
Une dépense à perte la culture en France ? Ce n'est pas ce que montre le dernier rapport conjoint des ministères de l'Economie et de la Culture. Selon ce rapport, la culture contribue à hauteur de 57,8 milliards d'euros au PIB (valeur ajoutée). Il s'agit de la valeur ajoutée directe, c'est à dire du seul fait des activités culturelles. Ce qui équivaut à 3,2% du PIB, soit sept fois la valeur ajoutée de l'industrie automobile. Ces chiffres sont basés sur les calculs de l'Insee.
Le chiffre ne paraît pas exagéré puisqu'une autre étude du cabinet privé Ernst & Young parue en novembre avait évalué le chiffre d'affaires direct des industries culturelles et créatives à 61,4 milliards d'euros.
670.000 emplois directs
Les choses sont dites : la culture rapporte au pays. Et pas seulement de l'argent mais aussi des emplois. Les seules entreprises culturelles emploient quelque 670.000 personnes, que leur profession soit culturelle ou non, soit 2,5% de l'emploi dans le pays.
A cela s'ajoutent les 870.000 professionnels de la culture qu'emploient les entreprises non culturelles.
Une étude inédite qui lie économie et culture
Le but d'une telle étude inédite, qui allie deux ministères que l'on a peu l'habitude de voir travailler ensemble était de calculer une sorte de "PIB culturel", explique-t-on au cabinet de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti. Le meilleur moyen de faire reconnaître le poids économique de la culture.
Mais pour avoir une vision claire de l'impact économique des activités de la culture, il fallait déjà définir ce que sont ces activités. Chose qui étrangement, au pays de l'exception culturelle, n'avait jamais été faite. Il a donc fallu s'appuyer sur les méthodologies de l'Union européenne et de l'Unesco. Résultat, l'étude prend en compte les valeurs ajoutées du spectacle vivant, du patrimoine, des arts visuels, de la presse, du livre, de l'audiovisuel, de la publicité, de l'architecture, du cinéma, des industries de l'image et du son ainsi que l'accès au savoir et à la culture, c'est à dire les bibliothèques et les archives par exemple.
L'intervention de l'Etat compte pour 13,9 milliards sur les 57,8 milliards
Un panel large qui permet à la fois de savoir ce qui rapporte, mais aussi ce qui coûte. Car l'étude a pris aussi soin de calculer ce que l'Etat et collectivités territoriales dépensent dans la culture. L'intervention de l'Etat représente un total de 13,9 milliards d'euros par an, et celle des collectivités territoriales 7,6 milliards d'euros dont une part en dotations de l'Etat. Des dépenses justifiées par l'intérêt que représente les activités culturelles pour l'économie, selon le cabinet d'Aurélie Filippetti.
"On parle beaucoup du poids nouveau des collectivités dans la culture mais l'Etat reste l'acteur principal", souligne le cabinet.
L'audiovisuel est le secteur qui capte le plus de soutien de l'Etat (5,5 milliards), notamment grâce à la redevance. Les secteurs les moins aidés sont les industries de l'image et du son, l'architecture, le livre, les arts visuels.
Nécessité d'accompagner la numérisation de la culture
La part de la culture dans la valeur ajoutée a régulièrement augmenté entre 1995 et 2005, date à laquelle elle atteignait 3,5%. Mais depuis, elle a reculé de 0,3 point.
Cette érosion, en pleine transition numérique, a diverses origines: évolution des marges, effondrement du marché du disque, mutations des lectorats, crise économique. Mais aussi la "captation" d'une part de la valeur ajoutée par les plate-formes numériques (Apple, Google, Amazon...) chargées de l'intermédiation entre les créateurs et les consommateurs.
"Elles se retrouvent en position de force pour attirer les ressources publicitaires et pour imposer leurs conditions aux créateurs", souligne l'étude.
"Cela conforte nos réflexions sur l'acte II de l'exception culturelle", qui consiste à faire évoluer les outils de la politique culturelle à l'heure du numérique, relève-t-on au cabinet de la ministre.
L'impact total de la culture compte pour près de 6% de la valeur ajoutée de la France
Un enjeu d'autant plus important que les activités culturelles ont aussi un effet d'entraînement sur le reste de l'économie de l'ordre de 46,7 milliards d'euros grâce aux activités induites comme les matériaux utilisés, les loyers, l'électricité etc... Au total, l'apport de la culture à l'économie, y compris ces effets d'entraînement, atteint donc les 104,5 milliards d'euros, selon l'étude. Soit 5,8% de la somme de toutes les valeurs ajoutées (ce qu'est, par définition, le PIB).
Le rapport établit en outre "une corrélation positive" entre la présence d'une implantation culturelle et le développement socio-économique d'un territoire.
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A 1 emploi de l'industrie auto s'ajoutent au moins 5 emplois liés (construction routière, services de l'automobile, assurances, police, justice) (cf https://www.lemonde.fr/economie/article/2007/01/30/le-chiffre-d-affaires-mondial-de-l-industrie-automobile-approche-2-000-milliards-d-euros_861596_3234.html).
D'où plus de 2,6 millions d'emplois en France
Pour moi, ça clôt le débat sur le régime des indemnisations des intermittents du spectacle, dont le surcoût par rapport à une indemnisation classique est estimé à 320 millions € par l'UNIDEC.
Il faut conserver ce régime.
Bref, cet argument est de la poudre aux yeux…
(donc l'excès de subventions est nocif, y compris pour la culture, surtout quand on voit le niveau actuel de l'Art Contemporain)
www.libgreen.fr
Ce serait bien que les auteurs lisent correctement le rapport qu'ils mettent en lien sur la page, ça ferait plus pro...
Vous confondez Culture avec culture !
Grossière confusion comme celle entre quantité et qualité.
Subventionner la Culture, mais pour quelle culture ? Celle de l'argent ? Vos chiffes ne me parlent pas. Dans ce pays mécanisé, les artistes sont aussi mécanisés. Vous confondriez peut-être aussi Culture avec agriculture ?
Et ce chômage (mot non utilisé dans l'article) qui serait le problème numéro un des français, à en croire les derniers discours, mais exceptionnellement pas pour les intermittents ! Tout cela est bien tordu. Rien de tel pour mépriser, décourager et chasser les Artistes de la "cité idéale" déjà imaginée par Platon !
Regardez près de chez vous combien de bistrots ou pubs programment des concerts. Cherchez bien : il n'y en a quasiment plus, car la culture rapporte ! Mais que nous apporte-t-elle ?
Alors avant de laisser une opinion, assurez-vous d'être blancs comme neige. Parce que le vol, c'est répréhensible et puni par la loi. Et ce n'est pas à vous de penser que ce n'est pas grave, nul n'est sensé ignorer la loi.
( NB : Je rajouterai juste que le statu d’intermittent du spectacle n'est accessible qu'à certaines conditions, et les personnes touchant déjà assez d'argent de par leurs cachets, je pense notamment aux artistes les plus connus, n'y ont généralement pas droit. Les seuls intermittents que vous payez, ce sont ceux qui bossent tout autant que vous, mais qui grâce à cette régression de l’intérêt des français pour l'Art, se voient fermer la possibilité de s'entretenir par eux même, tandis que vous garder le privilège de vous divertir. )
Franchement ailleurs, j'ai lu une meilleure proposition: supprimons le MEDEF qui trouvera toujours des solutions pour faire grossir son portefeuille aux dépends de ceux qui travaillent vraiment.
