Le G20 prêt à "toutes les mesures nécessaires" face à la crise

Par latribune.fr  |   |  285  mots
Les ministres des finances et les banquiers centraux des pays du G20 sont d'accord sur le besoin de réforme des institutions financières. Malgré les divergences traditionnelles de vue, ils ont manifesté une "convergence de vue sur la riposte" à la crise, selon Christine Lagarde.

Les pays développés et les grands pays émergents ont réuni leurs ministres des Finances et leurs banquiers centraux pour tenter de discuter des premières mesures à prendre face à la crise mondiale. Et selon la ministre de l'Economie française, Christine Lagarde, et son homologue britannique Steve Timms, il semble que les membres du G20 aient adopté une "convergence de vue" sur la marche à suivre. Tout du moins dans les grandes lignes.

Concernant la "riposte à court terme" à apporter à la crise mondiale, le G20 est "tombé d'accord pour considérer que le rétablissement des circuits financiers était une nécessité absolue", a déclaré Christine Lagarde ce dimanche.

Mais si tous s'accordent à dire qu'il va falloir prendre "toutes les mesures nécessaires" pour restaurer la confiance des marchés et limiter les risques d'une nouvelle crise, aucune annonce concrète n'a encore été annoncée.

Cette réunion à Sao Paulo (Brésil), est considérée comme un préalable au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement convoqués par le président américain George W. Bush le 15 novembre prochain, sous la pression des Européens. Cette rencontre aura, elle, pour but de trouver une réponse coordonnée à la crise mondiale.

Lors de la pré-réunion du G20 ce week-end, les Etats-Unis, réputés réticents à toute réforme de fonds, ont cependant estimé qu'il "existait un terrain d'entente" entre l'Union européenne et leur pays sur la nécessité d'une réforme du système financier.

Les quatre grands pays émergents, les "Bric" (Brésil, Russie, Inde et Chine), ont, comme les Européens, réclamé une réforme profonde et rapide du système financier mondial.