Sarkozy promet la création d'une "banque de la jeunesse", interface entre jeunes et banquiers

Par latribune.fr  |   |  372  mots
Nicolas Sarkozy a promis samedi soir la création d'une "banque de la jeunesse" / Photo AFP
Le candidat Sarkozy promet de créer une "banque de la jeunesse". Il s'agirait en fait d'un structure, accessible par internet, se portant caution pour les jeunes cherchant un logement et garantissant des prêts aux étudiants, venant des banques traditionnelles

 La "banque de la jeunesse" dont Nicolas Sarkozy promet depuis samedi la création, serait "une structure faisant l'interface entre les jeunes et les banques", leur permettant notamment d'obtenir des prêts étudiants, a-t-on appris dimanche de l'entourage du président Sarkozy. La "banque de la jeunesse" ne serait "pas à proprement parler une banque, mais plutôt une structure qui fait l'interface entre les jeunes et les banques", sous la forme d'un site internet, a indiqué à l'AFP Jean-Baptiste de Froment, membre de l'équipe qui s'occupe des questions de jeunesse et d'éducation auprès de Nicolas Sarkozy.

Cette "banque" aurait trois fonctions: d'une part se porter caution pour tout jeune qui cherche à louer un logement, aider à l'obtention d'un prêt étudiant à hauteur de 500 euros par mois qui permette de financer ses études et de ne rembourser que quand on commence à travailler, et enfin aider au financement des projets de création d'entreprise. "Plus aucun jeune ne pourra se voir refuser un logement parce qu'il n'a pas de caution parentale ou qu'il n'est pas capable d'avancer la caution d'un mois de loyer. C'est l'Etat qui le fera", explique J.B. de Froment. Ces nouvelles dispositions ne remplaceront pas les aides et dispositifs déjà existants, comme le 1% logement, mais viendront s'articuler avec eux pour offrir un "guichet unique", a-t-il précisé.

Une allocation-prêt de 500 euros par mois

Pour poursuivre ses études, "tout étudiant qui le souhaite pourra avoir une allocation d'étude de 500 euros par mois, qu'il remboursera une fois qu'il aura son premier emploi et à proportion de son salaire. Le capital ne sera pas avancé par l'Etat car ce sont les banques qui prêtent", et l'Etat se porte juste garant, selon la même source. De plus, le remboursement sera fonction du salaire des jeunes. "Ceux qui commencent leur carrière avec le Smic n'auront pas à rembourser plus de 5 euros par mois", indique-t-il. Il n'y aura pas d'âge limite, car "la jeunesse c'est quand vous êtes en transition entre la scolarité et la vie adulte", indique Jean-Baptiste de Froment qui estime que ce fonds de garantie "pourrait se faire pour 150 millions d'euros par an, sur la base d'un tiers des étudiants en flux qui se saisiraient du dispositif".