Nouvelles bisbilles entre Nicolas Dufourcq et Ségolène Royal après une réunion, lundi 22 avril, du conseil d'administration de la Banque publique d'investissement (BPI). L'ex-candidate socialiste aux élections présidentielles, et actuelle vice-présidente du conseil d'administration de la BPI aurait quitté précocément une réunion de ce conseil afin de donner une conférence de presse? Elle s'exprimait deux heures ainsi avant une allocution officielle devant les journalistes programmée par le directeur général de la BPI, Nicolas Dufourcq.
Divergences de vues
Les relations notoirement exécrables de ces deux personnalités n'en sont pas à leur premier épisode. Ségolène Royal avait déjà dénoncé "le grave dérapage" qu'avaient constitué les déclarations, la semaine dernière, de Nicolas Dufourcq sur l'hypothèse d'un sauvetage de Petroplus ou du site sidérurgique de Florange. Il avait estimé que ces sociétés auraient été de "mauvais business" pour la BPI. D'après lui, l'agenda de la BPI "c'est la France de 2030. Petroplus, est-ce la France de 2030 ?"s'est-il interrogé. "Hier, sur BFMTV, la présidente de la région Poitou-Charentes a déclaré: la BPI n'est pas là pour faire du business ni des profits".
Lancée depuis le début de l'année, la BPI qui réunit Oséo, le FSI et CDC Entreprise, a engagé de nombreux investissements auprès des entreprises. Près d'un milliard d'euros de prêts ont déjà été versé par la BPI et ses différentes entités afin de renforcer les trésoreries ou encore financer l'innovation des entreprises.
>> Interview de Nicolas Dufourcq: "La BPI, c'est préparer la France des années 2030"