Je vous propose une étude tout aussi intelligente : comparer "l'industrie des médias" aux autres secteurs (industrie auto, industrie aéro, commerces, hotellerie/restauration). Propositions de secteurs à agréger dans "industrie des médias" :
- les médias proprement dits (télé, journaux, radios, contenus web)
- toutes les activités liées à la communication : services Com des entreprises et des administrations, agences de com et de marketing, publicité
- toutes les activités permettant de véhiculer l'information : industrie des télécommunications, sites web marchands, industrie papetière, marchands de matériel informatique...
Résultats : l'industrie des médias c'est ENORME ! Subventionnez ce secteur à mort, ça va créer des zillions d'emplois !
Bref, cet article est une propagande orélifilipétienne de caniveau.
Je me permets de répondre car je suis concernée je fais partie de ces privilégiés d’intermittents. Alors à part une minorité qui fait toujours beaucoup parlée d’elle et qui gagne beaucoup d’argent ( mais ça c’est plutot bien vu de nos jours ou tout le monde veut devenir une star) beaucoup d’intermittents sont comme moi. Cela signifie de longues années de rsa et de précarité qui alternent avec 8 mois d’indemnisation de temps en temps, qui arrive rarement jusqu’à 1000€ par mois (je touche 940/mois, fin mars je retombe au rsa pour manque d’heures), par contre pendant les 2 dernières années j’ai fait des dixaines de contrats qui sont taxés à 80% sans recevoir aucune indemnisation chomage et en ayant le statut de pauvre inutile qui mange au restau du coeur. Alors sachez mesdames messieurs que les artistes qui animent la vie culturelle française crevent de faim, n’arrivent pas à payer leurs factures et n’amènent pas leurs enfants en vacances, quelles privilèges! Alors que la musique n’a jamais été aussi présente dans nos vies, les musiciens crêvent à petit feu, je le vois autours de moi, tous les jours des collègues perdent leur statut et passent des lumières de la scène à l’obscurité de la précarité, enlevez l’intermittence et vous nous achevez!!!
C’est la passion et le sentiment d’avoir le devoir de faire vivre la culture qui nous fait vivre. Créer du rêve, de l’imaginaire, de l’impossible, de la poésie, du bonheur mais aussi dénoncer ce monde qui ne prône que l’argent, le pouvoir et la dévastation de la nature à tout prix pour continuer à s’enrichir. Sans nous la vie ressemblerait à Matrix! La culture n’ai pas rentable? Et alors? c’est comme la santé, pourquoi vouloir sans cesse faire les mêmes calculs pour des activités qui ne génèrent pas forcément d’argent en direct mais dont tout le monde profite indirectement, la santé du corps et la santé de l’âme. Pauvre France, au lieu de nous attaquer à ceux qui nous manipulent et s’engraissent de notre travail, nous leur obéissons en nous retournant les uns contre les autres…
On s'en prend à la culture alors que c'est le berceau de l'humanité, avant l'art nous étions des animaux après l'art que serons nous? A tous ceux qui pensent pouvoir vous passer des artistes je vous défie de ne plus écouter la radio ni regarder la tele, ni aller au cinema, évidemment ne plus aller sur youtube et facebook et interdire les activités artistiques à vos enfants, là vous serez en accord avec vos commentaires!
Je fais actuellement un article à ce sujet.
Pourrais-je prendre votre commentaire en guise d'exemple ?
Et vous poser quelques questions ?
Contactez moi par mail svp a l'adresse yo_77184@hotmail.com
Pour ce qui est du moins cher, le monde de l'art et de la culture a déjà bien donné, avec conscience et responsabilité, depuis une bonne dizaine d'années, estime Jean-Pierre Vincent.
On s'est réjoui de toute part, parfois même avec surprise, du récent rapport des inspections des finances et de la culture faisant apparaître le secteur culturel comme un remarquable élément productif de notre économie, dépassant largement des secteurs réputés essentiels, comme par exemple l'automobile.
Certes, la culture est ici envisagée dans un sens vraiment très large, jusqu'aux confins des industries culturelles. Depuis quelques années déjà, des voix s'élevaient ici et là pour justifier la dépense culturelle publique par ses retombées économiques. Aujourd'hui, ces opinions sont confirmées, entérinées par un rapport solennel.
Ce n'est pas mince, d'autant plus que le spectacle vivant s'y taille la part du lion. Voilà une réponse ferme et mathématique aux inlassables détracteurs de la politique artistique et culturelle de notre pays, qu'ils soient partisans d'un retour à « avant Malraux » ou « avant Lang », ou bien qu'ils guettent les bénéfices espérables d'une culture enfin privatisée.
Mais il faut savoir relativiser cette heureuse consécration. Justifier la dépense artistique et culturelle par son rendement économique peut cacher une déviation perverse de son but profond. L'économie humaine ne saurait se réduire à l'économie productrice de richesses – lesquelles, et au profit de qui ? Georges Bataille (1897-1962), dès 1933 dans La Notion de dépense (Nouvelles Editions Lignes, 2011), livre essentiel, ouvrait une vraie révolution dans les conceptions admises de l'économie. A côté de la dépense productive, il y a la dépense improductive. Pour faire bref, c'est cette dernière qui constitue réellement l'humanité en tant qu'humanité.
A partir d'une formulation juste : « La culture n'est pas seulement une dépense », on peut glisser facilement vers une autre : « Elle est un élément de croissance. » Après tout, ce n'est pas impossible. Mais on en vient très vite à justifier la dépense artistique et culturelle par des raisons qui lui sont étrangères, voire contraires. On introduit un ver dans le fruit.
Prenons l'exemple du sport : lui aussi fait partie de cette dépense gratuite nécessaire à l'existence humaine. Il est désormais presque entièrement avalé par l'économie « créatrice de richesses », le casino mondialisé. Redisons-le : la culture est une dépense. Le retour sur investissement (financier ou électoral) ne saurait être sa justification. C'est cela que les décideurs et dirigeants doivent se remettre en tête, car il semble que cette évidence se soit perdue dans le désarroi financier et politique mondial.
SANS L'IMAGINAIRE ET LE SUPERFLU
Que l'art puisse – et doive – avoir aujourd'hui une utilité pédagogique et civique, personne ne le nie, et chacun s'y emploie. Mais cette utilité doit rester un élargissement de la dépense improductive, un acte de liberté gratuite et partagée, à l'abri des contraintes purement matérielles. La vraie vie est ailleurs, a-t-on fait dire à Rimbaud, qui en vérité avait écrit : « La vraie vie est absente. » Le Roi Lear de Shakespeare criait à ses filles : « Ô ! Ne discutez pas le besoin ; nos plus misérables mendiants ont toujours quelque objet superflu. N'accordez à la nature que ce dont la nature a besoin, et la vie de l'homme ne vaut pas plus cher que celle de la bête. »Sans l'imaginaire et le superflu, nous aurions pu rester des animaux, après tout, ou pourrions le redevenir.
Comment ne pas tomber d'accord avec les récents propos de notre président de la République : « produire plus, produire mieux », voir l'avenir avec énergie et volonté, mettre un terme à l'actuelle mélancolie française ? Mais expliquons-nous un peu : mieux signifie-t-il ici plus beau, vraiment ? Ou alors… moins cher ? Ou bien « plus beau et moins cher » ? Pour ce qui est du moins cher, le monde de l'art et de la culture a déjà bien donné, avec conscience et responsabilité, depuis une bonne dizaine d'années. L'espace matériel des productions artistiques se réduit lentement comme peau de chagrin. Le maintien à flot du budget de la culture, tant bien que mal, d'année en année, proclamé par les ministres successifs, a doucement, inexorablement – inflation et non-indexation aidant – rogné les moyens du théâtre, de la musique, de la danse, de tous les arts de la scène et des arts plastiques, dans leurs missions publiques.
