
Et s'il n'y avait pas de plan caché ? La rumeur veut que le gouvernement, pressé par Bruxelles ou l'inspection des Finances, ait d'ores et déjà prévu des coupes dans les dépenses publiques, pour ramener le déficit public à 3% du PIB en 2013, mais qu'il n'en dira rien avant les élections législatives...
Il n'est pas certain que ce soit le cas. Ne serait-ce qu'en raison des délais nécessaires à la préparation d'un plan d'économies. Le collectif budgétaire, dont Pierre Moscovici a confirmé ce mercredi, lors d'un point presse, qu'il serait présenté fin juin (le 27), après publication de l'audit des finances publiques réalisé par la Cour des comptes, comprendra surtout des hausses d'impôts. Elles permettront de tenir l'objectif d'un déficit public limité à 4,5% du PIB en 2012, après 5,2% en 2013.
Le déficit dérape vers les 5%
Selon Pierre Moscovici, qui en a fait l'annonce, la pente naturelle du déficit serait plutôt, cette année, de 5% du PIB. Ce n'est pas ce qui était annoncé par l'équipe de Nicolas Sarkozy, laquelle a quitté le pouvoir en estimant le déficit à 4,4% de la richesse nationale. Le chiffre de 5% lâché par le nouveau ministre de l'Economie a bien sûr pour fonction de montrer que l'équipe précédente avait, décidément, fort mal géré les finances publiques.
S'il est confirmé, ce dérapage de 0,5 point de PIB, soit environ 10 milliards d'euros, va contraindre le gouvernement à prendre rapidement des mesures correctrices. Si des annulations de crédits ne sont pas exclues, dans le cadre du collectif budgétaire présenté le 27 juin, celui-ci misera donc, avant tout, sur des hausses d'impôts. Les entreprises seront mises à contribution dès cette année, voyant leurs versements d'impôt sur les sociétés augmenter d'ici la fin de l'année. Et les riches contribuables devront payer une rallonge d'ISF à la rentrée (près de deux milliards d'euros), de sorte que le total de l'impôt sur la fortune payé cette année corresponde à l'application de l'ancien barème, progressif.
Des mesures scrutées par Bruxelles
Autant de mesures qui seront scrutées par Bruxelles, puisque la Commission européenne devra attendre jusqu'à l'automne une nouvelle programmation des finances publiques. Mais pas question de se laisser intimider par la commission européenne, qui réclame des mesures « structurelles » (telles qu'une réforme du marché du travail), affirme Pierre Moscovici.
Des réformes structurelles, à la française
« Il y aura des réformes structurelles, mais ce seront les nôtres » dit-il. « La France n'a pas à se voir dicter telle ou telle politique sectorielle ». Un exemple de réforme « à la française » ? La mise en place, dès le début de 2013, d'une banque publique d'investissement, dont le gouvernement attend beaucoup. Bref, qu'il s'agisse des finances publiques (impôts, évolution de la dépense) ou des réformes économiques, François Hollande appliquera son programme, souligne le nouvel hôte de Bercy.
Un programme qui repose sur l'hypothèse d'une croissance bien maigre, mais une croissance tout de même en 2012 (+0,5%), qui risque de ne pas être atteinte. Sans parler, surtout, de 2013. La hausse du PIB attendue par François Hollande (1,7%) devient de plus en plus hypothétique, à mesure que s'assombrit l'horizon conjoncturel. De plus en plus d'économistes évoquent une entrée de l'économie française en récession au deuxième ou troisième trimestre de 2012. Avec un impact assuré sur l'année suivante.
Tous nos voisins ont su faire des economies gràce à une administration locale simplifiée et plus efficace grâce à des budgets moins nombreux mais plus gros donc mieux employés.
Si au moins on rendait le débât publique sans le maintenir "ente élus".
On saurait sans doute combien on peut économiser tout en rendant les mêmes services aux habitants du 21ème siècle.
Avec la même calculette, peut - il nous dire quel sera le déficit, courant 2017, et le montant de la dette...
Voici les defictis et la croissance des principaux pays en europe.
Source: http://en.wikipedia.org/wiki/Economy_of_the_European_Union
le gel du barème de l?impôt va contrarier d'ici septembre les contribuables qui auront eu en 2011 des augmentations de salaires, car l?impôt s'appliquera à plein sur cette augmentation....et là la gauche n'y est pour rien ....Allez comprendre
Car c'est toujours pareil : on vote les dépensent avant les élections (ça fait plaisir aux bénéficiaires) et on votera les recettes (les économies qui permettront aux "cocus-de-service" de s'identifier) quand il sera trop tard pour que les intéressés réagissent !!! trop facile !!!
Car c'est toujours pareil : on vote les dépensent avant les élections (ça fait plaisir aux bénéficiaires) et on votera les recettes (les économies qui permettront aux "cocus-de-service" de s'identifier) quand il sera trop tard pour que les intéressés réagissent !!! trop facile !!!
Il serait temps que les socialistes réagissent en changeant rapidement de politique.
Seule des économies drastiques de l'Etat et une réforme des prestations sociales pourront sur du long terme améliorer la situation.
le gouvernement UMP a fait mieux que les engagements promis à Bruxelle, ce qui a eu pour effet de baisser les taux d?intérêt de la France il y'a un moins;
Le PS profite de taux d?intérêt bas grâce à l'ancien gouvernement
Tous des démagos à droite.
Ceci-dit, avec Sarko, on part quand même du fond de la grille ...