Manuel Valls ne sauvera pas la "gauche"

Le premier ministre met en garde contre le danger d'une "disparition" de la gauche en 2017. Mais sa politique peut-elle stopper la confusion?
Manuel Valls craint la "mort de la gauche"

Comme Paul Valéry qui, après la première guerre mondiale, avait dû se rendre à cette douloureuse évidence que « nous autres, civilisations, savons que nous sommes mortelles », Manuel Valls, a donc pris conscience de la mortalité de la « gauche. » De quoi faire frémir les députés socialistes tentés par la désobéissance vis-à-vis du gouvernement. Et sans doute le premier ministre a-t-il parfaitement raison de mettre en garde contre l'éventualité d'une présence du candidat du Front National au deuxième tour de la présidentielle de 2017. Le seul problème, c'est que la politique qu'il promeut et sur laquelle il veut réaliser l'unité de ses députés est sans doute le plus court chemin pour parvenir à ce désastre.

Une politique proche de celle de Nicolas Sarkozy

Cette politique économique que promeut le premier ministre est, d'abord, dans ses grandes lignes, celle qu'a défendu et mise en œuvre le gouvernement de François Fillon à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy. C'est une politique de l'offre fondée sur un abaissement du coût du travail et une compression de la demande intérieure afin de regagner de la compétitivité coût. Dans le cadre européen, cette politique s'appuie sur des instances « indépendantes » (Commission européenne, haut conseil des Finances publiques) qui garantissent sa poursuite, quelle que soit la couleur poltiique de l'exécutif. Cette politique basée sur le pacte de responsabilité avait été largement entamée par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault avec le CICE et la hausse de la TVA. Mais elle est désormais, et depuis la fameuse « conférence de presse » présidentielle du 14 janvier, assumée. Ce n'est du reste pas un hasard si l'on a pu retrouver dans ce « grand » discours de François Hollande les grands leitmotivs sarkozistes, comme la fameuse harmonisation fiscale (unilatérale évidemment) avec l'Allemagne.

Confusion économique

Cette politique est-elle « de gauche » ? La politique de l'offre - du moins celle que défend Manuel Valls   vise avant tout à un transfert de richesse du consommateur vers le producteur.  Elle nécessite une modération salariale, une flexibilité accrue du marché du travail et une certaine remise en cause de l'Etat-providence, liée à la baisse du déficit, vue comme un facteur de confiance. Or, depuis le 19ème siècle, la « gauche » s'est constituée politiquement précisément sur un Etat « protecteur » et sur une redistribution en faveur des salariés-consommateurs. On peut considérer, si l'on veut, que cette distinction est dépassée, mais c'est encore un des points sur lequel les électeurs jugent de ce qui est « à gauche » ou « à droite. »

Autrement dit, les électeurs ont toutes les raisons de ne pas appeler « de gauche » la politique de Manuel Valls. Et ce n'est pas le théorème de Helmut Schmidt qui proclame que les « profits d'aujourd'hui font les investissements de demain qui feront les emplois d'après-demain » qui peut modifier cette réalité, puisque cette demande de patience est précisément un des arguments traditionnels de la droite qui, évidemment, a toujours prétendu défendre des politiques qui « profitent à tous. »

Une « gauche » inutile

Dès lors que la « gauche » politique se range à cette politique, il est inévitable que la confusion s'instaure dans l'esprit des électeurs entre la « gauche » et la « droite. » Et que, partant, la « gauche » perde de son utilité politique. Pourquoi ceux qui sont convaincus de la justesse de cette politique de l'offre soutiendraient-ils la « gauche » ? Parce qu'elle instaure quelques « assouplissements » à cette politique pour « les plus fragiles » ? Mais, ces assouplissements sont précisément un frein à l'efficacité théorique de la politique de l'offre ! Quant à ceux qui rejettent cette politique, ils ne peuvent être convaincus par un « saupoudrage » de petites mesures qui ne modifient pas le fond de la politique économique. Bref, naturellement, la « gauche » devient de moins en moins nécessaire dans le paysage politique. D'où cette menace de mort.