Pour produire plus et mieux, dit le président, il faut économiser sur les dépenses publiques – dont nous faisons partie, ne serait-ce que pour une part infime. Nous ne pouvons nous empêcher de nous inquiéter une nouvelle fois. En 2014, une mise en réserve, un gel de crédits de 7 % sur chaque entreprise, grande, moyenne ou petite, du spectacle vivant ? Cela amaigrirait gravement la création en France et causerait un chômage dévastateur.
Et pour quel gain financier ? Très peu, si peu de choses, en fait. Il n'y a pas de petites économies, dit-on. Mais en ce domaine, aujourd'hui, elles peuvent être mortelles. Osera-t-on par ailleurs s'attaquer aux vrais gaspillages dont notre République fourmille, secteurs public et privé rassemblés ?
Après un lumineux et pertinent parcours historique de nos économies culturelles depuis les tribus les plus anciennes, Georges Bataille en venait à l'ère moderne, à la période bourgeoise. « La générosité et la noblesse ont disparu et, avec elles, la contrepartie spectaculaire que les riches rendaient aux misérables. »
La bourgeoisie, qui existe toujours bel et bien parmi nous au XXIe siècle, ne « dépense que pour soi ». Elle porte et promeut « une représentation uniquement économique du monde, au sens vulgaire, au sens bourgeois du mot ». Cette médiocrité avait reflué chez nous grâce à une initiative exceptionnelle, au sortir des horreurs mondiales de la guerre : la création du ministère des affaires culturelles. On sent partout que cette exception est en danger. La fameuse politique culturelle de la France pourrait n'avoir été qu'une brève parenthèse au regard de l'Histoire. Il est simplement temps de réagir. Et l'économie ne s'en portera sans doute que mieux. L'humanité aussi – « si cette notion est maintenue », disait Samuel Beckett.
En janvier 2014, le président de la République n'a pas souhaité reprendre la tradition des voeux au monde de la culture. « Invention sarkozienne »,expliqua-t-on à l'Elysée. Drôle de raison. Dommage.
Jean-Pierre Vincent, metteur en scène Tribune dans Le Monde du 14 février 2014
Et quand je lis certaines remarques , force est de constater que participer à étayer et diversifier l'offre culturelle est loin d'etre une priorité...mais vous avez raison..gavons nous de télé privé ...
Ca fait toujours mal au c.. de constater à quel point certains d'entre nous n'ont pas pris conscience du bonheur que procure le spectacle vivant....
Et bah, je penserez a ceux la en voyant les sourires sur les visages des "gauchistes" qui sortent du theatre ou je bosse.. et je suis fier de vous "voler" le pognon de vos impots :) :) :)
Pierre Bourdieu
La Distinction. Critique sociale du jugement
Les Éditions de Minuit, Paris, 1979
Je répond au premier commentaire que je viens de lire et qui me fait froid dans le dos comme les suivants d'ailleurs.
Hé, les gars ... Si la culture était quelque chose de rentable, ça fait un bout de temps qu'on serait au courant.
Pour vous, la culture c'est la même chose que Danone, Nestlé ou Peugeot ! Dans ces cas là, je comprend mieux que vous attendiez des chiffres, des prévisionnelles et autres conneries de ce genre (bien évidemment, lié à la culture et non à l'entreprise pur).
Je vous proposerais bien aussi pour la prochaine réforme de permettre le rachat par des fonds de pension privées. Comme ça, on licenciera à tout vas dans un premier temps pour mettre les entreprises du spectacles à l'équilibre (autant dire qu'il ne restera plus personnes déjà) et dans un deuxième temps pour pouvoir revendre ce qui reste et faire plaisir aux actionnaires on fera une nouvelle vague de licenciement ... non excusez-moi de restructuration pour augmenter artificiellement le cours de l'entreprise et le revendre au plus offrant, un indien dans la métallurgie, un milliardaire chinois ou un saoude !!!
Ce que j'ai compris dans l'article c'est que déjà la culture est un domaine excédentaire en lui-même et qui rapporte de la fraiche dans les caisse de l'état, apparemment plus que l'industrie automobile en tout cas.
Si la culture est déjà bénéficiaire alors imaginez toutes les dépenses annexes qui y sont liées, cela va de la personne que vous payez pour garder les enfants au kebab consommé à la sorti des concerts et festivals.
Les impacts indirect me paraissent tellement énormes que seule une encyclopédie style Universalis en viendrait à bout.
Maintenant, les intermittent dans tout ça ... Je croix bien que cette caisse d'indemnisation était excédentaire jusqu'à ce que le gouvernement y mette son grain de sel et y inclus tout et n'importe quoi. Je pense par exemple au patron de chaine TV aussi bien privée que public qui ont du éructer littéralement de joie quand leurs copains du gouvernement leurs ont fait cette fleur.
Car fini d'ENGAGER des personnes et de devoir organiser leur travail au fur et à mesure de l'année en fonction des besoins. Ils n'avaient qu'à prendre une secrétaire ou une personne qui passe le balai, je n'ai rien contre les secrétaires ni les balayeurs. Les payées pendant les 507 heures, leur faire terminer leur contrat pour que le régime de l'intermittence prenne le relai pour le reste de l'année.
Voyez-vous un endroit où est la culture et l'artistique là dedans ? Car depuis 98 je crois ou ceci à été instauré, le régime n'a fait que partir en sucette et je peux le comprendre.
Du coup en 2003, le gouvernement bon prince à sorti : Vous voyez dans quel merde vous êtes et ce que vous coutez à la société ! Vous inquiétez pas on va vous faire une petite réforme ou on va resserrer tous les boulons.
En fait de resserrer des boulons, ils ont mis le régime des intermittents qui était pérenne à genoux. Ils ont donc doublement sabordés ce statut.
Je ne reviendrai pas sur le déficit de l'unédic qui je pense est de la complète désinformation. Comment ont ils sorti ce fameux chiffre d'1 milliard. Faites un peux de recherche vous verrez !!!! Un indice, il n'existe pas une caisse pour chaque métier, il existe qu'une seule caisse pour tout les métiers où tout le monde cotise !
Conclusion personnelle : Si effectivement on coûte de l'argent, le cinéma français tel qu'il est construit par exemple est entrain de ce rendre compte que culture et profit direct ne font pas bon ménage et qu'il s'agit certes d'une industrie mais qui n'a pas pour but d'être bénéficiaire ou pas directement.
Sinon c'est simple, on coupe tout les robinets et il y a deux solutions qui me viennent à l'esprit.
Plus de CNC ni autres soutiens directs ou indirect, dans ces cas là plus de cinéma comme en Espagne ou en Italie avec la Cinecitta qui ne produisent quasiment plus rien. Il n'ont plus qu'un président milliardaire qui tient les médias sous sa coupe car ils lui appartiennent.
Ou on se dirige vers un système à l'américaine. Plus personne ne prend plus de risque et on fait du blockbuster à la chaine. On a une recette qui marche et on la décline à l'infini. Du coup on aura que du Besson ou du Julie Lescaut.
Que les subventions à la Culture et surtout AUX INTERMITTENTS soit supprimés !
Oh bah pourquoi il n'y as plus de film, plus de concert, plus de théâtre, plus de télé, et plus de festival en tout genre ?
Bah c'est vrai la Culture ça sert à quoi ?
Quel domaine n'est pas subventionné aujourd'hui ? Hein lequel ?
