Bruxelles donne son feu vert à deux vaccins contre la grippe H1N1

Par latribune.fr  |   |  320  mots
La Commission européenne a a autorisé ce mardi en Europe la commercialisation de deux vaccins contre la grippe H1N1, le Focetria du laboratoire suisse Novartis, et le Pandemrix du britannique GlaxoSmithKline (GSK).

La Commission européenne a donné ce mardi son feu vert à la mise en vente en Europe des deux premiers vaccins contre la grippe H1N1, le Focetria du laboratoire suisse Novartis, et le Pandemrix du britannique GlaxoSmithKline (GSK).

Ils seront autorisés dans tous les pays de l'UE, ainsi qu'en Islande, au Liechtenstein et en Norvège, "le 1er octobre au plus tard". L'Agence européenne des médicaments avait émis la semaine dernière un avis favorable à la commercialisation de ces deux produits.

Ce feu vert accéléré de la Commission s'explique par le fait que les deux vaccins avaient déjà obtenu en 2005 une telle autorisation dite "modèle" (avec changement de souche possible) contre le virus H5N1 de la grippe aviaire.

Le gouvernement britannique a commandé à GSK 60 millions de doses de Pandemrix (sur un total de 132 millions) et espère commencer sa campagne de vaccination "en octobre". La France a quant à elle commandé 50 millions de doses à GSK et 24 millions (dont un tiers en option) à Novartis, plus 56 millions (la moitié ferme et la moitié en option) au groupe français Sanofi -Aventis.

Sanofi-Aventis a annoncé par ailleurs que les livraisons de vaccins avaient déjà démarré aux Etats-Unis, en avance sur le calendrier. La demande globale du gouvernement américain porte sur 40 millions de doses.

Publics prioritaires

Les experts ont recommandé la semaine dernière que les vaccins soient administrés en deux doses, avec un intervalle de trois semaines entre chaque injection, tout en reconnaissant qu'une seule dose "pourrait suffire" chez les adultes. Ils ont approuvé leur utilisation pour les femmes enceintes et les enfants de plus de six mois.

Les experts des vingt-sept pays de l'Union européenne ont adopté une position commune selon laquelle les enfants de plus de six  mois ayant des pathologies chroniques, les femmes enceintes et le personnel médical étaient les trois groupes prioritaires pour la vaccination.