
Nicolas Sarkozy pourrait reprendre son activité d'avocat et s'installer au Conseil constitutionnel
Robert Badinter, ancien président du Conseil constitutionnel, a réclamé samedi qu'"il soit mis un terme à cette insoutenable exception française" que constitue la présence à vie des ex-présidents de la République dans cette juridiction.
Dans une tribune publiée dans Le Monde, l'ancien Garde des sceaux réaffirme sa position alors que la plupart des proches de Nicolas Sarkozy ont pronostiqué que celui-ci reprendra son activité d'avocat et s'installera au Conseil constitutionnel, dont il est désormais membre de droit. Un bureau lui est d'ores et déjà réservé au Palais-Royal.
Deux autres ex-chefs de l'Etat, Valéry Giscard d'Estaing, 86 ans, et Jacques Chirac, 79 ans - qui n'y siège plus depuis mars 2011 - sont membres de droit du Conseil constitutionnel, s'ajoutant aux neuf membres nommés.
Les anciens présidents "ne prêtent pas serment"
Robert Badinter argumente que les anciens présidents "ne prêtent pas serment comme les membres nommés du Conseil" et que donc, "ils ne sont pas tenus de respecter toutes les obligations qui pèsent sur les membres du Conseil, notamment celle de ne pas intervenir publiquement dans les débats politiques".
De même, "qu'ils fassent l'objet de condamnations pénales ne les expose à aucune mesure de suspension, voire de révocation de leurs fonctions".
Le président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995 fait valoir aussi qu'au fil du temps, et plus encore depuis l'introduction dans le droit de la Question prioritaire de constitutionnalité (QPC), l'institution s'est transformée "en instance juridictionnelle".
"Il n'est que temps d'en finir avec cette aberration institutionnelle"
Selon lui, "l'arrivée du président Sarkozy au Constitutionnel met en lumière le risque de déstabilisation et la composition de l'institution dans l'avenir". "La durée de vie s'allongeant, on verra d'anciens présidents, toujours plus nombreux", le mandat présidentiel ayant été réduit de sept à cinq ans, "siéger pendant des décennies en sus des membres nommés pour neuf ans", prédit-il.
Pour Robert Badinter, "il n'est que temps d'en finir avec cette aberration institutionnelle". "Nous attendons donc du président Hollande qu'à l'occasion de la révision annoncée du statut du président de la République, il soit mis un terme à cette insoutenable exception française", conclut l'ex-Garde des sceaux.
de toutes façon, les membres du CC devraient être élus et non pas nommés. Aujourd'hui, les nominations sont purement politiques, et d'ailleurs le CC est un organe politique, alors qu'il est supposé faire appliquer la constitution avec recul et impartialité. Voyez ce que ca donne quand le pt du CC veut faire la nique au président de la république en exercice...super facile !
La présence des anciens présidents doit correspondre à une mesure honorifique ; bénévole.
Que les politiques cessent enfin de se remercier entre eux en nous faisant passer à la caisse, en créant des rapports, des "missions" ou des organismes sur mesure pour des quidams en mal de royalties. Que tous ces gens travaillent simplement comme le peuple. Ras le bol de payer tous ces rats !
Aprés lui avoir craché dessus pendant cinq ans, il faudrait peut-être maintenant, lui fiche la paix!!!!!!
L?expérience des « ancêtres » -y compris celle de M. Badinter- est respectable mais peut être discutée d?où ces réunions de conseil des anciens cultivées dans de nombreuses civilisations .
Ce serait une erreur de supprimer cette habitude sous prétexte que cela coûte cher : ils ne sont payés que lorsqu?ils siègent.
Ce qui serait plus économique, ce serait de généraliser cette rétribution-à-la-présence à de nombreuses autres fonctions
les militaires sont déjà dans ce cas avec des risques quotidiens bien plus importants liberté, égalité et fraternité où êtes vous en matière de charges de l'Etat
peut-être faut-il limiter dans le temps leur participation (9 ou dix ans par exemple!) pour lisser le nombre de membre de droit!
leu expérience de Président est incontournable et permet d'appliquer un soupçon de contrôle en cas d'alternance ... !!!
bon courage à Sarkozy
de ceux qui nous gouvernent. Ces derniers pourraient utilement prendre ses avis et conseils non seulement éclairés mais fort utiles à notre démocratie bien malade.
"L'ancien président avait laissé entendre qu'il partirait en vacances dans les jours qui suivaient la passation de pouvoirs à l?Elysée. Dès le lendemain de l'investiture de son successeur François Hollande, Nicolas Sarkozy s'est envolé pour le Maroc en compagnie de son épouse Carla Bruni-Sarkozy.
Le couple est arrivé mercredi soir à Marrakech pour une visite privée, selon des autorités locales. Tous deux ont ensuite quitté l'aéroport vers une destination qui n'a pas été officiellement précisée. Ils devraient y séjourner jusqu'au 31 mai.
«Je vais m?occuper de ma fille», aurait confié l?ex-président à des proches. Selon une autre source, Nicolas Sarkozy envisagerait de prendre «trois mois de vacances». L?ancien ministre du Travail Xavier Bertrand a, par ailleurs, laissé entendre dans un entretien accordé à l?hebdomadaire Valeurs Actuelles que Nicolas Sarkozy a «besoin de se reposer et de profiter des siens et qu?il fera part de ses projets [professionnels] à la rentée».
Selon le site internet Slate.fr, Nicolas Sarkozy pourrait s'installer quelques mois dans une villa de près de 700 m2 que le couple posséderait depuis fin 2011.
A l?époque, ainsi que le relate le site internet marocain i-Biladi.com, l?hebdomadaire Al Ousboue avait indiqué qu?un riche homme d?affaires des Emirats arabes unis avait offert cette luxueuse demeure à un «chef d?Etat européen à l?occasion de la naissance récente de son bébé».
La presse marocaine rapporte également que la villa ferait partie d?un projet immobilier du groupe Emaar. Les demeures de ce standing seraient vendues à partir de 700'000 euros (840'000 francs).
Comme beaucoup de politiciens ou membres du show business, l?ancien président français et son épouse sont des habitués de Marrakech.
En 2007, pour son premier déplacement sur sol marocain en tant que chef de l?Etat, Nicolas Sarkozy s?était vu mettre à disposition par le roi du Maroc Mohammed VI l?une de ses propriétés, le Jnan Kebir (en français: Le Grand Jardin) , et avait été reçu au Royal Mansour, célèbre Palace en passe de détrôner la fameuse Mamounia. (Newsnet)"
à ce titre ils peuvent être assimilés à des fonctionnaires
donc "non remplacement d'un sur deux" et retraite proportionnelle à compter de 15 années de service politique (tout poste confondu) et pleine à 25 années au service de la nation
les militaires sont déjà dans ce cas avec des risques quotidiens bien plus importants
liberté, égalité et fraternité où êtes vous en matière de charges de l'Etat
il faut donner l'exemple.....