Parce que notre Société est fondé sur les mamelles de notre gouvernement et du peuple.
Qui relance l'économie et se rabaisse au MEDEF chaque années pour que les entreprises en France, et j'entend pour les monopoles qui se font énormément d'argent puisse prospérer ?
ne parlons pas des intermittents (100 000) qui à eux seul ont plus de déficits sur la caisse d'allocation Chômage que tout les autres chômeurs réunis...
Surtout qu'ils cotises à la même caisse d'allocations...
Appuyons nous 5 min sur des faits et non sur de la spéculation !
Je répond au premier commentaire que je viens de lire et qui me fait froid dans le dos comme les suivants d'ailleurs.
Hé, les gars ... Si la culture était quelque chose de rentable, ça fait un bout de temps qu'on serait au courant.
Pour vous, la culture c'est la même chose que Danone, Nestlé ou Peugeot ! Dans ces cas là, je comprend mieux que vous attendiez des chiffres, des prévisionnelles et autres conneries de ce genre (bien évidemment, lié à la culture et non à l'entreprise pur).
Je vous proposerais bien aussi pour la prochaine réforme de permettre le rachat par des fonds de pension privées. Comme ça, on licenciera à tout vas dans un premier temps pour mettre les entreprises du spectacles à l'équilibre (autant dire qu'il ne restera plus personnes déjà) et dans un deuxième temps pour pouvoir revendre ce qui reste et faire plaisir aux actionnaires on fera une nouvelle vague de licenciement ... non excusez-moi de restructuration pour augmenter artificiellement le cours de l'entreprise et le revendre au plus offrant, un indien dans la métallurgie, un milliardaire chinois ou un saoude !!!
Ce que j'ai compris dans l'article c'est que déjà la culture est un domaine excédentaire en lui-même et qui rapporte de la fraiche dans les caisse de l'état, apparemment plus que l'industrie automobile en tout cas.
Si la culture est déjà bénéficiaire alors imaginez toutes les dépenses annexes qui y sont liées, cela va de la personne que vous payez pour garder les enfants au kebab consommé à la sorti des concerts et festivals.
Les impacts indirect me paraissent tellement énormes que seule une encyclopédie style Universalis en viendrait à bout.
Maintenant, les intermittent dans tout ça ... Je croix bien que cette caisse d'indemnisation était excédentaire jusqu'à ce que le gouvernement y mette son grain de sel et y inclus tout et n'importe quoi. Je pense par exemple au patron de chaine TV aussi bien privée que public qui ont du éructer littéralement de joie quand leurs copains du gouvernement leurs ont fait cette fleur.
Car fini d'ENGAGER des personnes et de devoir organiser leur travail au fur et à mesure de l'année en fonction des besoins. Ils n'avaient qu'à prendre une secrétaire ou une personne qui passe le balai, je n'ai rien contre les secrétaires ni les balayeurs. Les payées pendant les 507 heures, leur faire terminer leur contrat pour que le régime de l'intermittence prenne le relai pour le reste de l'année.
Voyez-vous un endroit où est la culture et l'artistique là dedans ? Car depuis 98 je crois ou ceci à été instauré, le régime n'a fait que partir en sucette et je peux le comprendre.
Du coup en 2003, le gouvernement bon prince à sorti : Vous voyez dans quel merde vous êtes et ce que vous coutez à la société ! Vous inquiétez pas on va vous faire une petite réforme ou on va resserrer tous les boulons.
En fait de resserrer des boulons, ils ont mis le régime des intermittents qui était pérenne à genoux. Ils ont donc doublement sabordés ce statut.
Je ne reviendrai pas sur le déficit de l'unédic qui je pense est de la complète désinformation. Comment ont ils sorti ce fameux chiffre d'1 milliard. Faites un peux de recherche vous verrez !!!! Un indice, il n'existe pas une caisse pour chaque métier, il existe qu'une seule caisse pour tout les métiers où tout le monde cotise !
Conclusion personnelle : Si effectivement on coûte de l'argent, le cinéma français tel qu'il est construit par exemple est entrain de ce rendre compte que culture et profit direct ne font pas bon ménage et qu'il s'agit certes d'une industrie mais qui n'a pas pour but d'être bénéficiaire ou pas directement.
Sinon c'est simple, on coupe tout les robinets et il y a deux solutions qui me viennent à l'esprit.
Plus de CNC ni autres soutiens directs ou indirect, dans ces cas là plus de cinéma comme en Espagne ou en Italie avec la Cinecitta qui ne produisent quasiment plus rien. Il n'ont plus qu'un président milliardaire qui tient les médias sous sa coupe car ils lui appartiennent.
Ou on se dirige vers un système à l'américaine. Plus personne ne prend plus de risque et on fait du blockbuster à la chaine. On a une recette qui marche et on la décline à l'infini. Du coup on aura que du Besson ou du Julie Lescaut.
Apport : 104,5 et coût : 21,5, voilà. Une autre question ?
La réponse viendra peut-être dans le prochain rapport, lui-aussi payé par l'argent des contribuables pour essayer vainement de propager des mensonges.
Personne n'interdit à qui que ce soit de vivre du métier qu'il choisit. Mais s'il est libre de choisir son secteur et son métier, il doit s'assumer et n'a pas à exiger des autres de le subventionner.
L'Etat n'a pas à être instrumentalisé pour permettre à certains de se faire plaisir sur le dos des autres sans leur autorisation.
C'est insupportable ce rejet de tout ce qui est un peu construit et refléchi en faveru de propos de cafés du commerce. C'est vraiment inquiétant. les gens ne pensent plus, rejettent tout ce qui est un peu sérieux, et utlise l'argument "tout le monde sait"... les propos de kikisbar en sont un exemple flagrant.
Si tous entrepreneurs avaient les facilités de trésorerie de "la culture", même avec la gauche au pouvoir la confiance reviendrait
Non attend... j'ai du mal lire.
Ah non ça y est j'ai compris. C'est une plaisanterie, c'est ça? Ah oui ça doit être ça. Ahahah! Bien joué, c'était drôle!
mais lorsque nous n'aurons plus d'usines, on sucera son pouce ?
Il faut provoquer la société et faire effondrer l'ultra-libéralisme !
Critiquer à tout va !
Parce que sinon je ne vois pour quelles raisons vous persistez. Eclairez ma lanterne s'il vous plait.
je veux plus d'argent !
Bref un moyen pour la ministre de dire qu'il faut taxer les autres sauf les copains.
D'autre part, la culture étant en très grande majorité financée par le biais de : la pub (pour des produits usinés, en grande partie) / le financement d'état (direct ou indirect via l'impot du contribuable entre autre salarié du secteur industriel), le mécénat privé... pas besoin de data pour justifier du fait que la culture ne s'auto-suffit nullement.
Je ne vois pas en quoi on devrait de toute façon lancer des justifications économiques autour de la question culture... elle est vitale, et sponsorisée pour notre bien à tous.
Nul est besoin de se justifier en la toisant l'industrie automobile qui la finance comme toutes les autres.
Il faut donc encore et toujours travailler à améliorer la protection de ces salariés d'exception.
Au plaisir.
Rajoutons encore 5 ou 6 milliards, et le problème du chômage sera traité...
Je t'invite a regarder la vidéo "Ripostes n°1" du CIP IDF qui essaye tant bien que mal de rétablir un peu de vérité dans toute cette propagande.
Mais cette conclusion n’a d’intérêt que si elle apporte un enseignement.