Stratégie de mauvais polar

Mais le comportement de Manuel Valls ressemble à celui de ses assassins de mauvais romans policiers qui viennent au commissariat pour déclarer leur crime et apparaître ainsi au-delà de tout soupçon. Ce gouvernement et son prédécesseur, dans sa volonté de « faire moderne » ou « social-démocrate », dans son incapacité ou son manque de volonté à peser sur l'évolution de l'Europe, a lui-même creusé son tombeau et celui de la gauche. Jamais François Hollande n'a tenté d'imposer en Europe une véritable alternative à la vision allemande. Il a fait voter le pacte budgétaire, ses promesses concernant la baisse de l'euro ne sont que poudre aux yeux et il est aujourd'hui inaudible dans le débat qui s'engage sur le changement en Europe.

Perte de capacité à créer une alternative

La « gauche » a perdu sa capacité à représenter une alternative au niveau européen. Le résultat désastreux des Sociaux-démocrates européens aux élections du 25 mai le confirme. François Hollande devrait réfléchir sur le score désastreux des travaillistes irlandais, néerlandais ou finlandais qui ont payé au prix fort leur ralliement à la « politique de l'offre. » Quant aux deux seuls succès sociaux-démocrates : en Allemagne et en Italie, ils sont précisément des arguments contre la poursuite de la politique de Manuel Valls. Matteo Renzi a promis un « changement » en Europe et une politique plus équilibré entre offre et demande. La SPD allemande a profité, elle, de ses « infidélités » à la politique Schröder, notamment avec le salaire minimum, mais, rappelons-le, elle est encore très loin de ses niveaux historiques. Mais ces résultats ne font pas bouger d'un iota la gauche française.

Voie libre pour le FN

Il y a donc un refus de François Hollande et de Manuel Valls de promouvoir une alternative. Logiquement, les Français qui rejettent comme ceux qui approuvent cette politique se détournent de la « gauche. » Le plus inquiétant étant évidemment que le PS laisse là la voix libre à un FN qui n'hésite plus désormais à défendre des solutions keynésiennes qui peuvent apparaître comme « de gauche » pour beaucoup d'électeurs. On le voit très clairement avec la forte poussée de ce parti dans les bastions traditionnels de la gauche, notamment dans le nord de la France. Là encore, les élections européennes auraient dû provoquer une réaction de l'exécutif. Il n'en a rien été puisque l'on « garde le cap. » La gauche continue donc de creuser son tombeau.

On notera également que le Front de gauche ne parvient pas non plus à capter le mécontentement. Il est vrai que son ambiguïté vis-à-vis d'un PS qu'il critique mais avec qui il gouverne encore au niveau local, ainsi que le discrédit largement répandu dans l'opinion - et auquel a largement contribué le PS - de la pensée à la gauche de la sociale-démocratie, ne lui laisse guère de chance de s'imposer comme une alternative. Voici pourquoi il reviendrait au PS de défendre des solutions « de gauche  » afin de faire vivre le débat démocratique et économique. Mais Manuel Valls et François Hollande y ont renoncé.

Il est donc cocasse de voir le premier ministre réclamer des élus socialistes qu'ils refusent de porter toute alternative à la pensée dominante européenne pour « sauver la gauche. » Car sa politique est le plus sûr moyen d'appliquer à la « gauche » cette parole d'un élu de la Commune de Paris concernant l'établissement du comité de salut public : « ce n'est qu'un mot et le peuple s'est trop longtemps payé de mots. »

 

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Commentaires 54
à écrit le 17/06/2014 à 16:07
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bonjour ! faire un politique de droite pour la gauche quelle honte .la hausse de la TVA le report des augmentations des retraites de 2014 a 2015 ,et j'en passe et des meilleures ,quelle honte pour des socialos qui n'ont de socialistes que le nom ....

