"Bric" : le Brésil est lui aussi touché par le ralentissement

Le président Lula s'attend à un premier trimestre "préoccupant". La croissance annuelle risque d'être très inférieure aux 4% prévus jusque là.

Il y a quelques années, avant le forum économique mondial de Davos (WEF, World Economic Forum), la grande banque d'affaires américaine Goldman Sachs - elle n'avait alors pas plus que les autres anticipé la crise des "subprimes" - avait lancé un concept, celui des pays en plein développement dont la croissance allait servir de locomotive pour la planète, les "Bric" : Brésil, Russie, Inde, Chine, un terme devenu tellement classique qu'il constitue aujourd'hui une des rubriques de la nouvelle formule de La Tribune. 

La crise des subprimes qui a dégénéré en crise boursière, financière et bancaire et qui a aggravé la crise économique naissante a fini par toucher également ces Bric alors que certains experts avaient crû un temps à la théorie de la décorellation qui aurait vu ces pays en plein développement échapper  la tempête grâce à leur dynamisme.

Le ralentissement de la croissance, en Chine, en Inde, en Russie (cette dernière subissant en outre le plongeon des prix des matières premières à commencer par le pétrole) touche également le Brésil comme l'a reconnu ce lundi le président Lula. Il a indiqué que son pays allait connaître un premier trimestre "préoccupant". Les analystes économiques et la banque centrale brésilienne viennent de ramener leurs anticipations de croissance à 2% pour le Brésil contre 4% toujours prévu par le gouvernement. Ce dernier promet de tout faire pour compenser les effets négatifs de ce ralentissement, notamment sur l'emploi et les salaires.

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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M.De Gaulle : le Bresil n´est pas serieux

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