Les cours du pétrole reculent encore, au plus bas depuis février 2005

Par latribune.fr  |   |  330  mots
Les cours du pétrole continuent de baisser ce jeudi dans les échanges électroniques en Asie, tombant sous les 46 dollars, des niveaux plus atteints depuis février 2005, sur un marché dominé par les inquiétudes d'une baisse de la consommation.

Rien ne semble en mesure de pouvoir enrayer la baisse des cours du pétrole. Pas même un recul inattendu des stocks américains en produits pétroliers, qui ont baissé la semaine dernière, pour la première fois depuis plus de deux mois. Un repli surprise alors que les marchés tablaient sur une dixième semaine consécutive de hausse.

Les cours du pétrole continuent donc de baisser ce jeudi dans les échanges électroniques en Asie, tombant sous les 46 dollars, des niveaux plus atteints depuis des années, sur un marché dominé par les inquiétudes d'une baisse de la consommation. Dans les échanges matinaux, le baril de "light sweet crude" pour livraison en janvier perd 82 cents à 45,97 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord cède, quant à lui, 99 cents à 44,45 dollars.

La veille, le baril de "light sweet crude", coté sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), est tombé à son plus bas niveau depuis février 2005, touchant 46,26 dollars en séance avant de clôturer en baisse de 17 cents à 46,79 dollars. Sur l'Intercontinental Exchange, le Brent de la mer du nord est resté stable à 45,44 dollars, après être tombé jusqu'à 44,87 dollars en séance. Depuis les records atteints le 11 juillet à plus de 147 dollars le baril, les cours ont perdu plus 100 dollars.

Pourtant, les réserves de pétrole brut aux Etats-Unis ont reculé de 400.000 barils la semaine dernière, à 320,4 millions de barils. Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires escomptaient une hausse de 1,4 million de barils. Les stocks d'essence ont baissé de 1,6 million de barils, à 198,9 millions, contre une hausse attendue de 700.000 barils par les marchés.

Enfin, les stocks de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont décliné de 1,7 million de barils à 125,0 millions. Les analystes prévoyaient un statu quo pour ces stocks de plus en plus suivis alors que le froid s'installe aux Etats-Unis, ce qui se traduit par une augmentation de la demande en fioul de chauffage.