à écrit le 17/06/2014 à 15:29
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La gauche ne fait que découvrir La Vérité. Il est difficile d'admettre qu'on s'est trompé (volontairement ?) toute sa vie, qu'on a trompé ses électeurs. Walls ne fait que gérer la déroute, comme Gorbatchev en son temps pour un autre Etat Socialiste. ...

à écrit le 17/06/2014 à 10:32
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Excellent article, que je ne m'attendais pas à trouver dans La Tribune.

à écrit le 17/06/2014 à 10:20
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Enfin une bonne nouvelle !

à écrit le 17/06/2014 à 8:40
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vals c'est que de la gueule et un jour on finira par s'en rendre compte. Par contre ce qui peut sauver la gauche et en particulier François, c'est une victoire des bleus au mondial !

à écrit le 17/06/2014 à 6:54
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Si Vals continue a etre aussi inactif qu'Hollande,on se demande pourquoi il est entré au gouvernement.Il n'est pas plus lucide que les autres,droite et gauche sont déja mourues,il ne s'en est pas encore rendu compte.

le 17/06/2014 à 8:04
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pourquoi???IL ENCAISSE UN PEU PLUS !

à écrit le 17/06/2014 à 4:11
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Le pari de Valls c'est de détruire le PS Le PS a trahi ce qui était dans son ADN la défense des petits il sera exclu du second tour de la présidentielle et finira avec moins de 50 députés C'est le pari de Valls ; détruire le PS à court terme et con...

à écrit le 16/06/2014 à 20:26
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En 1993 aux legislatives la gauche enregistre la pire defaite electorale de son histoire ,plus des 3/4 des deputés pour la droite .PUIS en 1997 à la suite de la dissolution de l'Assemblée voulue par Chirac la gauche revient au pouvoir avec Jospin qui...

à écrit le 16/06/2014 à 19:21
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De nouveau, un excellent article de Mr R. G odin , très agréable de trouver des journalistes de cette sorte !il y en a si peu!

le 16/06/2014 à 22:46
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Réjouissez vous ! Et envoyez vos fleurs et vos couronnes à : Flanby 1°, roi des menteurs, Palais de l'Elysée - Paris - France

à écrit le 16/06/2014 à 19:10
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Ça y est Valls viens de se réveiller... En acceptant ce poste il vient juste de réaliser qu'il s'éliminait de la prochaine présidentielle... Comme quoi il faut sortir de l'ENA pour se rendre compte 3 mois après les citoyens qu'on vient de faire une b...

le 16/06/2014 à 19:29
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Il est loin d'être idiot. Il se positionne pour 2022. Ce n'est pas le seul a calculer avec plus d'un coup d'avance.

le 16/06/2014 à 22:43
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En 2022 il sera hors du coup comme d'ailleurs aujourd'hui, à force de bouffer de la paella il va exploser.

le 17/06/2014 à 8:26
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Son assurance élections est le fait d'être éternellement lié à qui vous savez. Ça n'en fait pas une preuve d'intelligence : uniquement de traîtrise et de déshonneur ...

à écrit le 16/06/2014 à 19:01
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C'est marrant ça me rappelle le scénario Chirac-Le Pen où le seul suspense qui restait était de savoir si au second tour il y aurait la droite ou la gauche contre le FN... Et là on s'approche de 2017 et... c'est pareil ? Comme quoi les politiciens se...

à écrit le 16/06/2014 à 18:43
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Ce n'est pas la gauche que le premier ministre appelle à ne pas laisser mourir mais le premier parti de "gauche", toute la différence est là.

à écrit le 16/06/2014 à 18:22
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LA gauche est arrivé en pleine débâcle économique sans croissance il est impossible de faire du social.L'essentiel étant de sauver nos emplois voire d'en créer la tache sera rude.Par contre je suis persuadé que le F N ne réglera rien mis a part son o...

le 16/06/2014 à 19:04
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C'est pas ce que l'on demande au FN... Le seul bienfait de leur élection pour 5 ans serait un véritable remaniement des parties de gauche et de droite classique permettant un choix de politique et surtout que ces partie ce mettent a travailler pour l...