Exemple nos ministres Pierre Moscovici, et Aurélie Filippetti ont demandés en juin 2013, à trois Enarques et un polytechnicien un rapport, Un mois plus tard le polytechnicien est promu. Les trois énarques restent entre eux. Voici le résumé de ce rapport sur le « Portail de l’Economie des finances)
«les activités culturelles représentent 57,8 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit 3,2 % du PIB national, 670 000 personnes employées soit 2,5 % de l’emploi »
Les ministères et les medias tirent de cette conclusion l’enseignement suivant :
« La part de la culture dans notre PIB est 7 fois plus que l’activité automobile avec ses 8,6 milliards de valeur ajoutées et autant que l’activité agricole et l’agro alimentaire confondus60,4 Mds»
En publiant ce texte notre gouvernement composé de tous ses énarques tirent peu d’enseignement de cette conclusion.
Pourtant cette conclusion est riche d’enseignement et il serait de bon sens, fort de cette conclusion, de demander à Sapin, énarque de surcroit, d’approuver l’enseignement suivant :
Si 670 000 personnes qui s’activent pour produire ces 57,8 Mds de la culture sont 1,28 plus productif de richesse que les 97,5% autres actifs qui produisent ce qui manque pour faire nos 100% de richesse nationale : Michel SAPIN ministre du travail doit forcer les 97,5 % autres actifs, hors de l’activité culturelle, d’avoir le même rendement que ces 670 000 actifs de l’activité culturelle ce qui permettrait d’augmenter notre PIB de 476 Mds et ne plus avoir de soucis ni de déficit ni de compétitivité.
Pourquoi ne le ferait il pas ? Le rapport de ces énarques, s’il est juste, cette proposition n’est telle pas cohérente et incontournable ? Pourquoi un actif serait moins compétitif qu’un autre ?
Moralité nos énarques, au gouvernement, demandes aux énarques dans les ministères de pondre des rapports qui laisse entendre qu’ils comprennent quelque chose en économie alors qu’ils savent même pas que le PIB est fantaisiste, avec en sus des valeurs de productions, des valeurs imaginaires qu’ils appellent impôts, taxes, charges, cotisations, qui ne sont que des recettes fictives pour donner des revenus aux inactifs pour qu’ils puissent acquérir la partie des biens et services que produisent les seuls actifs que ces derniers cèdent aux inactifs. Et ils ne savent pas que les biens et services, produits dans la culture et dans les services publics, ne sont pas majorés par ces valeurs imaginaires qui n’existent que sur les biens marchands y compris sur ceux voués à l’exportation pour les rendre moins compétitifs et rendre les produit importées plus attractifs.
Connaissiez vous l’existence de ces valeurs imaginaires (60% de notre PIB) ? NON !
Pas étonnant que nous ayons pour nous gouverner ceux que nous méritons !
(45 %), à mi-chemin entre celle des services marchands (56 %) ou non-marchands (74 %) et celle des branches industrielles (27 %)."
PAR DEFINITION DE LA VALEUR AJOUTEE, celle de la culture est déjà double de celle des branches industrielles... Donc la comparaison est absurde.
De plus, compter toute la publicité (5Mds de VA, idem, lire l'étude) comme culture mais ne pas compter au moins une part de l'industrie pétrolière (stations service, carburant...) pour l'automobile est plus que discutable.
L'idée de calculer un PIB culturel, pourquoi pas, mais les raccourcis méthodologiques et les comparaisons sans fondement nuisent à la crédibilité de cette étude.
- dans la culture, est comptée une partie de l'industrie, du BTP, du commerce, etc.
- dans l'automobile, on enlève en revanche le commerce, dont la valeur ajoutée dépasse 200 milliards d'euros, évidemment bien plus que la culture !
Un minimum de travail d'investigation des journalistes serait souhaitable ou alors c'est de la pure propagande !!
L'automobile est aussi un sous jacent lié à l'industrie aéronautique. Recherche et application
font partie de l'aventure. Exemple : les matériaux. D'autres pistes peuvent naître.
Avec votre état d'esprit "on se fait tout piquer". Par exemple la fibre optique,invention de la médecine,laquelle est partie outre atlantique et nous est revenue à l'aube d'un projet abouti qui se nomme Internet.
De quelle manière il le fait c'est encore une autre question.
La Culture est de toute manière instrumentalisée, elle sert les politiques, l'économie, l'image d'un pays, le tourisme, la pub (combien de produits vendus grâce à des "références" culturelles, n'y a-t-il pas une voiture qui s'appelle "picasso"?, combien de tablettes numériques vendues en nous faisant croire qu'on peut tous être artistes?).
Il est naïf de croire que la Culture n'est pas rentable, le hic c'est qu'à priori ce n'est pas son objectif, car sa "valeur ajouté" ne se mesure pas en pourcentages.
Comme a écrit Victor Hugo dans les Misérables : "Chose admirable, la poésie d'un peuple est l'élément de son progrès. La quantité de civilisation se mesure à la quantité d'imagination." - et il parlait des gens sur les barricades.
L’État peut toujours vouloir fermer le castelet ou essayer de faire l’inventaire des "richesses" culturelles en les réduisant à leur valeur marchande, j'ose seulement croire qu'il ne saura être exhaustif et que l'imagination et la poésie y échapperont.
Pour vous faire sourire, et peut-être même rêver un peu, une annonce de presse de XIXe siècle d'un directeur de théâtre en faillite :
« Directeur du théâtre de la célèbre ville de N a l’honneur d’annoncer que, après de longs services et de nombreuses peines il se sent fatigué et a l’intention de prendre du repos. A cet effet il souhaite vendre ses élégants châteaux, ses jardins exquis et ses donjons inaccessibles. Quelques clairières fleuries, une très belle forêt et un certain nombre de pittoresques maisons de campagne. Il souhaite vendre la mer composée de douze solides cylindres à l’exception du dixième un peu abîmé. Une demi douzaine de nuages sombres bien conservés dont un transpercé par l’éclair. La neige d’une blancheur irréprochable en excellent papier du japon. Il souhaite vendre trois bouteilles d’orage, un soleil couchant, un peu froissé toutefois, et une lune un peu vieillie. Un char triomphal presque neuf tiré par deux dragons, un manteau pourpre pour Sémiramis et qui a servi également à Agamemnon, à Ménélas et aux autres héros. Il souhaite vendre un habit complet de spectre composé d’une chemise ensanglantée, d’un manteau déchirée avec deux coupons rouges représentant les blessures mortelles. Il souhaite vendre une plume faite pour le casque de la pucelle d’Orléans et qu’une fois servie. Un mouchoir de poche pour Othello, le char de Cléopâtre, une bouteille de l’eau de vie utile dans l’invocation de fantômes car produisant une excellente flamme bleu. Le fard rouge pour les acteurs et les actrices. Trois éboulements de rochers remplis de crin de cheval, un grand bûcher pouvant être allumé des trois côtés et brûlant depuis plusieurs années déjà. Il souhaite vendre un magnifique ours recouvert d’une fourrure neuve et deux brebis remplie de sciure. Un berceau, un échafaud, l’autel de Zeus, le puis de la vérité et une tête de lion qui peux rugir encore. Enfin un trône sur les marches duquel sèchent encore les dernières gouttes de sang et une petite cassette verte dans laquelle l’on peut trouver encore un peu de laudanum… » - Annonce de presse, XIXe siècle
Madame Filippéti Mon seulement Frédo faisait 7 fois mieux que l’industrie automobile mais dans la culture un actif est 3,2/2,5 = 1,28 fois plus productif de richesse nationale que la moyenne des 100% d’actifs qui produisent 100% de notre PIB.
