Le pétrole en hausse malgré le fort rebond des stocks américains

Par latribune.fr  |   |  317  mots
Les prix du pétrole ont progressé ce mercredi, mais une partie des gains de la journée a été effacée après le fort rebond des stocks américains. Les marchés tablent sur une forte baisse de la production de l'Opep.

Les prix du pétrole restent orientés à la hausse ce mercredi alors que se profilent d'importantes réductions de l'offre. A la clôture du New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" a gagné 1,45 dollar à 43,52 dollars. Sur l'Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord a pris 87 cents à 42,40 dollars. 

Les marchés attendent maintenant la réunion de l'Opep (Organisation des pays producteurs de pétrole) le 17 décembre prochain à l'Oran. Le cartel abaissera une nouvelle fois sa production alors que le baril a perdu plus de 100 dollars depuis les records atteints le 11 juillet dernière à plus de 147 dollars. Une réduction d'au moins un million de barils par jour semble acquise. Et certains analystes avancent le chiffre de deux millions.

De plus, la Russie, qui n'appartient pas à l'Opep, a laissé entendre ce mercredi qu'elle pourrait elle aussi abaisser sa production de pétrole. Dans la foulée de cette annonce, les prix se sont hissés jusqu'à 45,27 dollars à Londres et 46,17 dollars à New York. Avant de redescendre après la publication du rapport hebdomadaire américain sur les stocks de pétrole

L'état des stocks américains en produits pétroliers est largement supérieur aux attentes des analystes. Les réserves de pétrole brut ont progressé de 400.000 barils la semaine dernière, à 320,8 millions. Les marchés tablaient sur une hausse de d'un million de barils. Mais dans le même temps, les stocks d'essence ont grimpé de 3,8 millions de barils, là où les analystes attendaient un repli de 500.000 barils.

De même, les stocks en produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont bondi de 5,6 millions de barils alors que le consensus escomptait un repli de 1,4 million de barils. Ces stocks sont de plus en plus suivis à l'approche de l'hiver, qui se traduit par une augmentation de la demande en fioul de chauffage aux Etats-Unis.