Avant la conférence sociale, les partenaires sociaux pourront se tester

Lors de Planète PME qu'elle organise le 18 juin, la CGPME a prévu un débat avec les cinq centrales syndicales pour débattre du rôle et de la place des syndicats de salariés dans les TPE-PME. La question de l'emploi, thème principal de la Grande conférence sociale qui se tiendra deux jours plus tard, devrait être naturellement abordée. Les partenaires sociaux devraient tester leurs idées pour faire reculer le chômage.
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Ce sera une répétition générale. Mardi 18 juin, lors de la onzième édition de Planète PME qu'elle organise, la CGPME invitera les cinq centrales syndicales pour débattre du rôle et de la place des syndicats de salariés dans les TPE-PME. Concrètement, les intervenants débattront des pistes possibles pour repenser la relation avec les salariés mais aussi avec les chefs d'entreprise dans les TPE-PME, entreprises les plus fortement créatrices d'emploi.

Tester ses idées

Ce débat tombe à pic puisqu'il interviendra deux jours avant la Grande conférence sociale qui se tiendra au Conseil économique, social et environnemental (CESE) les 20 et 21 juin et dont le thème principal sera l'emploi. Au-delà du sujet principal des échanges, ce débat permettra à la plupart des partenaires sociaux - le Medef n'étant pas convié - de tester leurs idées pour permettre d'inverser la tendance à l'augmentation du nombre de demandeurs d'emplois.

Débattront avec Jean-François Roubaud, le président de la CGPME, Carole Couvert, la présidente CFE-CGC, Thierry Lepaon, le secrétaire général de la CGT, Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de FO, Philippe Louis, Président de la CFTC et Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT.

La CGPME avance ses pions

En attendant ce débat, qui s'annonce vif, la Confédération avance ses propositions en matière d'emplois. Pour maintenir les postes existants, elle réclame la possibilité de renouveler librement et sans contrainte les CDD successifs (suppression des délais de carence) , dans le cadre de la durée maximale autorisée.

Pour ne pas passer à côté d'emplois potentiels, elle suggère de suspendre le seuil social de 50 salariés qui déclenche 35 obligations administratives et financières supplémentaires, et qui, selon la Confédération, explique le fait que la France compte 2,4 fois plus d'entreprises de 49 que de 51 salariés. Pour ne pas passer à côté d'emplois proposés, la CGPME souhaite que s'intensifie le recours à la Préparation Opérationnelle à l'Emploi (POE) consistant à former à  une compétence à partir d'une offre d'emploi identifiée. « La POE, dont le taux de placement avoisine les 85%, est l'outil nécessaire pour que les 250.000 offres d'emplois non pourvues trouvent preneurs », avance l'organisation patronale.

Enfin, pour redynamiser la création d'emplois dans les PME, la CGPME plaide pour une exonération de cotisations  sociales patronales, pendant quatre ans, pour tout premier nouvel emploi pérenne créé dans les entreprises de moins de 20 salariés
 

Commentaires 2
à écrit le 30/05/2013 à 17:06
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la meilleure solution serait de les virer.

à écrit le 30/05/2013 à 14:57
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Seuls les deux syndicats représentatifs du monde ouvriers devraient participer, c'est à dire la CGT et FO.Un exemple , on ne demande pas aux Anglais et aux Norvégiens de régler les problèmes de l'Euro alors qu'ils n'en font pas parti.

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