Songez un peu si les autres actifs des autres secteurs étaient autant productifs que les actifs dans le domaine de la culture. Notre PIB serait majoré de 97,5% x 28% = 27,5% soit 486 Mds de plus nous n’aurions plus besoin d’emprunter.
Mais alors, pourquoi êtes vous à la culture, A défaut d’être premier ministre vous devriez être à BERCY ; Non ! Vous devriez remplacer SAPIN pour demander aux actifs qui ne sont pas dans l’activité de la culture, d’être plus productifs pour l’être l’autant que nos acteurs, nos journalistes, nos telévisionnistes et autres.
De deux chose l’une ou vous êtes sous estimée par Flamby ou Alors, plus probable, vous et vos collègues ministre à BERCY ou ailleurs sont des incultes en économie et vous laisse écrire n’importe quoi dit par n’importe quel inspecteur de BERCY (un à oublier de signer) ?
Pour donner le plus d'importance possible à la "culture", on élargit beaucoup le champ d'activités!
Tant qu'on y est, pourquoi ne pas inclure toute la gastronomie, le tourisme, l'éducation nationale.... ?
L'objectif est de survaloriser un domaine typiquement socialiste, et surtout de diluer le montant des subventions à des secteurs totalement improductifs et qui abritent des milliers de copains "créatifs" qu'il faut entretenir et chouchouter!
Nombre de manifestations nullissimes sont budgétivores et soigneusement arrosées de deniers publics!
Et certainement de façons dispropotionnées par rapport à des secteurs réellmeent utiles et productifs, tels l'architecture, la littérature, voire la publicité!
Il serait intéressant de connaître la répartition et l'affectation des 20 milliards de subvention!
Pffffffffffffff....., nous sommes en plein délire socialiste!.
La culture est la base de toute civilisation !
Vivre d'amour et d'eau Fraiche est un plaisir réservé aux doux rêveurs.
Pffffffffffffff....., nous sommes en plein délire socialiste!.
La culture trop subventionnée? Oui peut-être, dans le cas de grands festivals ou autres entités qui pourraient s'autogérer. Pour tout ce qui est plus bas, mois soutenu par les médias traditionnels, plus typés, plus "compliqué" avec tous les guillemets qu'il faut, si ça survit, ce n'est que grâce à quelques personnes passionnées qui se battent au quotidien, et qui ont beaucoup de mal à survivre.
Et que l'on arrête ce prétexte de passion... J'ai trop souvent entendu dire: ce que tu fais, c'est pas du travail, c'est de la passion.
S'astreindre 6 à 10 h par jour pour faire quelque chose de plus profond que l'amateur du coin, c'est facile pour personne, même quand on aime ce qu'on fait.
M'enfin, tirons sur la culture, elle est déjà souffrante, mieux vaut l'abattre... En plus, elle est gênante.
Quand l'Etat apporte une subvention à une structure organisatrice de spectacle, c'est un apport qui permet à une filière de se développer, de créer de l'emploi (régisseur, programmateur, chargé de communication, comptable, directeur, artistes, techniciens....). Cette même structure va payer des taxes et des impôts. Les artistes vivent en grande partie grâce aux concerts que ces structures organisent. Quand un artistes se développe il permet lui aussi de créer de l'emploi tout autour de lui (manager, tourneur, attaché de presse, label, éditeur, techniciens, régisseur ....). De plus, cet artiste va être diffusé en radio (un autre secteur qui crée de l'emploi), il va sortir un CD et vendre des produits dérivés (tient encore un autre secteur!), et la liste est longue....
Et c'est sans parler de toutes les associations qui fonctionnent avec des bénévoles. Elles sont nombreuses et contribuent à cette économie. Bref, tout ça pour dire que oui, la culture est vaste et qu'elle rapporte à l'Etat bien plus que ce qu'ils donnent en subventions.
Et puis si même la culture devait coûter un peu d'argent à l'Etat (ce qui n'est pas le cas selon moi), est ce que ce serait un vrai problème? Il y a des dépenses de l'Etat bien plus honteuses, coûteuses et sans intérêts que le secteur de la culture. Heureusement qu'il existe encore des choses qui nous permettent de sortir, de nous rencontrer, de nous évader, de nous exprimer et de rêver.
Traitez-nous de c*** cela serait plus direct... Maintenant nous savons pour qui vous avez voté en 2012. Pour les autoproclamés "artistes", la création est un éternel recommencement donc il faut toujours subventionner leur nouveau "départ" et la boucle est bouclée. Les "artistes" ont plus besoin de leçons d'économie que de subventions pour la création. Dans le secteur "artistique" le mot "commercial" est une insulte, pas étonnant que milieu réclame toujours des "aides".
Vous faites sans doute références aux faux "ingénieurs" du son qui ne sont en réalité "que" de simple techniciens qui ne possèdent aucune compétence d'ingénierie. La valeur d'un diplôme n'a d'égale que lui même. Un baccalauréat de gestion n'est pas équivalent à un baccalauréat littéraire ou scientifique. Un médecin a suivi une formation médicale qui détermine sa spécialité contrairement aux thérapeutes aux procédés ésotériques quasi-artistiques.
Le but de la recherche est de démontrer l’impact de la culture sur la production de la richesse nationale le pourcentage de notre PIB 3,2% ( 57,6 Mds) pour la culture pure et 6% pour les productions induites (104,5 Mds) Ce qui est oublier dans cette étude c’est que cette production de 57,6 milliards n’existe que parce que les Français payent 57,6 milliards. Ce qui serait intéressant de savoir c’est comment ce paiement est fait:
COMPARAISON DES VALEURS AJOUTEES DE CERTAINS SECTEURS dans ce rapport
57,8 Activités culturelles 3,2% du PIB
46,7 Activité indirecte à la culture
44,4 Hébergement et restauration
34,2 Agriculture 26,2 Industrie Alimentaire
25,5 Télécoms
15,5 Assurance
14,8 Industrie chimique
8,6 Activités automobiles
Vu ainsi, l’activité purement culturelle est formidable et elle emploie, dit le rapport :
« Si les entreprises culturelles emploient 670 000 personnes dans des professions culturelles et non culturelles, les professions culturelles (870 000 personnes) irriguent également les entreprises non culturelles »
Nous voyons que ce mélange prête a confusion. Il est parler à la fois de professions culturelles et non culturelles et d’entreprises culturelles et non culturelles qui emplie chacune des professions culturelles et non culturelles nous devrions avoir 4 nombres. Nous n’en avons que 2. Il nous en faudrait au moins trois pour trouver le quatrième donc aucune possibilité de conclusion sur la productivité de la richesse nationale des populations actives dans chaque secteur.
Toute fois ce que nous pouvons dire c’est que si nous avons produit cette richesse elle n’existe que parce que des citoyens d’une nation l’ont payée - sans paiement : pas de richesse-
Le rapport, remarquez le, ne parle pas de chiffre d’affaire mais de valeur ajoutée et sur ce point ne dit pas le montant de ces valeurs ajoutés qui seront payée par nos exportations.
Le rapport parle uniquement : je cite : Export cinéma et jeux 0,167 Md page 15 et 16 autrement dit rien. Il ne parle pas aussi de ce que les français vont dépenser par importation.
Toujours est- il que seulement pour la culture pure ( hors exportations) les français ont dépenser 56 Mds pour payer la population qui à produit ces 56 Mds. C’est-à-dire cette population d’actif de ce secteur culturel à toucher autant que ce que les actifs des secteurs agricoles et agro alimentaires ont touchés mais pas seulement payé par les seul français mais aussi par ceux qui ont exporté nos production nationale agricole et agroalimentaire.
