Chômage : la France, une élève "moyenne" en Europe

En France, la barre symbolique des 3 millions de chômeurs a été franchie selon le ministre du Travail. Mais où se situe-t-elle par rapport au reste de l'Europe ? Tour d'horizon.
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Maigre consolation en matière d'emploi. Par rapport à ses partenaires européens, la France ne fait pas figure de cancre. Mais pas non plus d'élève modèle. Dans la zone euro, la barre des 18 millions de chômeurs - un record - a été franchie au mois de juillet. Les chiffres pour ce mois, fournis par Eurostat, permettent de comparer la situation du pays à celles de ses voisins. Résultat: le taux de 10,3% observé en France, s'établit juste en dessous de la moyenne dans l'Union européenne (10,4%) et à un point de pourcentage du taux de chômage dans la zone euro (11,3%).

? Les "bons" élèves

Avec un taux de seulement 4,5% d'actifs sans emploi, l'Autriche se place en tête des pays de la zone euro qui connaissent le taux de chômage le plus bas. Viennent ensuite les Pays-Bas (5,3%) puis l'Allemagne et le Luxembourg ex aequo (5,5%). En tout, 13 pays de l'Union européenne connaissaient au mois de juillet des taux de chômage moins élevés que la France, auxquels pouvaient s'ajouter la Grande-Bretagne pour laquelle les statistiques officielles remontent au mois de juin (8%) et l'Estonie, dont seules les données du deuxième trimestre étaient fournies à Eurostat (10,1%).

? Les moins bons...

Sans surprise, les pays frappés de moins fouet par la crise de la dette sont également ceux qui souffrent le plus du chômage. Ainsi, au mois de juillet l'Espagne atteignait un niveau record avec un actif sur quatre en demande d'emploi (25,1% de chômage). Bulgarie, Lituanie, Slovaquie, Irlande et Portugal, dépassaient quant à eux le taux de 12%. En Grèce, seuls les chiffres pour le mois de mai étaient rendus publics. Ils frôlaient ceux de l'Espagne à 23,1%.

? En "bonne voie"

Dans ce climat morose, certains pays parviennent cependant à réduire leur taux de chômage. Il s'agit des États baltes où les taux de chômage se sont réduits au deuxième trimestre par rapport à la même période l'an dernier. En Estonie, il est ainsi passé de 13,2% à 10,1%, tandis qu'il se réduisait à 13% contre 15,2% un an plus tôt en Lituanie et à 15,9% contre 17% en Lettonie.
 

Commentaires 2
à écrit le 04/09/2012 à 14:36
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"normale", quoi ! avec le Président qu'on a, et l'équipe qui nous gouverne, rien de plus normal. par contre, les perspectives, elles sont comment ? si quelqu'un a une idée, j'attends son mail, mais d'abord je prends un euphorisant.

le 05/09/2012 à 8:33
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"les perspectives, elles sont comment ?" toutes pourries ! C'est pour ça qu'il faut s'opposer au TSGG..

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