à écrit le 16/06/2014 à 18:05
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Les socialistes sont dans la panade, mais en face la droite va se retrouver avec un Juppé ou un autre aussi peu enthousiasmant, et faire exactement la même politique. Alors, c'est sûr que le FN sera au deuxième tour, simplement parce qu'ils ne sont p...

le 16/06/2014 à 19:19
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oui! ils sont tous, usés jusqu'à la corde et nous ont usés nous aussi, jusqu'à la c orde! et oui, le FN sera aux présidentielles, et c'est tant mieux !!

le 16/06/2014 à 20:29
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Le FN l'a deja été au second tour et c'est retrouvé avec un front republicain en face de lui .....

le 16/06/2014 à 23:28
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oui! on compte sur eux, oui! pour faire un gros, gros ménage! pour de la transparence,arrêter les détournements de fric, remettre un peu le pays sur les rails !oui, Marine sera aux présidentielles!

à écrit le 16/06/2014 à 16:55
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dehors cette gauche caviars conservatrice des privilèges de ses ponctionnaires

le 16/06/2014 à 19:06
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De quoi vous parlez? Les seules "ponctionnaires" qui n'ont pas été touché par les réformes sont les membres du gouvernement et ceux qui travail avec comme leurs conseillers, gardes du corps, chauffeurs...

à écrit le 16/06/2014 à 16:52
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Valls est missionné -par le lobby qui l'a choisi comme futur candidat de "gauche" à la présidence de la Wilaya France- pour finir le travail de Sarkozy: en finir avec toute forme de lutte et de résistance en France... Pour que le jeu de passe-passe r...

à écrit le 16/06/2014 à 16:41
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Sans vouloir trop "m'avancer, je pense effectivement que c'est lui qui va "couler" définitivement la gauche !

le 16/06/2014 à 19:23
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de l'ump au PS, on en a ras la casquette, mais alors, ras du ras...!! marre de ces individus incompétents et néfastes !

à écrit le 16/06/2014 à 16:41
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Qui veut sauver la gauche ? Sarkosy a fait une politique catastrophique ! il est normal que Valls / Hollande cherche à faire une politique identique. Qugmenter la dette et les impots en laissant croire au "petit peuple" que certaines choses s'arrange...

le 16/06/2014 à 19:51
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mais il faut argumenter sinon NUL "Sarkosy a fait une politique catastrophique ", comparez avant et après mai 2012,si vous voulez je vous aide?

à écrit le 16/06/2014 à 15:06
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Le PS a bêtement cru que l'avenir, c'était une Europe unie où la "gauche" serait majoritaire, alors que l'avenir, c'est la domination de l'Amérique et l'assimilation du monde à son modèle. En Amérique, l'alternance a lieu entre une sorte d'UDI-Modem ...

à écrit le 16/06/2014 à 14:45
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Encore un excellent article de Romaric Godin! Enfin un journaliste intelligent et cultivé... Ça change de vos confrères du Monde...

à écrit le 16/06/2014 à 14:38
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Cette opposition gauche-droite est débile, tout est vu par le prisme de l'idéologie, dont la raison d'être est uniquement de diviser les électeurs en plusieurs camps, afin de mieux leur vendre une caste politicienne professionnelle à l'incompétence a...

à écrit le 16/06/2014 à 14:08
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Lorsqu on est au pouvoir et dire une telle phrase est ce possible? Qui est le vrai tueur.

à écrit le 16/06/2014 à 14:07
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vite qu'il dégage tous ,ils nous on montrer au fils des élections leur incapacité à diriger un pays ,ils n'on plus aucun crédit ,et les français en on raz le bols de banqué !

