L'économie américaine "en danger", selon George W.Bush

Le président américain a appelé le Congrès à dépasser ses oppositions partisanes et à voter en faveur du plan de sauvetage du système financier, afin d'éviter un "scénario douloureux" pour les Etats-Unis. Il a estimé que l'économie américaine était "en danger" et, pour la première fois, a invité les deux candidats à sa succession, Barak Obama et John McCain, à la Maison Blanche.
Avis de tempête outre-Atlantique.

Dans une rare allocution télévisée consacrée à la crise financière, George W.Bush, le président américain a estimé que c'est "toute l'économie [américaine]" qui est "en danger" et non seulement le secteur financier. Il a donc pressé les sénateurs d'accepter le plan d'Henri Paulson, le secrétaire au Trésor, qui prévoit que le gouvernement fédéral verse 700 milliards de dollars pour racheter "les actifs douteux qui encrassent le système financier".

Le locataire de la Maison Blanche a affirmé que "dans des circonstances normales", ses convictions personnelles l'auraient incité à s'opposer à une intervention du gouvernement. Mais il a ensuite martelé que la crise actuelle ne correspondait pas à des "circonstances normales" et que "sans action immédiate du Congrès, l'Amérique pourrait glisser dans une panique financière et un scénario douloureux".

Les candidats à sa succession, Barak Obama et John McCain ont été invités ce jeudi à la Maison Blanche. Le président espère qu'ils vont se "joindre aux responsables parlementaires des deux partis (...) afin d'accélérer les discussions vers une loi sans esprit partisan".

John McCain, le candidat républicain, a d'ailleurs annoncé la suspension de sa campagne électorale, en raison de la crise financière. Une crise qui profite largement à son rival démocrate, Barak Obama, qui décolle dans les sondages avec 53% d'intentions de vote selon une enquête du Washington POst-ABC. John McCain a demandé au sénateur de l'Illinois de reporter le débat qui doit se tenir vendredi, afin de se consacrer au plan de sauvetage d'Henri Paulson. Son rival lui a proposé de "travailler ensemble à une réponse commune", mais a refusé de reporter le débat.

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