Mais en plus il faudrait enlever à ces actifs, agricoles et agro alimentaires, ce que l’Etat , les collectivités et les caisses sociales prélèvent pour permettre de payer les interventions culturelles du secteur culture soit 26,7 Mds sur les 56Mds que coûte la culture, plus les déficit des caisses de retraite et de chômage, de ce secteur de la culture.
Bien sur qu’il faut de la culture ! Mais il ne faut pas utiliser nos inspecteur de BERCY pour faire des rapports en vu de laisser croire que la culture remplace l’agriculture et qu’elle est plus prolifique que le secteur automobile qui manque de compétitivité parce qu’elle est, comme les autres secteurs, à son insu, devenu un mécène de la culture à qui il ne lui est pas demandé d’être compétitive mais le devient grâce à ce mécénat forcé consécutif à l’exemption culturelle que paye les autres secteurs d’activités.
Ah mais vous avez peur...
Alors ne changez rien, c'est plus important d'avoir une vie de merde et des coupables qu'une vie ou on est tout seul responsable de sa réussite (pour autant qu'on puisse définir ce qu'est la réussite) ou de son échec (pour autant que ca veuille dire qqchose).
Si nous étions subventionné, nous pourrions créer de l'emploi.
Les personnes qui grognent sont aussi heureuses de pouvoir s'installer tranquillement devant une série, d'être pénardes le samedi après-midi pendant que leur enfant se fait divertir par un clown sous payé ou d'aller dans un parc d'attraction. Et oui, les acteurs du monde culturel se cachent partout!
Vous allez nous faire croire que vous ne profitez pas du régime intermittent très favorable aux métiers "artistiques" tout en y contribuant le moins.
Le régime intermittent c'est 510 heures "travaillées" avant de vider la caisse de l'assurance chômage lorsqu'un intérimaire dans n'importe quel autre secteur doit lui travailler 910 heures. Arrêtez d'endormir le peuple avec vos "cachets" car dans les faits le régime intermittent est une charge non négligeable pour l'assurance chômage au détriment des non intermittents.
507 heures, ça peut paraître peu pour les honnêtes travailleurs. Mais rassurez-vous, la plupart des intermittents travaillent 50 heures par semaines et ces heures supplémentaires ne sont comptabilisées nulle part.
Autant pour moi les conditions d'accès à l'indemnisation ont changé depuis quelques temps néanmoins le régime intermittent reste largement favorable. Concernant les heures supplémentaires non comptabilisées, c'est oublier l'existence du travail non déclaré (mais toujours payé de la main à la main) dans l'intermittence une fois le quota d'heures minimal atteint.
Ah non, en ce qui concerne les heures non déclarées, je parle des textes à apprendre, des multiples rendez-vous, des montages de dossiers, de démarchages téléphonique, de répétitions... Et bien d'autres tâches que la plupart des intermittents font quotidiennement (ça fait partie du travail) mais c'est tâches là ne sont en aucun cas rémunérées ni prises en compte quelque part.
De nombreux directeurs de compagnies ne peuvent pas payer les répétitions et dans de nombreux cas les représentations ne sont pas toutes payées non plus. En réalité, il faut donc en cumuler beaucoup bien plus que 507 heures pour garder son statut.
Nous dire que la culture crée de la richesse.... c'est pure mensonge ! seule la "vraie" industrie crée de la richesse.
La PIB est fallacieux
Or non seulement notre production culturelle ne s'exporte qu'à peine (sauf à y considérer le secteur du luxe qui de toute façon ne paie pas ses impôts en france) mais elle ne ne se substitue non plus à des importations US qui correspondent mieux aux goût des consommateurs. Merci la pub.
Le caractère d'un intermittent est généralement plus proche de celui d'un entrepreneur ou d'un d'artisan que celui d'un employé dans une banque. (Je le sais bien, je suis moi même "artiste").
Quand il faut défendre des projets, ne pas compter ses heures, vendre des contrats de cessions, etc... Bref, réfléchissons ensemble, pas les uns contre les autres.
C'est faux. Le régime des intermittents est payé par les intermittents. Les salariés ne cotisent pas a la même caisse que les intermittents. Arrêtons une bonne fois pour toute cette désinformations. Quand la ville des Cannes voit son activité économique augmenté pendant le festival (hôtel restaurant bar etc etc) toutes les cotisations engendrés par les travailleurs ne vont pas dans la caisse des intermittents. Alors que c'est pourtant le festival qui les fait plus bosser
Merci messieurs, c'est ce qui nous encourage à continuer notre métier avec fierté et dignité, travail et abnégation, en se disant qu'à côté, y a des mecs qui l'ouvrent et qui n'avanceront pas bien loin dans la vie...
bien loin dans la vie...
Bref Michel, pete un coup! Et va voir un film!
Je suis intermittent, j'avoue me sentir bien souvent privilégié et beaucoup de choses sont à revoir (ce qui est en train de se faire par ailleurs) mais aussi bien souvent exploité et angoissé à l'idée de ne plus travailler et cela malgré mon statut. Si l'on en termine avec ce statut j'arrête mon métier, qui n'en déplaisent à nombres de gens me fait bien souvent me lever à 5h voir plus tôt, laissant ma compagne endormie pour rentrer chez moi à 23h retrouvant ma compagne endormie, et il arrive fréquemment dans ces métiers de ne même pas gagner un SMIG horaire, au vu du nombre d'heures de travail non déclarées et impayées. Oui on ne vous dit pas tout sur nos métiers. Quant aux richesses que rapportent le cinéma je ne sais pas pour les autres média mais chaque fois que vous achetez un billet de cinéma une partie passe dans les caisses du CNC qui finances les productions Françaises. Même un film étranger rapporte de l'argent en France. Ceci étant dit je suis d'accord que le système de financement doit-être revu et corrigé... ce qui se fait petit à petit, pas nécessairement assez vite.
Bref l'art et la culture c'est nul vous avez raison, et aussi raison de toujours taper sur les mêmes, c'est plus simple.
C'est quoi les idoles culturelles de notre époques? David Guetta, le virtuose du clavier à deux touches?
Forcément, quand on a ça en référence, on a une image d'artiste légèrement faussée: métier facile, qui rapporte, amusant, pas très sérieux... et en plus subventionné.
Après, quand on fait la démarche de s'intéresser un peu à la culture, on remarque que dès qu'on quitte les sentiers battus (et rebattus), les artistes, ils ont du mal. Mais ça, quand on décolle pas de son téléviseur, on sait pas le savoir.
La culture, c'est une envie de découverte, ce n'est pas se contenter de ses connaissances. Suffit d'aller au Louvre pour voir que ça intéresse pas grand monde: la foule se rue sur la seule chose qu'ils connaissent, la Joconde, et ne jettent qu'un coup d'oeil rapide, et encore, sur les œuvres sublimes qui les entourent...
Sans compter le nombre de personnes capable de se déplacer pour la 5eme symphonie de Beethoven, mais qui ne bougerait pas le doigt pour entendre pour la première fois la 4eme...
M'enfin....
Le fait nouveau est de dénigrer la production industrielle dont le symbole est l'automobile. La croyance ancienne était de considérer que l'automobile représentait 10% de l'activité économique en France. La supplanter par une production culturelle subventionnée à 25% et largement exonérée d'impôt est-elle une bonne politique de développement pour la France?
