stabiliser les prélèvements obligatoires. J'approuve grosso modo les préconisations de Thomas Piketty (suppression de la plupart des niches sur l'impôt sur le revenu, impôt plus progressif).

Mais je ne crois pas au mythe de la réforme fiscale. Celle-ci n'est pas un objectif, c'est un moyen. Certains en font un projet de civilisation. Ce n'est pas mon cas : la redistribution est une nécessité, pas une fin en soi. Je veux un impôt juste et simple, à prélèvement constant. Je ne veux pas que socialisme rime avec hausse d'impôts, cela obligera à faire des économies.

Faut-il abroger la Hadopi, l'autorité de lutte contre le piratage sur Internet ?

Oui. Et je suis favorable à une contribution des fournisseurs d'accès Internet pour financer la culture.

 

Lire aussi...

EXCLUSIF Le détail du projet de loi de Ségolène Royal sur les licenciements boursiers

EXCLUSIF Le détail du projet de loi de Ségolène Royal sur la réforme bancaire

Commentaires 42
à écrit le 07/10/2011 à 9:16
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La Tribune. Vous avez encore oublié mon commentaire. Ayez au moins le courage et l'honnêteté de reconnaître que vous suivez une doctrine clairement définie par vos maîtres et que votre modération n'a rien à voir avec la grossièreté mais n'est que de ...

à écrit le 06/10/2011 à 19:11
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A ma tres grande surprise: Segolene Royal peut vraiment faire des choses interessantes. Elle a un don, celui de toujours prendre a contre pied par l'imagination, l'innovation et la creativite. Je vois tres sincerement en elle, une femme seule mais ...

à écrit le 06/10/2011 à 17:06
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Les candidats des débats aux primaires ont des propositions intéressantes mais c'est sans doute Ségolène Royal qui est la plus créative et le prouve dans sa région et dont les projets sont les plus ambitieux pour la France. Elle avait pris des risque...

le 06/10/2011 à 19:22
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Je partage la meme analyse que vous. M. Valls est quand meme celui qui loupe a chaque fois de marquer contre son camp. Il s'amuse a denigrer les autres faisant indirectement le jeu de l'adversaire. Montebourg est jeune, tres interessant mais sans ...

à écrit le 06/10/2011 à 17:04
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Le socialisme délirant en oeuvre. Il est pourtant évident qu'il appartient au gouvernement et aux régions de développer les différents secteurs de l'économie (66) dont seule la moitié est travaillée. La politique de concentration des champions, la ma...

le 06/10/2011 à 18:02
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Baisser la tva avec la dette actuelle n'a rien d'évident et quid des produits importés ? Cà va favoriser les produits chinois entre autres donc mauvaises conséquences sur l'emploi en France

à écrit le 06/10/2011 à 15:20
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Alors, Madame Royal, on est contre les licenciements boursiers mais pro capital risque etc. du moment que ça profite à votre région et à vos intérets personnels, on ferme les yeux sur le libéralisme économiques ?

le 06/10/2011 à 17:12
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Pas juste cette remarque car dans les 2 cas çà profite aux employés et elle a pris des sacrés risques pour sa carrière si par exemple la reprise d'Heuliez n'avait pas marché et donc si les fonds de la région avaient été perdus ! Je tire plutôt mon ch...

à écrit le 06/10/2011 à 14:46
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Mon dieu mais que la gauche est ridicule...comment voulez vous que la france se redresse si elle deviens dirigée par des abrutis demagogues comme cela... Ce n'est pas de la mysogynie, homme ou femme, quand on tiens des propos comme ca...on se reconv...

le 06/10/2011 à 17:21
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Parce que la droite fait mieux actuellement avec l'explosion des dettes, pas uniquement dûe à la crise mais à une erreur d'appréciation initiale en 2007 ? et l'extrême droite avec sa sortie de l'euro au pire moment et d'explosion de l'Europe c'est mi...

le 06/10/2011 à 18:08
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Tzeensh affichez clairement vos couleurs et vos arguments plutôt que de déblatérer des âneries qui n'apportent rien. Reconvertissez-vous en contributeur intelligent "svp" (= si vous pouvez)

à écrit le 06/10/2011 à 11:41
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Surenchère dans l'utopie... Est-ce vraiment de ça dont le pays a besoin ?

à écrit le 06/10/2011 à 11:31
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Si certains arrêtaient de regarder la politique au travers de leur lunette déformante tout libéral ils verraient que ces propositions, mêmes si certaines sont discutables, ont au moins le mérite de réintroduire du volontarisme politique plutôt que de...

à écrit le 06/10/2011 à 10:19
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Un bien long article. Pour les vues economiques de Segolene, le dos d'un timbre poste eut suffit.

le 06/10/2011 à 14:53
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Ah...je ne pensais pas qu'elle en avait autant que ca ! J'ai du rater quelque chose depuis son débat contre notre président qui l'a fait pleurer... (mince alors le vilain !)

le 06/10/2011 à 17:40
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Pour mémoire Sarkozy était partisan de la guerre en Irak qui a ruiné les Etats-Unis et a déclenché la longue crise actuelle avec une dette américaine qui risque d'entraîner bientôt une nouvelle dégradation de la note du pays avec ses lourdes conséque...

à écrit le 06/10/2011 à 10:06
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Je n'avais pas aimé sa campagne en 2007. Cette femme a pris de l'épaisseur (en termes de stature politique s'entend), c'est à mon avis en dehors de Montebourg (ce dernier étant cependant un peu à l'Ouest et surtout manquant considérablement de modest...

