Le pétrole en légère hausse après le rebond des stocks américains

Par latribune.fr  |   |  340  mots
Le baril de brut est en légère hausse en ce dernier jour de l'année après la publication de l'état des stocks américains en produits pétroliers.

Le baril remonte légèrement ce mercredi après la publication des réserves américaines en produits pétroliers. Le baril de "light sweet crude" pour livraison en février prend ainsi 20 cents, à 39,23 dollars sur le New York Mercantile Exchange. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février s'échange lui contre à 40,20 dollars, en hausse de 5 cents.

L'état des stocks américains en produits pétroliers est supérieur aux attentes des analystes. Les réserves de pétrole brut ont ainsi progresé de 500.000 barils la semaine dernière, à 318,7 millions. Les marchés tablaient sur une baisse d'un million de barils. Les stocks d'essence ont grimpé de 800.000 barils, contre une progression de 1,4 millions de barils barils attendue par les analystes.

Les stocks en produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont pour leur part augmenté de 700.000 barils alors que le consensus escomptait une hausse de 800.000 barils. Ces stocks sont de plus en plus suivis à l'approche de l'hiver, qui se traduit par une augmentation de la demande en fioul de chauffage aux Etats-Unis.

Pour autant le baril de pétrole devrait finir l'année sous la barre des 40 dollars. Après un premier semestre de hausse vertigineuse, les prix du brut avaient atteint un niveau record de 147 dollars le baril en juillet, avant que la crise économique mondiale n'affecte sérieusement la demande et fasse dégringoler les cours. Le brut a même plongé début décembre à 33 dollars le baril, son plus bas niveau depuis environ cinq ans, avant de remonter légèrement.

Cette dégringolade des cours a obligé l'Opep à réagir. Le cartel de producteur de pétrole a ainsi abaissé le 17 décembre dernier de 2 millions de barils par jour (bpj) ses quotas de production, soit la plus forte baisse en une fois mais sans succès. Les inquiétudes sur la demande pèsent toujours, et selon les analystes les prix risquent de continuer à descendre début 2009 en raison de l'affaiblissement de la demande.