? "Je ne veux pas enterrer le rapport Gallois"
Le Premier ministre défend le rapport sur la compétitivité qui sera présenté par Louis Gallois le 5 novembre. Le lendemain, le chef du gouvernement annoncera les "grandes orientations" décidées par le gouvernement pour la compétitivité. "Je ne veux pas enterrer le rapport Gallois", a affirmé Jean-Marc Ayrault sur France Inter, en réponse aux critiques qui prédisaient des effets inexistant à la suite de ce nouveau rapport et son oubli rapide. A ces objections, le Premier ministre a simplement répondu : "il y a des choses, beaucoup de choses, qui seront reprises et d'autres qui ne le seront pas". Le chef du gouvernement a également défendu le rôle du commissaire à l'Innovation. "Ce n'est pas un hasard si je l'ai choisi", a glissé le Premier ministre qui a vanté le bilan de Louis Gallois à la tête d'EADS.
? Le gouvernement veut "un changement de gouvernance" chez PSA
En revanche, Jean-Marc Ayrault s'est montré beaucoup plus accusateur à l'égard de la direction de PSA. "Nous avons des critiques sur la façon dont le groupe a été géré", a-t-il dit. "Nous demandons un changement de gouvernance", en contrepartie de l'aide de l'Etat, a en outre affirmé le chef du gouvernement. Le conseil de surveillance du groupe sera d'ailleurs ouvert à un administrateur chargé de faire le lien avec l'Etat et un autre qui représentera les salariés. L'équipe de Jean-Marc Ayrault a en outre exigé de PSA qu'il ne reverse pas de dividendes pour le moment et qu'il revoie son plan pour les salariés.
? Les chiffres du chômage "ne peuvent pas être bon"
Enfin, sur un autre sujet, concernant les chiffres du chômage, Jean-Marc Ayrault est allé dans le même sens que son ministre du Travail, Michel Sapin. Ceux de septembre, publiés ce mercredi soir, "ne peuvent pas être bons", a reconnu Jean-Marc Ayrault.
? Annulation de la loi sur le logement social
Enfin, le Premier ministre a annoncé que la loi sur le logement social avait été annulée par le Conseil constitutionnel. A la suite d'un recours des parlementaires UMP, cette loi avait été examinée. La décision du Conseil constitutionnel doit être officialisée ce mercredi soir. "Il y a eu un cafouillage parlementaire, je le regrette", a commenté l'ancien maire de Nantes.