Il faut donner plus de place aux Ingénieurs, créateurs... On est pris à la gorge par le court terme, seul le poids des biceps semble encore avoir de la valeur... Pourtant, en Allemagne, dans le secteur automobile, ils ont compris ça.
C'est que de circulation d'argent,
C'est à se demander pourquoi les ricains ont investi ces deux domaines...
...... Une chance, en France elle est presque gratuite!.........
.......La culture contribue sept fois plus au PIB que l'industrie automobile......
Pour que les gens aillent au cinéma, achètent des livres ou aillent au cinéma il faut qu'ils aient un revenu. Or quand on a un revenu qui baisse on économise sur le superflu, et la culture est au sommet de la pyramide des besoins.
La seule chose qui vaille est celle qui fait venir les touristes pour qu'ils dépensent en France. C'est pas gagner quand on voit l’état de Paris. Les touristes viennent mais dépensent moins qu'en Espagne, le fameux accueil français fait merveille.
Autre chose, grâce aux subvenions la culture est accessible donc génère du chiffre donc du PIB, voyons voir un peu l'élasticité du PIB "culture" par rapport aux subventions.
La culture n'est pas une affaire d'État, mais le fruit d'initiatives privées. La culture française n'a pas attendu le ministère de la culture en 1959 pour briller dans le monde… Pire, elle s'est bien dégradée depuis, avec ses obispo, ses loanas, ses nabilas…
La Tour Eiffel, le Louvre, l'art culinaire, le Festival de Jazz de Vienne, le Festival d'Avignon et tant d'autres... tous ces joyaux ne servent à rien ?
FAUX ! Cela permet d'attirer du monde, notamment ? Des touristes !
En Allemagne ou aux USA ça fait longtemps qu'on l'a compris : l'un des meilleurs orchestre du monde la Philharmonie de Berlin a un nombre impressionnant de Mécène : pour eux c'est normal de financer la culture, pour tous ce qu'elle rapporte financièrement et surtout humainement... Mais bon dans une société individualiste, l'humanité ce n'est pas important...
S'ils ne le sont pas et vivent d'argent public, ça reste un problème. Et quant aux soi disant conséquences économiques, elles sont surestimées.
Quant au mécénat, c'est le mécénat, c-a-d une initiative individuelle pas des subsides venant d'une administration.
« Mais bon dans une société individualiste, l'humanité ce n'est pas important... »
En gros, vous reprochez aux autres d'être de gros égoïstes, parce qu'ils refusent de sacrifier leurs droits, leurs intérêts, leurs vies individuelles selon Votre vision idéalisée du monde…
Ces zégoïostes qui se lèvent tôt le matin pour travailler et refusent de faire vivre des Zartistes qui font la fête dans les quartiers branchés…
Donnez de l'importance à la culture dans l'éducation et vous verrez on fera des merveilles.
Beaucoup de pseudo artistes ne vivant que d'allocations ont la certitude d'appartenir à une caste supérieure alors qu'ils n'apportent rien. C'est une vision qu'on vous apprend dans les écoles d'arts subventionnées et qui est éloignée de la réalité.
Les artistes ont une importance, mais croire qu'elle est supérieure, c'est nawak.
Comme l'a demandé Hubert, vous ne lisez jamais? Ne regardez jamais de film? N'écoutez jamais de musique? N'allez jamais au théâtre, au cinéma, au concert, au musée? Ça ne vous manquerai pas si ça n'existait pas? Vous considérez que la qualité de ce qui vous est proposé est trop bonne et peut être baissée, dégradée?
Quand à taper sur les intermittents du spectacle... Seule une petite minorité de ceux qui travaillent dans ce milieu y ont accès, et si vous croyez que c'est en se tournant les pouces, ou qu'ils ne font plus rien une fois le statut obtenu, vous n'avez aucune idée de ce que c'est que de bosser dans les milieux artistiques. Les gens qui sont là font ça par passion, pas pour gagner de l'argent, sinon ils choisiraient un autre job.
* Quel est le volume des exportations.
* Financement du régime chômage des artistes et techniciens.
* Subventions déguisées
Cordialement.
Vivement que ceux qui produisent les richesses prennent enfin le pouvoir.
La culture ne doit pas être rentable, elle est l'identité de la socitété!
en cela, la consommation culturelle n'est pas du sophisme... juste de l'économie :)
Je passe sur tous les secteurs qui sont subventionnés (par le bon Dieu ?) ou votre calcul de CA qui m'a fait frôler la crise cardiaque.
L'Economie, c'est une science qui requiert des compétences, ça ne s'improvise pas en jouant à la dînette avec une calculatrice Barbie.
De grâce, épargnez-nous de telles abominations !
Enfin, je passe, non sans un sourire, sur votre dernière remarque aussi bien discriminatoire et sexiste que risible !
Serviteur, monsieur !
en cela, la consommation culturelle n'est pas du sophisme... juste de l'économie :)
Ah les sociales et leurs chevaux de bataille......
C'est trop cher !
Et il y a des éconmies à faire :
- le statut priviliégié des intermittants du spectacle
- les subventions scandaleuses des films made in France
- une gestion catastrophique des institutions culturelles
C'est trop cher !
Et il y a des éconmies à faire :
- le statut priviliégié des intermittants du spectacle
- les subventions scandaleuses des films made in France
- une gestion catastrophique des institutions culturelles
Pour ce qui est des subventions je suis partiellement d'accord avec vous. On a besoins de ses subventions mais elles sont distribué à coups de magouilles et de copinages !!
C'est trop cher !
Et il y a des éconmies à faire :
- le statut priviliégié des intermittants du spectacle
- les subventions scandaleuses des films made in France
- une gestion catastrophique des institutions culturelles
Il y a des intermittents qui galèrent à trouver leurs 43 dates en 10 mois et demi (condition pour garder le statut pour info parce que tu ne m'as pas l'air très bien informé). C'est grâce à ces artistes du spectacle vivant que, par exemple, des petits villages et leurs habitants ont accès à la culture! Et pour ta gouverne ces petits intermittents, sur 150€ de cachet reverse 64€ de charges au Guso.
Dommage que la Connerie ne soit pas taxée, ça au moins ça remplirait les caisses de l'état!
Tu devrais faire une carrière d'humoriste! Par contre, ne signe pas en label, niveau salaire, tu risques d'être déçu...
s'il n'y avait que des peintres et des chanteurs, serait on riche?
Ah bon ? Parce-que le travail à la chaîne ou les 3x8 en usine tu appelles ça "vivre mieux", qui plus est payés au lance-pierre !!! Sans compter les patrons et actionnaires qui s'en mettent plein les poches et partent avec la caisse...
Il faut simplement trouver l'équillibre entre culture et industrie, et surtout, surtout, consommer de plus en plus "local", arrêter d'acheter des fraises en hiver et des ananas importés depuis des milliers de kilomètres...
Sur le terrain, il n'est pas rare que l'industrie automobile soit partenaire de la culture (ex: Renault sur le festival de Canne).
La culture, comme l'éducation, est un moteur de recherche et de connaissance. Les constructeurs l'ont bien compris, Renault fait appel à l'IRCAM pour le développement des sons de ses véhicules.
Il me semble plus intéressant de trouver de nouveaux arbres de transmission entre la culture et l'industrie que de diviser des secteurs qui sont déjà bien fragile.
Ou alors donnons nous des rendz vous et foutons nous sur la gueule... Ca sera plus clair et surment plus vite réglé que de le faire ici par claviers interposé...
Allez, bisous à tous.
et on arrêterait de nous stigmatiser à tort , juste pour faire des effets de manches populistes , électoralistes.