Hollande botte en touche sur la réforme fiscale

Le chef de l'Etat ne s'engage plus sur la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG. Sans vouloir dire, à ce stade, que le projet est abandonné
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Fusionner l'impôt sur le revenu et le CSG : cela figurait parmi les 60 engagements de François Hollande pendant sa campagne électorale. Très précisément, il s'agissait de la proposition 14. Pourtant, interrogé sur le sujet à l'occasion de sa conférence de presse, le chef de l'Etat a botté en touche. « Nous avons déjà beaucoup avancé sur la réforme fiscale » a-t-il souligné.
Quant au rapprochement de l'impôt sur le revenu et de la CSG, « il a lieu chaque fois que nous supprimons une niche fiscale » dit François Hollande. C'est incontestable, mais, au rythme actuel, le chemin sera long, avant que l'assiette de l'impôt sur le revenu, minée par d'innombrables niches et dérogations, soit vraiment proche de celle de la CSG, qui est au contraire très large.
Sur la véritable fusion entre les deux prélèvements, François Hollande renvoie au débat sur le financement de la protection sociale, avec les partenaires sociaux. Or ceux-ci sont presque unanimement défavorables à ce projet, craignant une perte de ressources pour la sécurité sociale.
Autant dire, que si le chef de l'Etat écoute les partenaires sociaux, il s'apprête à enterrer cette proposition.
 

Commentaires 5
à écrit le 21/05/2013 à 17:06
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Dans sa récente intervention , j'ai vu ,à nouveau , beaucoup d'incantations , heureusement promises "pour plus tard " Etant donné le devenir très sombre de l'Europe de Bruxelles , il me parait suffire d'attendre quelques mois pour un effondrement ...

à écrit le 20/05/2013 à 2:08
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Dans son article 13 la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen ne précise-t-elle pas que la charge de l'impôt est répartie en fonction des capacités contributives de chaque citoyen ? Une capacité contributive est, si je ne me trompe, le tota...

à écrit le 16/05/2013 à 21:08
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C'était le candidat des fonctionnaires, des assistés, des paresseux. Donc rien à attendre, que la chute complète de la France et la révolte salvatrice quand des gens commenceront à mourir de faim !

le 16/05/2013 à 21:26
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Et voui et l'autre le candidat des rentiers. On est pas aidés !

à écrit le 16/05/2013 à 18:17
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Sarkozy comme Hollande les bonimenteurs n'ont pas le courage de s'attaquer à la dépense publique que sont la fonction publique et les collectivités territoriales (administrations publiques sans utilités ou en doublons (agences banque de France, sous ...

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