En 2010, 27% des Français à temps partiel voulaient travailler plus

Quelque 8,5 millions de travailleurs de l'Union européenne employés à temps partiel souhaitaient et étaient disponibles pour travailler plus en 2010, dont plus de 1,2 million de Français.
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Un peu plus de 1,2 million de Français employés à temps partiel souhaitaient et étaient disponibles pour travailler plus en 2010, selon une enquête Eurostat publiée ce jeudi. Le temps partiel est donc subi pour un employé sur quatre travaillant à temps partiel dans l'Hexagone, alors que dans l'ensemble de l'Union européenne (UE), ce ratio est d'un sur cinq. En France, les salariés à temps partiel représentent 17,8% du total des emplois, un taux légèrement inférieur à la moyenne européenne qui se situe à 19,1%.

La France se classe au troisième rang en volume des employés à temps partiel souhaitant travailler plus, après l'Allemagne et le Royaume-Uni qui comptent respectivement plus de 2,2 millions et quelque 1,7 million de salariés à temps partiel voulant travailler plus. En tout, ce sont 8,5 millions d'Européens à temps partiel qui souhaiteraient augmenter leur temps de travail.

Dans certains pays, le temps partiel est un choix. En Belgique, par exemple, seuls 3,5% des salariés concernés souhaitent travailler plus, alors qu'ils représentent 23,9% de la population employée. Aux Pays-Bas, c'est près d'un travailleur sur deux qui dispose d'un contrat à temps partiel, et seuls 2,7% d'entre eux souhaiteraient augmenter leur temps de travail.

En revanche, dans les pays pauvres de l'Union européenne, le phénomène est inverse. En Bulgarie, Lituanie, Slovaquie ou à Chypre, plus d'un salarié à temps partiel sur trois souhaiterait travailler plus. En Lettonie, ce ratio s'élève à 2 sur 3. Dans ces pays, les temps partiels représentent pourtant une faible part de l'emploi total. En Bulgarie, ils ne correspondent qu'à 2,3% de la population en emploi.

La Grèce et l'Espagne, pays fortement touchés par la crise sont également champions des temps partiels subis puisque plus de 45% des salariés grecs et espagnols concernés souhaitaient et étaient disponibles pour travailler plus en 2010.

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