à écrit le 06/10/2011 à 9:16
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Elle court, elle court la petite bergère. C'est le modèle craché de Sarah Palin en Made in France.

le 06/10/2011 à 11:22
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Sarah Palin c'est Marine Le Pen puissance 10

le 06/10/2011 à 15:17
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seulement puissance 10 ? Marine a encore une once de pensée, Sarah elle est bonne a enfermer sous perf de neuroleptiques.

à écrit le 06/10/2011 à 9:02
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Que les misogynes frustrés aillent se recoucher. Arrêter de voter pour le plus fourbe. Votez pour les idées ! Même si Royal semble un peu maladroite, elle est néanmoins sincère dans sa démarche. Elle (et ses ministres) aidera le peuple à se relever, ...

le 06/10/2011 à 10:43
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elle n est pas seulement maladroite elle est aussi irresponsable de promettre des trucs intenables comme en 2008 elle n a toujours pas intégré le mode de financement des caisses et des différents organismes de l etat . la retraite a 60 ans ? magnifiq...

le 06/10/2011 à 12:33
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"la retraite a 60 ans ? magnifique j adorerai ça mais voila c est juste utopique Avec quel argent ?" Il faut mieux lire!! ;-) Ce n'est pas ce qu'elle propose. 60ans pour ceux qui ont cotisé assez (C'est une peu différent). Il y a de la bonne volont...

à écrit le 06/10/2011 à 8:44
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tout ça c'est du blabla electoral -

le 06/10/2011 à 15:00
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Vous pensez qu'elle va se résoudre à l'échec tout un certain homme de droite/centre récemment? Enfin...il faut bien arreter de rêver un jour non?

à écrit le 06/10/2011 à 6:55
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Je suis d'accord avec FAVEZ,qu'on aime ou pas S Royal, son discours est assez concret bien qu'elle soit haut fonctionnaire,elle ne reste pas trop dans les discours généraux,après on adhère ou pas

le 06/10/2011 à 15:00
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Oui au moins aussi concret qu'une licorne amnésique...

le 06/10/2011 à 17:44
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Tzeensh vous n'avez aucun argument, avez vous quelques neurones qui fonctionnent encore ?

à écrit le 06/10/2011 à 6:16
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C'est pas dutout évident cette démo ,je crois que Mme Royal confond la ménaupose et l'invention de la pillule du lendemain.

le 06/10/2011 à 8:10
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Pff...impossible de penser au redressement de la France avec des gens qui tiennent votre discours: "=sans intérêt ". Les politiques se doivent de changer ...les Français aussi!! La critique doit être constructive ou ne dois pas être

le 06/10/2011 à 15:30
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Bien dit Pipolino, vous le savez, nous manquons d'esprit inventif.... En France nous sommes conservateur....

à écrit le 06/10/2011 à 5:28
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Et l'on ne pourra pas cacher bien longtemps la bêtise des dirigeants du PS (excepté Manuel Valls), en matière d'économie, et qui ne savent faire qu?une chose : promettre du rêve bidon...

le 06/10/2011 à 8:14
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Excepté Walls!!: il est président du CA de l'hôpital Sud Francilien...un désastre!! Un nouvel hôpital...pour en regrouper plusieurs...pour faire des économies!!! 20 millions d'euros/an de perte en loyer... Des gens hospitalier mis à la porte pour co...

à écrit le 06/10/2011 à 4:21
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"Contre les licenciement boursiers..." si ça ce n'est pas de la pure démagogie! Le discours des socialistes devraient être: "j'aime la France qui s'enfonce dans la dépression"

le 06/10/2011 à 9:05
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Votre système capitaliste libéral est malade. Jetez le et passer à autre chose ! Faites le volontairement, cela fera moins mal.

à écrit le 05/10/2011 à 19:07
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POUR QUELQU UN QUI PRECONISE DES IMPOTS SUPPLEMENTAIRE IL FAUDRAI DEJA PAYER DES INTERET SUR L ARGENT QU IL EMPRUNTE CAR TOUS CES MESSIEURS DAMES QUI DONNE DES LECON EMPRUNTE A DES TAUX QUE LE COMMUN DES MORTEL N AURA JAMAIS MEME DANS LE PLUS PROFOND...

à écrit le 05/10/2011 à 19:04
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MME ROYAL a plein d'idées, mais elle n'a jamais gérer d'entreprise et veut dire aux entreprise comment elle doivent faire he bien écouter MME ROYAL on a eu plus de 20 ans de socialisme dans notre pays et c'est une hécatombe, la dette réel du pays e...

le 06/10/2011 à 7:52
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Si les français sont devenus des assistés de l'état, profitez en pour vous faire assister dans la rédaction de vos commentaires

le 06/10/2011 à 11:06
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POUR ASSISTANCE : serte je suis médiocre en orthographe, mais les entreprises que j'ai gérer on été bénéficiaire est on créé des emplois, pour une notion d'assistanat tu n'a qu'à juste regarder ta fiche de paie et regarder pourquoi vous payé autant ...

le 06/10/2011 à 18:17
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La dette a commencé un peu sous Mitterand, un peu plus sous Chirac, plus encore sous Sarkozy et pas seulement en raison de la crise. Donc la dette dans les faits est plus originaire de droite. Il en est de même aux Etats-Unis, la dette est dans les f...

le 06/10/2011 à 21:50
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Les cotisations sociales (et non les charges) n'ont rien à voir avec de l'assistanat. Lisez le texte de la constitution de la Ve république . Extrait : La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Les cotisati...

à écrit le 05/10/2011 à 17:56
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EH bien voilà du précis et du concret; j'ai pas enten du tout ça chez les autres!!!

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