à écrit le 16/06/2014 à 13:56
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Il faut choisir. Soit une politique de gauche mais qui pour fonctionner demande de sortir du cadre européen et de sa logique de libre échange. Soit une politique de l'offre, de droite pour rester dans la course dans la compétition économique. Le dram...

le 16/06/2014 à 18:49
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Le drame de la France, dites-vous ? Je dirai plutôt le cynisme des élites politiques qui ne demandent jamais rien aux Français.

le 16/06/2014 à 22:21
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Je suis entièrement d'accord. Le référendum devrait être régulièrement utilisé comme en Suisse. Faire voter une fois par an les Français sur plusieurs textes importants!

à écrit le 16/06/2014 à 13:55
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Il s'essaie en photo de président, il a oublié de préciser de quel pays car il n'y a pas de drapeau derrière lui, j'opterai pour un pays plus au sud ou de l'autre côté de la méditerranée.

à écrit le 16/06/2014 à 13:53
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Pourtant son costume de clown l'attend au cirque Pinder.

le 16/06/2014 à 14:10
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Il se postule en tant que superman, mais hélas se découvre simplement.

à écrit le 16/06/2014 à 13:47
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Droite ou Gauche, même constat. Incapables et néfastes. Le FN apparaît alors comme la seule solution aux yeux d'une majorités de français... Et pourtant, sur le plan économiques, il ne sont pas meilleurs, et ne feront pas mieux! Il nous faut décidemm...

à écrit le 16/06/2014 à 13:38
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Le problème est lié au fait que nous oublions le role économique de l'énergie: l'énergie remplace le travail.

à écrit le 16/06/2014 à 13:29
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j' espère qu'il va l' enterrer ... enfin !

à écrit le 16/06/2014 à 13:22
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ah ça c'est sur vu comment il parle aux grévistes!!!

à écrit le 16/06/2014 à 13:13
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Pour reprendre le titre de la Tribune, il serait plus clairvoyant d'écrire : "Manuel VALLS Hollandes fossoyeurs de la France" et de la gauche comme dégâts collatéraux... in finé tout comme Chirac Sarkozy Raffarin DeVillepin Fillon ont fossoyé la dro...

à écrit le 16/06/2014 à 13:09
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Depuis l'arrivée d'Hollande, la France est dans l'immobilisme. On annonce mais rien ne se fait alors qu'il faut agir vite. Pourtant la solution est simple: réduire les dépenses (= le gaspillage) et mettre cet argent pour les entreprises (ceux qui pro...

le 16/06/2014 à 14:14
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et le mariage pour tous?

le 16/06/2014 à 15:23
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En 2 ans, Hollande a annulé la TVA sociale, supprimé le bouclier fiscal, augmenté le nombre de contribuables payant l'impôt sur le revenu, et mit fin aux réunions à l'Elysée entre le Président et les députés, puis il a instauré la TVA sociale, rétabl...

le 16/06/2014 à 19:25
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& n'oubliez pas "le fameux MARIAGE pour TOUS"! voyons.....

à écrit le 16/06/2014 à 13:00
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Peut-être faudra-t-il en passer par la case FN avec à la clé une accélération du désastre pour qu'à la fin les bonnes décisions soient prises. Salariés, chômeurs, précaires, patrons, fonctionnaires, artisans, commerçants... personne n'est content, c'...

le 16/06/2014 à 14:56
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Suis d'accord avec vous !

à écrit le 16/06/2014 à 12:56
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Ne lui viendrai il pas l'idée de quémander, à l'UE de Bruxelles, quelques subsistances pour tenir jusqu'au prochaine élection?

à écrit le 16/06/2014 à 11:50
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Le fonds de commerce du socialisme est la redistribution des richesses, mais que peut faire Valls quand les caisses sont vide ? Les promesses démagogiques de FH sont impossibles à réaliser et donnent le sentiment aux électeurs d'avoir été trompés. La...

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